Site officiel de Steff Tej & Éjectés Groupe Ska - Reggae Rock - Rocksteady basé à Limoges Tue, 24 Apr 2018 08:21:47 +0000 en-GB hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.7.5 /wp-content/uploads/2016/03/favicon-100x100.png Site officiel de Steff Tej & Éjectés 32 32 a new record in progress /en/a-new-record-in-progress/ /en/a-new-record-in-progress/#respond Tue, 24 Apr 2018 08:21:47 +0000 /?p=1320 Cet article a new record in progress est apparu en premier sur Site officiel de Steff Tej & Éjectés.

]]>
Cet article a new record in progress est apparu en premier sur Site officiel de Steff Tej & Éjectés.

]]>
/en/a-new-record-in-progress/feed/ 0
Un nouvel album, un nouveau spectacle /en/nouvel-album-nouveau-spectacle/ /en/nouvel-album-nouveau-spectacle/#respond Wed, 06 Apr 2016 15:19:54 +0000 http://ejectes.com/?p=896 For the lunch of the new album, Informel, the band recomposed his set, rearranged many old songs and integrates new one to offer the public a new show. So these are new sounds that appear throughout the two-hours concert: some are funk, and the others have street influences. The use of a looper delivers more sound depth and an additional groove. It also geave the opportunity now to the singer Steff Tej to share with the public. Here we find some memories of the 90s, when he was accompanied by a second guitarist. It can again dance and move on songs that require it. Both musicians, Paul and Tom, are more present than ever. Otherwise, you are left with one thing to do, come to see them !

Cet article Un nouvel album, un nouveau spectacle est apparu en premier sur Site officiel de Steff Tej & Éjectés.

]]>
RICOH IMAGING

For the lunch of the new album, Informel, the band recomposed his set, rearranged many old songs and integrates new one to offer the public a new show.

So these are new sounds that appear throughout the two-hours concert: some are funk, and the others have street influences.

The use of a looper delivers more sound depth and an additional groove. It also geave the opportunity now to the singer Steff Tej to share with the public. Here we find some memories of the 90s, when he was accompanied by a second guitarist. It can again dance and move on songs that require it.

Both musicians, Paul and Tom, are more present than ever.
Otherwise, you are left with one thing to do, come to see them !

Cet article Un nouvel album, un nouveau spectacle est apparu en premier sur Site officiel de Steff Tej & Éjectés.

]]>
/en/nouvel-album-nouveau-spectacle/feed/ 0
La sortie du prochain album : c’est pour bientôt ! /en/sortie-prochain-album-cest-bientot-2/ /en/sortie-prochain-album-cest-bientot-2/#respond Sat, 19 Mar 2016 16:54:03 +0000 http://ejectes.com/?p=822 À la veille des 30 ans du groupe, Steff Tej sort un 14 ème album de compositions, aidé de ses acolytes éjectés. Fidèle à ses goûts musicaux hétéroclites, le chanteur offre autant de moments chaleureux d’une nostalgie bienveillante, que de morceaux où le monde et la société actuelle semblent décortiqués par sa voix bien reconnaissable, chantant des textes acerbes emprunts d’ironie. SORTIE OFFICIELLE : 11 Mars 2016

Cet article La sortie du prochain album : c’est pour bientôt ! est apparu en premier sur Site officiel de Steff Tej & Éjectés.

]]>
Steff Tej & Éjectés - INFORMEL (2016)

À la veille des 30 ans du groupe, Steff Tej sort un 14 ème album de compositions, aidé de ses acolytes éjectés. Fidèle à ses goûts musicaux hétéroclites, le chanteur offre autant de moments chaleureux d’une nostalgie bienveillante, que de morceaux où le monde et la société actuelle semblent décortiqués par sa voix bien reconnaissable, chantant des textes acerbes emprunts d’ironie.

SORTIE OFFICIELLE : 11 Mars 2016

Cet article La sortie du prochain album : c’est pour bientôt ! est apparu en premier sur Site officiel de Steff Tej & Éjectés.

]]>
/en/sortie-prochain-album-cest-bientot-2/feed/ 0
Préparation du nouvel album /en/preparation-nouvel-album-2/ /en/preparation-nouvel-album-2/#respond Sat, 19 Mar 2016 16:00:37 +0000 http://ejectes.com/?p=826 Le groupe Steff Tej & Éjectés travaille actuellement sur son nouvel album Après une année d’écriture, de compositions musicales, d’enregistrements Steff Tej était en studio pour mixer le tout, à Marcadet, studio de la Seine-Saint-Denis, avec Brian Pachaud au son. Le 11 Novembre, c’est à la maison, au studio d’Alain Miraucourt, à Verneuil sur Vienne que Steff Tej à enregistré l’ultime morceaux, celui en featuring avec El Cholo, heureux gagnant du concours de rap lancé il y a quelques semaines par le groupe. Retour en images :

Cet article Préparation du nouvel album est apparu en premier sur Site officiel de Steff Tej & Éjectés.

]]>
Le groupe Steff Tej & Éjectés travaille actuellement

sur son nouvel album

Après une année d’écriture, de compositions musicales, d’enregistrements Steff Tej était en studio pour mixer le tout, à Marcadet, studio de la Seine-Saint-Denis, avec Brian Pachaud au son.

Le 11 Novembre, c’est à la maison, au studio d’Alain Miraucourt, à Verneuil sur Vienne que Steff Tej à enregistré l’ultime morceaux, celui en featuring avec El Cholo, heureux gagnant du concours de rap lancé il y a quelques semaines par le groupe.

Retour en images :

Steff Tej en studio Steff Tej en studio Steff Tej en studio

Cet article Préparation du nouvel album est apparu en premier sur Site officiel de Steff Tej & Éjectés.

]]>
/en/preparation-nouvel-album-2/feed/ 0
Glauque City Tej /en/album-glauque-city-tej-2/ /en/album-glauque-city-tej-2/#respond Fri, 11 Mar 2016 18:05:37 +0000 http://ejectes.com/?p=534 Glauque City Tej Année de production : 1990 Nombre de pistes : 14 Retour aux albums   Liste des titres :   Intro (0:40) Périphérique (2:44) Je vis une vie électrique Sur le bord d’un périphérique Je passe mon temps dans ce trafic De bitume et de mécanique Le soleil ne traverse jamais la brume des gaz d’échappement Quelque soit l’heure ou bien le temps les néons sont la seule clarté les lampadaires sont allumés La file des voitures anonymes Avance lentement sans jamais s’arrêter Il n’y a pas de joie n’y a pas de déprime Dans cet univers auquel je suis condamné Le soleil ne traverse jamais la brume des gaz d’échappement Quelque soit l’heure ou bien le temps les néons sont la seule clarté Les lampadaires sont allumés Du haut des échangeurs ou des toits des cités Qui forment les rives de ce fleuve de fer Je jette des cailloux j’balance des pavés Sans jamais arrêter le cour de cet enfer Je vis une vie électrique Sur le bord d’un périphérique Soixante Secondes (3:23) Une minute en enfer Juste à la fin du concert Je me suis retrouvé par terre le nez planté dans la poussière Je n’avais

Cet article Glauque City Tej est apparu en premier sur Site officiel de Steff Tej & Éjectés.

]]>
Jaquette de l'album Glauque City Tej - 1990

Glauque City Tej

Année de production : 1990

Nombre de pistes : 14

 

Liste des titres :


 

Intro (0:40)

Périphérique (2:44)

Je vis une vie électrique
Sur le bord d’un périphérique
Je passe mon temps dans ce trafic
De bitume et de mécanique
Le soleil ne traverse jamais la brume des gaz d’échappement
Quelque soit l’heure ou bien le temps les néons sont la seule clarté
les lampadaires sont allumés
La file des voitures anonymes
Avance lentement sans jamais s’arrêter
Il n’y a pas de joie n’y a pas de déprime
Dans cet univers auquel je suis condamné
Le soleil ne traverse jamais la brume des gaz d’échappement
Quelque soit l’heure ou bien le temps les néons sont la seule clarté
Les lampadaires sont allumés
Du haut des échangeurs ou des toits des cités
Qui forment les rives de ce fleuve de fer
Je jette des cailloux j’balance des pavés
Sans jamais arrêter le cour de cet enfer
Je vis une vie électrique
Sur le bord d’un périphérique

Soixante Secondes (3:23)

Une minute en enfer
Juste à la fin du concert
Je me suis retrouvé par terre le nez planté dans la poussière
Je n’avais entre les oreilles plus d’cervelle mais un courant d’air
Je croyais que c’était arrivé
Que la mort me tirait par les pieds
À ma cervelle disjonctée aucun membre ne répondait
Une minute en enfer le nez planté dans la poussière
Dans ma tête résonnait ce putain de mot en anglais
BLACKOUT BLACKOUT
J’aurais voulu me relever
Mais je ne pouvais plus bouger
Les yeux cassés, le nez bouché, les jambes et les bras fracassés
Corps écrasé dans le néant je ne comprenais pas comment
Dans ma tête un brouillage radio

Ca ira (3:10)

Je vais vous parler d’une maladie
La plus répandue dans tous les pays
De l’Amérique au fin fond de l’Asie
C’est la maladie de la connerie
Les politiciens sont atteints – ou la la
Les ministres et les chefs d’état – faudrait pas
Aux informations rien ne va – ou la la
Et ils nous disent tous que – ça ira
Cette maladie elle bousille la Terre
Rend inconscient face à la pollution
Cette maladie elle fait faire la guerre
Fanatise et aveugle une nation
Je crois qu’il faut beaucoup de vigilance
Pour ne pas tomber dans la cadence
Pour ne pas sombrer dans l’indifférence
Qui t’amène tout droit à l’intolérance

Soweto’s Bruning (2:10)

Soweto’s burning
In the ghetto
Soweto’s burning
Of Soweto
Soweto’s burning
In the ghetto
Soweto’s burning
Trouble and heat

Oh Mama (3:59)

Eddy mange du chocolat sous les bombes coincé dans ce trou
Depuis bientôt deux plombes
Eddy a fait l’con et n’a pas su dire non
Est parti à la guerre et a les tripes a l’air
Eddy mange du chocolat sous les bombes coincé dans ce trou
Depuis bientôt deux plombes
Il pense à sa mère au fond de son enfer et son sang se répand
Comme la misère sur la Terre
Oh Mamma
Dis-moi pourquoi ce monde ne tourne pas rond
Oh Mamma
Dis-moi pourquoi ma vie ne vaut pas un rond
Oh Mamma
J’ai mal au ventre, dis-moi quand est-ce que je rentre
Oh Mamma
Ça fait si mal dans mon ventre toutes ces balles
Oh Mamma
Dis-moi pourquoi ils sont venus me chercher
Oh Mamma
Dis-moi pourquoi, pour aller me faire tuer
Oh Mamma
Je vais mourir et arrêter de souffrir
Oh Mamma
Tu leur diras de ne pas dire oui comme moi
O Ma O Ma O Ma O Ma OMaMa
O Ma O Ma O Ma O Ma Say

Monkey Business (2:37)

Je vis dans une jungle city
J’y tue mes jours et j’y tue mes nuits
Dans les rues de jungle city
Bêtes de jour et bêtes de nuit
C’est le temps de la jungle Ô Ô Ô
des couteaux et des flingues Ô Ô Ô
Monkey Monkey
Buzy Buzy
Qu’est ce que t’as à vendre
Ne te fais pas attendre
C’est te temps des dollars
De la bourse au pouvoir
C’est le temps des dollars Ô Ô Ô
Et des cités dortoirs Ô Ô Ô
Monkey Monkey
Buzy Buzy

Rocskaroots (3:09)

Tous les timbrés de la Terre vont danser le rocskaroots
Tous les timbrés de la Terre vont danser entre deux mousses
Tous les gosses de la Terre vont danser le rocskaroots
Tous les gosses de la Terre vont danser entre deux mousses
Le rocskaroots c’est l’anti-soupe
Le rocskaroots est fait par tous
Le rocskaroots ça éclabousse

Aaoaoaa (3:00)

Voici la véritable histoire vraie d’un type qui avait pris un cachet
Mais les cachets c’est mauvais et le type était malade à en crever
Et il ne savait plus où il allait et il ne savait plus où il était
T’aurais pas du prendre ça A A O A O A A
Dans ta tête plus rien ne va A A O A O A A
Perdu dans la foule, les murs s’écroulent
A A O A O A A AAOA OAA AAOA OAA

Gimme Some (2:46)

En vendant des canons on se fait de l’argent
C’est la devise du désarmement
En vendant des idées on se fait beaucoup de blé
C’est la devise de la jet société
Nous ne sommes que des macaques au pays de l’arnaque
Vissés de par la tête sur le grand échiquier
Les détectives de la chaîne n°5
Abrutissent les gosses à coup de 45
Les voisins à coté de chez moi
Se pètent la tête à coup de Madonna
Nous ne sommes que des macaques au pays de l’arnaque
Vissés de par la tête devant l’écran de télé
Gimme, Gimme, Gimme, Gimme, Gimme, Gimme, peace
No more No more No more No more No more No more war
Nous ne sommes que des macaques au pays de l’arnaque
Vissés de par la tête sur le grand échiquier

Les Déboires d’Edouard (1:49)

Édouard tous les soirs s’accoudait au comptoir
Histoire de voir ce qu’il pourrait bien boire
Édouard n’était sur cette Terre
Que pour se boire un verre de Bière
Édouard se disait que l’enfer
D’vait ressembler à un désert
Un lieu sans manger et sans boire
Un lieu sans bar et sans comptoir
Édouard un soir rentrait très tard
Et se perdit dans le blizzard
Le blizzard de la Marie Brizard
Qu’était restée sur le comptoir
Édouard était dans son brouillard
Quand devant lui surgit du noir
Une énorme bouteille de Valstar
Qui l’aplatit sur le trottoir
Pour Édouard il était trop tard
Il s’assoupit dans la nuit noire
Édouard fréquente maintenant les bars
Des environs du purgatoire

Under The Hot Sun (2:42)

Hot sun beats down on the world
After the global warfare
In my head only two worlds
It was just a chemical war
I walk under hot sun
I found peace on the run
Day by day week by week
Nobody with you can speak
Day by day, week by week
All around the world
Under the hot sun
Nobody replies on the phone
All around the nations
No car on the road, no boat on the see
No flag flies for the lost country
I walk under hot sun
I found peace on the run

Glauque City ( 3:00)

HEY HEY TOI
Mais qu’est-ce que tu fous là
Il n’fallait pas t’arrêter là
Les murs sont gris et les rues sont noires
Après minuit c’est le règne du gyrophare
La bière à dix sacs et le snack à cent sacs
La chaise électrique pour qui volera un pack
De ces rues noires autour de toi
N’en repars, repartiras pas
HEY HEY TOI
Mais qu’est-ce qui ne va pas
Pourquoi fais-tu cette tête là
Si ils n’ont rien pour toi à l’agence pour l’emploi
Ils te trouveront une place dans un commissariat
Ne fais pas de bruit mais n’aie pas d’envie
What’s coming up in the Glauque City
Assieds-toi là et ne pense pas
Tu n’en repars, repartiras pas
What’s comming up
What’s coming up in the Glauque City

Colorado Banjo (0:27)

 

Retombées de la Presse


 

ROCK & FOLK – Février 1991

Les Éjectés essaieraient-ils de brouiller les pistes? Non contents de dissimuler leurs méfaits sous une pochette dont le lettrage-tag laisse pressentir un groupe de rap, ils se paient une intro dans le plus pur style Blues Brothers. Étonnant pour un groupe dont la première source d’inspiration reste… le ska! Mais peut-être faut-il y voir un signe: ces lascars sont loin d’être des puristes, et leur ska-fortement teinté de rock (Monkey Business)- ne craint pas de divaguer hors des ornières, même si les rythmiques restent bien dans l’esprit. Serait-ce cette absence de complexes qui rend leur album particulièrement frais et dynamique ? Sans doute, mais il bénéficie également de son caractère d’urgence. Tous cuivres dehors, ils piaffaient d’impatience pour transposer sur vinyle leur énergie scénique. Mission pratiquement réussie. On rêverait juste de textes dépassant le stade de la bonne conscience gnangnan (« Ça ira », « Oh mama ») pour se cantonner à l’instantané urbain (« Glauque City ») ou au délire à la Nino Ferrer (« Les déboires d’Édouard »); et d’une insolence accrue qui leur permette de bousculer d’avantage les genres et d’échapper à l’étiquette ska-réductrice dans leur cas. H.M

LO. – Février 1991

Ça y est, il est enfin sorti ce premier disque ! De spectaculaires progrès, faciles à évaluer en réécoutant les précédentes démos, niveau F.M. en puissance. Mais attention, pas de méprise, ici pas de soupe, mais un son « Rockskaroot » généreux, à la fois speed et chaloupé de textes sensibles, raisonnablement engagés, sans chiante austérité aucune. No problem, coup d’essai réussi. Mais Zara, pourquoi diantre les cuivres ne rugissent-ils pas plus ?

ZEBROCK – Janvier 1991

Amis du ska, bonjour! Dix ans à vous morfondre, la mine basse, le pork-pie- hat défraîchi. Ou sont-ils donc, vos héros d’hier: Specials et Selecter, Madness et Bad Manners… Belle époque où les cuivres trépidants, les guitares sous vitamines (discret euphémisme, avouons-le) démangeaient vos creepers. La House vous plonge dans un désarroi profond. Vous plaignez ces raves aux transes synthétiques, aux sourires benets. Sachez-le, votre martyre touche à sa fin. Surgis de Glauque City, bondissent les Éjectés. Je vous le garantis, vous n’avez rien entendu de tel depuis le premier Specials (78). Tout y est, trombones hurluberlus, grattes allègres, choeurs euphoriques, gouaille sauvageonne. Un régal. Pourquoi chercher ailleurs le premier UP le plus convaincant depuis Patchanka? Le Rockskaroots vous tend les bras!

LE QUOTIDIEN DE PARIS – 22 décembre 1990

Puisque la nostalgie du début des années quatre-vingt se fait sentir, voici un Compact-Disc qui vous fera le plus grand bien. C’est du ska, une forme de reggae épuré avec une rythmique turbo ! On savait qu’un certain rock franchie flirtait déjà avec le ska, mais avec les Éjectés, nous sommes carrément dans le sillage des grands noms du genre.

PARCOURS – Janvier 1991

Antidote caustique Boris Vian, s’il était encore vivant, aimerait très certainement le « rockskaroots’ caustique des Éjectés: quelque part entre Les Garçons Bouchers et La mano Negra, leurs chansons « anti-soupe » sont un excellent antidote au blues des banlieues de cette « Glauque City » (s’agit-il de la ville natale du groupe: Limoges?) qui est le décor de leur premier album.

ROCK SPIRITS – Avril 1991

Il semblerait qu’un embouteillage digne des meilleurs moments dans la vallée de la Tarentaise se soit formé aux portes des maisons de disques, et parmi les nombreux prétendants français, peu ont eu la chance de voir leurs espoirs se concrétiser sous la forme de minuscules sillons gravés dans le vinyle. Si les Éjectés ont enregistré un album, c’est qu’ils le méritaient. On ne met d’ailleurs pas longtemps à s’en trouver convaincu lorsqu’on pose « Glauque City Tej » sur sa platine. Après quelques mesures, la voix annonce « Voici le grand orchestre des Éjectés » et c’est parti pour un déluge énergétique, rock-ambolesque aux influences ska assez marquées. Car les Éjectés n’ont pas lésiné sur les moyens et ont eu le bon goût d’ajouter à leurs rythmiques enjouées quelques petites interventions de cuivres bien senties ainsi que de bons refrains facilement mémorables. Heureux hommes que voilà, sachant créer une atmosphère joyeuse et bondissante, propre à faire passer les plus paisibles de ceux qui les écoutent pour des kangourous furieux. La production est, certes, un peu juste, mais leurs intentions sont excellentes et quand il s’agit de vous faire trépigner du pied, tortiller du bassin et sauter sur les tables, ce groupe-là peut être d’un grand secours. Pas de hit single ou de titre mis en avant – ce n’est pas le genre de la maison – mais un ensemble compact qui fait swinguer, sans aucune autre prétention, d’ailleurs. Cela dit, les textes ne sont pas pour autant dénués d’intérêt, parfois marrants et accessibles à tous. Ils ne baignent pas non plus dans un optimisme béat et les paroles de « Oh mama » (exemple le plus marquant), assez tragiques dans le genre, sont là pour en témoigner. Au bout du compte, on ressort épuisé de l’écoute de ce disque, comme sonné, frappé par un déluge de mouvements provoqués par une musique entraînante. A conseiller d’urgence aux adeptes des weight-watchers et de la cure thermale car bien moins onéreux et plus agréable que ces régimes contraignants.

Cet article Glauque City Tej est apparu en premier sur Site officiel de Steff Tej & Éjectés.

]]>
/en/album-glauque-city-tej-2/feed/ 0
Ragga Protest Songs /en/album-ragga-protest-songs-2/ /en/album-ragga-protest-songs-2/#respond Fri, 11 Mar 2016 18:04:22 +0000 http://ejectes.com/?p=532 Ragga Protest Songs Année de production : 1994 Nombre de pistes : 18 Acheter Retour aux albums   Liste des titres :   Prélude (1:51) Rock Rap Reggae Rebel music of today It’s rock rap reggae Feed my soul day by day Ragga Protest Song (4:21) Oui c’est le ragga protest song qui te balance de positives ondes Le ragga protest song il est fait pour toi, pour lui pour tout le monde, Le ragga protest song qui te balance de positives ondes, Le ragga protest song on l’écoute un peu partout dans le monde. Le ragga protest song il nous vient tout droit de Jamaïque, Influencé au début par les musiciens noirs d’Amérique ; Du calypso au mento, du ska au reggae électrique, Maintenant voilà le ragga qui donne de nouvelle répliques. Refrain : Ragga protest song, this is the ragga protest song Ragga protest song, this is the ragga protest song C’est le ragga protest song qui n’aime pas la politique, Les guerres de religions et tous les conflits ethniques Qui donnent des situations de plus en plus dramatiques Où les haines et les craintes appartiennent à des sentiments antiques. REF : C’est le ragga protest song qui

Cet article Ragga Protest Songs est apparu en premier sur Site officiel de Steff Tej & Éjectés.

]]>
Jaquette de l'album Ragga Protest Songs - 1994

Ragga Protest Songs

Année de production : 1994

Nombre de pistes : 18

 

Liste des titres :


 

Prélude (1:51)

Rock Rap Reggae
Rebel music of today
It’s rock rap reggae
Feed my soul day by day

Ragga Protest Song (4:21)

Oui c’est le ragga protest song qui te balance de positives ondes
Le ragga protest song il est fait pour toi, pour lui pour tout le monde,
Le ragga protest song qui te balance de positives ondes,
Le ragga protest song on l’écoute un peu partout dans le monde.
Le ragga protest song il nous vient tout droit de Jamaïque,
Influencé au début par les musiciens noirs d’Amérique ;
Du calypso au mento, du ska au reggae électrique,
Maintenant voilà le ragga qui donne de nouvelle répliques.
Refrain : Ragga protest song, this is the ragga protest song
Ragga protest song, this is the ragga protest song
C’est le ragga protest song qui n’aime pas la politique,
Les guerres de religions et tous les conflits ethniques
Qui donnent des situations de plus en plus dramatiques
Où les haines et les craintes appartiennent à des sentiments antiques.

REF : C’est le ragga protest song qui n’aime pas la politique,
Et tous les faux semblants de nombreuses actions diplomatiques,
D’un système manipulant et manipulé par le fric,
Où puissance et pouvoir restent les motivations uniques.
Certains pays s’entre-tuent à coups de chars et d’automatiques,
Vendues par des pays riches qui sont de tous les trafics,
Et qui pour donner la mort trouvent toujours de nouvelles techniques,
Pour développer le marché de l’armement technologique,
Ils vendront bientôt à tous des kits de bombes atomiques,
Et comme aide humanitaire des sacs mortuaires en plastique.
La guerre c’est des gens qui s’entre-tuent qui ne se connaissent pas,
Dirigés par des gens qui se connaissent, mais ne s’entre-tuent pas.

REF-bis : Il y a de gros trafics qui rapportent beaucoup, beaucoup de fric,
Et quelques gros trafiquants qui ramassent beaucoup,
beaucoup d’argent ;
Avec l’argent de l’héro et l’argent de la coco,
C’est la coco-corruption de la classe poli-politique.
Pendant que certains trafiquants, de très haut très haut niveau,
De drogues dures en tout genre, fournissent tous les créneaux.
La police court après les petits dealers de sensi,
Et n’inquiéte jamais trop les gros revendeurs de pedo.
Le dollar est un passeport pour passer les frontières sans efforts x2

REF
Couplet 1

Action (4:32)

On a plus le temps (2:58)

Parfois pressé par le temps
Parfois pressé par les taxes
L’homo sapiens est pressé
Comme le citron dans la tasse
À la radio c’est mauvais
Oppression dans le sommeil
Se lever et se dépêcher
Oppression dès le réveil
Vas-y ne sois pas en retard
Dans la rue c’est la cohue
C’est la grande course aux dollars
J’ai vu ça à perte de vue
Dans le fast-food tu peux rester
Le fast love va arriver
Robin Hood tu peux appeler
Si tu n’as pas la monnaie
Je trouve que par les temps
Que par les temps qui courent
On a plus vraiment le temps
Le temps de faire l’amour
Toujours pressé par le temps
Toujours pressé par les taxes
l’homo sapiens est pressé
Comme le citron dans la tasse
Quand un abus de vitamines
Lui donne un peu la déprime
Il va au supermarché
Chercher de nouvelles idées
Je trouve que par les temps
Que par les temps qui courent
On a plus vraiment le temps
Le temps de faire l’amour
Dans les dédales éclairés des supermarchés
Sûr qu’il va trouver tout ce qu’il peut espérer
De l’amour en boite, des sentiments en plaque
De la joie liquide et du rêve en pack
Dans les dédales éclairés des supermarchés
N’essayez pas de trouver le rayon des réalités
Vous risqueriez dans un asile d’être pour toujours enfermé
Vous risqueriez dans un asile d’être pour toujours enfermé
Je trouve que par les temps
Que par les temps qui courent
On a plus vraiment le temps
Le temps de faire l’amour

TV Box Office (4:04)

This is the TV The TV box office
Avec l’information je trouve qu’il y a déviation,
Une drôle de mutation nous fait poser les mauvaises questions,
Pour le nouveau jeu TV gagner avec l’info.
Le public en délire est prêt chaque soir à miser gros,
Pour quel événement maintenant allez-vous jouer,
À quelle catastrophe en direct allez-vous assister
Un télex nous annonce qu’une guerre a éclatée,
On réclame le super bingo pour cette partie serrée.
This is the TV box office
Call the TV not the police this is the TV…
Le dernier jeu tél�� bat les records du box office
Directement relié aux voitures de police.
Si un soir le journal est calme rien jamais ne sera factice,
Nous créerons l’événement il y aura 100% de risque
: Combien de victimes pour cet accident attristant,
Pour ce volcan qui s’allume ou ce bateau qui a sombré.
À ma droite on me dit cent, à ma gauche on me dit trois cents ;
Pour le super gagnant super lot une super télé,
Un appel nous fait part qu’une nouvelle émeute a éclatée,
On réclame le super bingo pour cette partie serrée.
This is the TV box office
Call the TV not the police this is the TV……
Le dernier jeu télé bat les records du box office
Si en bas de chez vous il y a un mort ou un cataclysme,
N’appelez pas les pompier n’appelez pas la police,
Téléphonez à la télé en premier vous allez passer
Combien de victimes pour cet accident attristant,
À ma droite on me dit cent, à ma gauche on me dit trois cents;
Je dis qu’avec l’information il y a déviation,
À qui profite cette solution du contrôle par l’aliénation.
À qui profite cette solution,
Du contrôle par l’aliénation.
This is the TV the TV the TV box office . . . . . .
Brother and sister move your ass
and listen
The Jericho’s trumpets

International Reggae Ragga Dub (3:54)

International reggae ragga dub (X4)
Le sound system
Balance la sauce
Les pieds se chaussent
Et se déchaussent
Les hanches balancent
Et se déhanchent
Noires et blanches
Sur la piste de danse
Les odeurs montent des calumets
C’est parti pour la danse de la paix
International Reggae Ragga Dub (X4)
Le MC system balance sa prose
Il est temps pour toi de faire la pause
Même si je sais tout n’est pas rose
Tout arrive à celui qui ose
Si tu as envie de l’inviter
N’attends pas que le show soit terminé
International reggae ragga dub (X4)
Cette nuit ta vie est dans le sound system
Demain t’auras le temps pour tes problèmes
Sur les fauteuils plastiques de l’assedic system
Tu verras dans le fond la vie est un poème
International reggae ragga dub (X4)

Free Style (4:29)

What’s that row what’s that noise
Is it a song with a cause
What’s that row what’s that noise
Do you really know where you goes
Rock rap reggae
It’s a rock rap reggae
Mais quel est ce bruit me dit un mec en costard
Es-tu vraiment sûr d’en tirer des dollars
Catégorie pur et dur ou catégorie tocard
Dis-moi ton concept et j’te dis ce que ça va valoir
Rock Rap Reggae
Rebel music of today
It’s a rock rap reggae
Feed my soul day by day
This is rock rap reggae
Rebel music of today Rock Rap Reggae
Feed my soul day by day
Dabs ce business faut boxer sans trop savoir où taper
Toujours parer les coups sans voir où ils vont tomber
Pas de problème et pas et pas d’obsession
La musique donne à ma vie de good
Vibration
Vibration
J’aime juste vibrer jouer sur le
Free Style
J’aime surtout ce qui me plaît quelque soit
Le style
La musique comme la vie doit être un
Free Style
Free Style for peace

Interlude 1 (1:37)

Rock Rap Reggae
Rebel music of today
It’s rock rap reggae
Feed my soul day by day

Charles Hubert (4:35)

Charles-Hubert était planté là à se demander
Ce qu’il était venu foutre dans cette party
Tous ces jeunes autour de lui étaient bien délurés
Toutes ces filles qui dansaient étaient bien trop sexy
Faut dire que notre ami était un peu coincé
Et qu’au moindre sourire en lui le malaise montait
Faut dire que notre ami était un peu bloqué
Et qu’au moindre regard il se sentait gêné
Pour Charles-Hubert c’était
La première party
Et assis il pensait
La dernière de sa vie
Charles-Hubert ne fumait pas ne buvait pas ne dansait pas
ne rigolait pas
Charles Hubert ne parlait pas ne blaguait pas ne riait pas
ne décoinçait pas
Charles-Hubert était coincé là sur son canapé
Voilà bientôt deux heures qu’il n’avait pas bougé
Dans un geste de courage il finit par se lever
Direction la cuisine pour se restaurer
Si notre ami qui était vous l’avez remarqué
Un peu comme la vertu en lui réincarnée
Il avait pourtant un défaut une ombre à son tableau
Notre homme était de nature un gourmand chevronné
Pour Charles-Hubert c’était
La première Party
Et assis il pensait
La dernière de sa vie
Charles-Hubert ne fumait pas ne buvait pas ne dansait
ne rigolait pas
Charles-Hubert ne parlait pas ne blaguait pas ne riait pas
ne décoinçait pas
Charles- Hubert dans la cuisine trouva un énorme gâteau
Qu’il engloutit d’un trait jusqu’au dernier morceau
Sans même se rendre compte des ingrédients spéciaux
Que contenait la pâte de ce mets encore chaud
Notre ami ne se posait pas trop de questions
Lorsqu’en lui il sentit monter de drôles de vibrations
Devant ses yeux semblaient se définir de nouveaux horizons
Comme l’impression d’entrer dans la quatrième dimension
Pour Charles-Hubert la nuit fut un véritable cauchemar
Aux prises avec des créatures pour le moins bizarres
Il finit par tomber raide sur un canapé
Pour quelques heures de sommeil plutôt agité
Le lendemain à peine fut-il réveillé
Qu’il se jura de ne plus jamais recommencer
Une semaine après il avait presque oublié
lorsqu’il sentit en lui comme une remontée
De nouveaux horizons soudain se dessinaient
Dans la quatrième dimension il était replongé
Pour Charles-Hubert c’était
Une sacrée remontée
Pour Charles-Hubert c’était
Ne jamais oublier
Pour Charles-Hubert c’était
Une sacrée remontée
Pour Charles-Hubert c’était
Ne plus jamais oublier

Babylon It’s Babylon (3:34)

Babylon Babylon it’s Babylon Babylon
Babylon Babylon it’s Babylon babylon
Ne suis pas le chemin du Babylon style
Ne suis pas le chemin ne te mets jamais dans la file
Les voies de Babylon sont à sens unique
Elles sont toutes pavées de mauvais trafics
Cocaïne héroïne narcotique amphétamines
Pistolet automatique élément pour bombe atomique
C’est le temps de l’aliénation de la manipulation
Toujours les mêmes façons d’aveugles ambitions
Pour plus de pouvoir pour plus pour plus de pognon
Corruption pollution demain surpopulation
Un pas de plus dans cette voie ne résoudra sûrement pas
Un pas de plus dans cette voie tous les problèmes ici-bas
Cherche pacifiste révolution pour salutaire évolution
Cherche salutaire révolution pour pacifiste évolution
Babylon Babylon it’s Babylon Babylon
Babylon Babylon it’s Babylon Babylon
Regarde le futur demain est incertain
Une planète béton n’est pas la solution
Des cités à perte de vue où l’on crève de faim
Derrière les panneaux de pub juste la désolation
Ta cervelle aseptisée prête à tout accepter
Plus le droit de penser plus le droit de rêver
Cherche pacifiste révolution pour salutaire évolution
Cherche salutaire révolution pour pacifiste évolution
Babylon Babylon it’s Babylon Babylon
Dis moi quelle est cette société
Où l’on ne parle que de paix
Et où l’on vend plus de canons
Que la Terre ne peut l’supporter
Dis moi quelle est cette société
Où l’on ne parle que de paix
Et où l’on vend plus de canons
Que la Terre ne peut l’supporter
Don’t believe the politicians don’t believe their information
Babylon style is the way of blind ambition
Time of alienation time of manipulation
It’s always the same always the same fashion
I got no solution I got just question
But I believe in soul believe in emancipation
1 2 3 self control of your life
3 4 5 self control on your way
Stay you stay free stay you stay free stay you stay free stay
you stay free

War (3:16)

Interlude 2 (2:14)

Rock Rap Reggae
Rebel music of today
It’s rock rap reggae
Feed my soul day by day

Tour 84 ( 3:42)

Il habitait la tour
La tour quatre-vingt quatre
Tout près de l’autoroute du secteur
Du secteur neuf cent quatre
Il préparait tous les jours
Son bivouac et puis son sac
Il remballait tous les soirs
Son départ et son hamac
Il s’asseyait sur le bord
Sur le bord de l’autoroute
Près du secteur neuf cent quatre
A la bretelle deux mille quatre
En attendant coûte que coûte
Sous la pluie ou par moins quatre
Qu’on l’emmène sur la route
Lui son bivouac et son sac
Il voulait parcourir la savane
Se déplacer de liane en liane
Il voulait
Qu’un chameau qu’un camion l’emmène sur la route
Qu’un bateau qu’un avion l’emmène dans sa soute
Qu’un chameau qu’un camion l’emmène sur la route
Qu’un bateau qu’un avion l’emmène dans sa soute
Tout le secteur neuf cent quatre
À le voir était plié en quatre
Quand de la bretelle deux mille quatre
Il revenait lui et son sac
Mais il avait de l’estomac
Il était sur qu’un de ces quatre
Il prendrait enfin ses cliques et ses claques
Pour enfin quitter ce cloaque
Tous les matins sans répit
Il espérait être pris
Durant ces mois de dépit
Les gens se moquaient de lui
Puis un jour il est parti
Et on ne l’a plus revu
Un jour personne n’a ri
Un jour tout le monde s’est tu
Il voulait parcourir la savane
Se déplacer de liane en liane
Il voulait
Qu’un chameau qu’un camion l’emmène sur la route
Qu’un bateau qu’un avion l’emmène dans sa soute
Qu’un chameau qu’un camion l’emmène sur la route
Qu’un bateau qu’un avion l’emmène dans sa soute
Bien plus tard dans le quartier
Tous l’avaient oublié
Lorsqu’un soir de janvier
Ils crurent tous halluciner
Notre ami était planté
Là dans l’écran de télé
Dans le pays ensoleillé
Dont il avait toujours rêvé
Il voulait parcourir la savane
Se déplacer de liane en liane
Il voulait
Qu’un chameau qu’un camion l’emmène sur la route
Qu’un bateau qu’un avion l’emmène dans sa soute
Qu’un chameau qu’un camion l’emmène sur la route
Qu’un bateau qu’un avion l’emmène dans sa soute

Fight Back (3:28)

T’occupe pas de ce qu’ils disent ou font
Quand ils te donnent un coup de blues
Soigne ta gauche soigne ta droite
Jamais ne tombe
Jamais ne sombre
Fight back
Come back
Prends toi en main
Ne tourne pas le dos
Fais ton chemin
Ne sois pas idiot
Soigne ta gauche soigne ta droite
Jamais ne sombre
Jamais ne tombe
Fight back 000
Come back
I said fight back 000
Come back
T’occupe pas de ce qu’ils disent ou font
En toi tu trouveras toutes les solutions
Laisse pas passer les mauvaises vibrations
Regarde du côté des nouveaux horizons
T’occupe pas de ce qu’ils disent ou font
Les laisser te blesser c’est leur donner raison
Soigne ta garde, à toi de toute façon
D’être prêt pour le show et d’en avoir raison

Ragga Dub (3:30)

Conclude (1:47)

Rock Rap Reggae
Rebel music of today
It’s rock rap reggae
Feed my soul day by day

Bad Time (4:16)

He’s living in a nowhere town
Just waiting for the countdown
Everyday he’s going down
To call at the pub for a quick one for a quick one (quick one)
He knows all the rules of the game
The cops on his back know his name
Don’t waste time sonny
You’re going to do nothing tonight only to die
Are you straight for the last one a quick one
He’s living in a bad time
he’s living in a rag time
It’s always bad time for him
Never for the firm the firm the firm the firm
Don’t worry a guy said on the radio
World war three ruled out your problems
You leave so soon your ghetto
To lose your life in a war games war games
He’s living in a bad time
He’s living in a rag time
He’s on the dole. fuck the firm
Cause they still self their guns
He’s living in an unemployment town
Just waiting for the countdown
Everyday he’s going down
To call at the pub for a quick one (quick one )
He knows all the rules of the game
The cops on his back know his name

Coloradotroy (Colorado Banjo) (0:54)

 

Retombées Presse


 

SKANEWS – N°14 – Décembre 1994

Autant le dire tout de suite, ce deuxième album est très bon, les compositions des Éjectés tiennent la route, malgré des chœurs féminins pas géants et un accent anglais parfois limite. Les textes sont toujours aussi bons, la patate est bien présente, les cuivres aussi, même Si le tempo sur l’ensemble du CD s’est ralenti par rapport au premier album. Les deux reprises (War et Fight Back) rendent bien et les deux bonus tracks sont destroy à souhait! Bravo les mecs, vous avez bien négocié votre virage! Un disque à mettre en bonne place dans votre discothèque. J-Pierre

ROCK & FOLK – N°330 – Février 1995

Après trois ans d’absence, les Éjectés sont de retour.
Je les croyais bel et bien disparus après un premier album sympa et des concerts énergiques qui n’avaient malheureusement suscité qu’un intérêt public mitigé. Il n’en était rien, et ces grandes vacances devaient leur être nécessaires pour concocter une nouvelle formule musicale et scénique. Placés sous haute influence jamaïcaine, ils ont délaissé le meltingpot de leurs débuts et seules quelques rares poussées hardcore viennent témoigner de leurs amours de jeunesse. Le recentrage raga leur va fort bien: textes engagés (tradition protest songs oblige) pour célébrer la rébellion des Brothers, rythmiques moelleuses, cuivres et chœurs séduisants, guitares et claviers frétillants. S’il ne dédaigne pas les pauses, leur reggae est en général bien enlevé, avec des éclats bien syncopés (« TV box Office ») et des ouvertures bienvenues (« On n ‘a Plus le Temps », entre ragga et tradition française). En prime, ils se paient le luxe de réussir une adaptation des mythiques Basement 5, « Fight Back » (Dennis Morris leur fera-t-il des photos gratos?).
Conclusion, leur métamorphose est parfaitement accomplie: un espoir du rock français est devenu un espoir du ragga français. Et nul ne perd au change. H.M.

ROCK HARDI BABY – Avril 1995

Riches de leurs nombreux concerts et tournées, les Éjectés ont apporté de nouvelles mixtures à leur chaudron musical. Au « Rockskaroots » s’est ajouté le raggamuffin et quelques épices exotiques sous forme de jolis chœurs féminins. Avec une heure de musique, interludes, dubs, morceaux en bonus… « Ragga Protest Songs », leur second album, peut paraître un peu fouillis et inégal mais au final se révèle un disque riche en bonnes chansons: « Fight Back », »International Reggae Ragga Dub » , « TV Box Office » pour ne citer que mes préférés.

L’AFFICHE – N°19 – Novembre 1994

Les Éjectés sont désormais libérés du carcan réducteur « ska rock fun », dans lequel ils s’étaient enfermés en 90 avec leur premier album (« Glauque City Tej »). La musique et le son respirent enfin, les cuivres sont chauds, la basse vibre, les deux chanteurs/toasters sont soutenus par quatre voix féminines dans le rôle des chœurs sexy. Un vrai orchestre Ragga-Rock!
Une dizaine de morceaux décapants, idéaux pour donner à vos soirées des allures de sound-systems (« International Reggae Ragga Dub », « Ragga Protest Song, « Babylon it’s Babylon ») ou faire danser sans retenue les agités (« TV Box Office », « War », « Bad time »).

Cet article Ragga Protest Songs est apparu en premier sur Site officiel de Steff Tej & Éjectés.

]]>
/en/album-ragga-protest-songs-2/feed/ 0
Gangsta Skanka /en/album-gangsta-skanka-2/ /en/album-gangsta-skanka-2/#respond Fri, 11 Mar 2016 18:02:40 +0000 http://ejectes.com/?p=530 Gangsta Skanka Année de production : 1997 Réédition : 2000 Nombre de pistes : 15 Acheter Retour aux albums   Liste des titres :   Raggacronyme (3:15) Je suis né au C.H.U. À côté d’une Z.U.P. J’ai été au C.P Quitté avant le L.E.P. Sûr que dans mon C.V Y’aura jamais le B.A.C. Sûr que dans mon C.V Y’aura jamais le B. E. P. Je n’ai pas le profil V.R.P Je n’ai pas le style P.D.G. Pas de porte flingue à mon Q.G. Je ne travaille pas pour les R.G. Je vis en P.C.V. De C.E.S. en T.U.C. Patiente aux A.S.S.E.D.l.C. Pointe à l’A.N.P.E. Je prends pas le T.G.V. J’ai pas la T.V J.V.C. La facture E.D.F. Relève de la S.F Je me sens un peu perdue, Au milieu de tous ces M.O.T.S. Je lance un S.O.S. à mon A.S. Pour ne pas finir en Q.H.S. Je suis né au C.H.U. À côté d’une Z.U.P. Je vis en P.C.V De C.E.S. en T.U.C. D’après la S.O.F.R.E.S. M’explique t’on chez mon A.S. À la fin de mes droits C.A. F. J’aurai la mention S.D.F. Bad Boy (3:30) Il a vu tous tes films avec Al Pacino. Dans la rue il marche

Cet article Gangsta Skanka est apparu en premier sur Site officiel de Steff Tej & Éjectés.

]]>
Jaquette de l'album Gangsta Skanka - 2000

Gangsta Skanka

Année de production : 1997

Réédition : 2000

Nombre de pistes : 15

 

Liste des titres :


 

Raggacronyme (3:15)

Je suis né au C.H.U.
À côté d’une Z.U.P.
J’ai été au C.P
Quitté avant le L.E.P.
Sûr que dans mon C.V
Y’aura jamais le B.A.C.
Sûr que dans mon C.V
Y’aura jamais le B. E. P.
Je n’ai pas le profil V.R.P
Je n’ai pas le style P.D.G.
Pas de porte flingue à mon Q.G.
Je ne travaille pas pour les R.G.
Je vis en P.C.V.
De C.E.S. en T.U.C.
Patiente aux A.S.S.E.D.l.C.
Pointe à l’A.N.P.E.
Je prends pas le T.G.V.
J’ai pas la T.V J.V.C.
La facture E.D.F.
Relève de la S.F
Je me sens un peu perdue,
Au milieu de tous ces M.O.T.S.
Je lance un S.O.S. à mon A.S.
Pour ne pas finir en Q.H.S.
Je suis né au C.H.U.
À côté d’une Z.U.P.
Je vis en P.C.V
De C.E.S. en T.U.C.
D’après la S.O.F.R.E.S.
M’explique t’on chez mon A.S.
À la fin de mes droits C.A. F.
J’aurai la mention S.D.F.

Bad Boy (3:30)

Il a vu tous tes films avec Al Pacino.
Dans la rue il marche comme Robert de Niro.
Avec une moto il se prend pour Marlon Brando.
Le Bad boy dans le quartier n’était pas un cadeau.
Bad boy, bad boy, bad boy!
Il ne porte pas de gun, ne porte pas de couteau,
Ne fait pas dans la coco et pas dans la pedo.
Il est toujours on the run en passant au bistrot,
Le bad boy dans le quartier est un grand mafioso.
Bad boy, sous le soleil de Miami.
Bad boy, avec une fille à Paris.
Bad boy, pour la mafia en Italie.
Bad boy, ne te fais pas de soucis.
Non, pas de souci pour le Bad boy.
Le bad boy tous les matins regarde la météo,
Pour savoir ce qu’il va pouvoir se mettre sur le dos.
Il a un carnet d’adresse rempli de numéros,
Mais à toutes ses maîtresses, il préfère Columbo.
De Silvester il n’a pas les pectoraux,
Mais il a le regard à la façon Rambo.
Il porte du XL pour planquer ses abdos,
Le Bad boy tout petit n’était pas un cadeau.

Don’t Bogart That Joint (3:03)

Don’t Bogart that Joint, don’t Bogart that Joint
Sur les coups des deux heures et demie,
Au moment fort du show se vidaient les demis,
Monsieur Meji était assis sur le rebord d’un ampli,
Assis, assoupi, assoupli, les lèvres coincées sur un kesti.
Je sais que c’est pas une vie,
De faire le con toutes les nuits.
Assis, assoupi, assoupli, les lèvres coincées sur un kesti,
Je sais que c’est pas une vie
de faire le con toutes les nuits,
De décharger, de tout monter, de balancer et de jouer,
De démonter de recharger et de temps en temps de bouffer.
Il a tellement d’étoiles l’hôtel qui nous attend ce soir,
Il a tellement d’étoiles qu’ils les ont planquées sous le comptoir.
Dans la salle enfumée, les lumières allumées,
Nous donnaient le signal qu’il fallait écourter la soirée.
Tout le bar pogotait sur les beats reggae,
Et la bière s’écoulait à flot dans les gosiers.
La sono rendait l’âme sous les skanks des claviers,
Mais le show était à son point de loin le plus haut,
Les basses ramassaient, les aigus fusillaient,
Mais le show était à son point de loin le plus chaud.
Pass me the pipe, pass me the Pipe…

No Coke No Dope (3:53)

De ma vie tous les jours,
Je veux rester le M.C.
Avec un total control
Je veux gérer mes envies.
Pas de tics pas de tocs,
Même si je quitte la piste.
Pour le statut de mes veines,
J’ai la tactique tankiste.
Pas de coton dans la cuillère,
Pas de poison dans mes artères,
Pas de coton pour mon cerveau,
Pas de couteau dans les che-pos,
Pas de flic dans les baskets,
Pas de fix dans les toilettes,
Pas de prison, pas de matons,
De télévision sous cachetons.
No coke no dope
Pas de compte â régler,
De dealers à éviter,
Pas de séjour en H. P.,
De garde à vue prolongée,
Pas de citron dans la cuillère,
Pas d’éther pour calmer les nerfs,
Pas de malaise, pas de poussière,
Pas l’air de ne pas avoir l’air.
Pas de coco dans mes narines,
Amphétamines et cocaïne sont les mamelles de la déprime.
No coke, no dope,
Pas de pe-do dans mes pipe lines,
Amphétamines et cocaïne sont les mamelles de la déprime.
L’asepsie cérébrale passe par la seringue,
Moins efficace qu’une balle, plus insidieux qu’un flingue.
Dis toi qu’au fond du trou, sourde sera la jungle.
Les revendications n’ont pas cours chez les dingues.
Pas de chemin tout tracé,
Pas de destin scellé,
Par l’aiguille plantée,
Entre les doigts de pieds.
Pas de coton dans la cuillère,
Pas de poison dans mes artères,
Pas de coton pour mon cerveau,
Pas de couteau dans les che-pos.

Soul Vibrations (4:15)

Everybody, everybody move, Everybody, everybody groove
Faites le choix de votre partenaire,
C’est un pas en avant et un pas en arrière,
Entrez dans la danse, entrez dans la transe,
Entrez dans le pouvoir, dans le pouvoir des sens.
La sono travaille dans les bonnes fréquences,
Mets ton esprit sur la bonne impédance,
La musique te donne la bonne cadence,
Bouge ! Délivres toi de tes souffrances !
Quelle que soit ta couleur, quelles que soient tes humeurs,
On a tous dans le corps le même sang, le même coeur.
Je ne suis qu’un émetteur qui essaie d’être à l’heure.
Difficile labeur par ces temps de douleur.
La musique, langage universel,
N’a pas besoin de castes, pas besoin de querelles,
En pratique, quelle que soit la chapelle,
Le bon et le mauvais représentent un large panel.

Odile (4:36)

Je te rends ton sac et tes larmes de crocodile, Odile.
J’ai vidé le mien et me sens beaucoup bien.
Je reprends mon arc et mes livres de Buff Alo Bill,
J’arrête de jouer à tes jeux de crétin.
J’ai mis mon blazer et mes chaussures de ville, Odile.
Il n’y a dans mes poches que mes mains.
Je suis reparti pour une nouvelle vie civile,
Demain je ne serai plus des tiens.
T’es difficile, tellement difficile, Odile,
C’est difficile, tellement difficile.
Je te rends les clés de ton automobile, Odile.
Je te laisse mon vélo et mes patins.
Tu vivras sûrement beaucoup d’autres idylles, Odile.
Et de moi tu ne garderas jamais rien.
Comme Robinson je repars dans mon île, Odile.
Tes coups de téléphone n’y pourront rien.
Je m’envelopperai dans la fierté de mon exil,
Et tu n’y pourras plus jamais rien.
Je te rends ton sac et tes larmes de crocodile, Odile.
J’ai vidé le mien et me sens beaucoup bien.
Je suis reparti pour une nouvelle vie civile,
Demain je ne serai plus des tiens.

Wild Thing (4:32)

Gangsta skanka (2:21)

A lot off (3:51)

Le soleil tape dur sur nos têtes,
D’une folie que rien n’arrête.
L’argent tout puissant règne en maître
Et que sa volonté soit faite!
On vit au rythme des moteurs,
La pression explose les compteurs,
Encore une petite erreur,
Parti pour la grande peur.
A lot of,a lot of mercy.
A lot of, for everybody.
A lot of, a lot of mercy.
A lot of, to everybody.
Rien n’arrête les bulldozers,
Semant la civilisation.
Ni Amazonie, ni désert!
Pour nuire à cette réputation,
Petit à petit le monde se resserre.
Murs de béton, incidents nucléaires,
Du bas de notre nouvelle ère,
On est en train de préparer l’enfer.

Abri 56 (3:21)

Je vis sous l’abri cinquante six,
De la ligne de bus huit cent quatre vingt dix,
Tout près du parc de la gare de transit,
Voila bientôt deux ans que j’y habite.
Le jour, je regarde le balai des taxis,
Le soir venu, celui des travestis.
Autour de l’abri de bus cinquante six,
Il y a de la vie de jours comme de nuit.
J’ai trouvé en ce bas monde,
J’ai trouvé, j’ai trouvé mon oasis,
J’ai trouvé en ce bas monde,
L’ai trouvé sous l’abri cinquante six.
J’ai laissé femme et tourments,
Ou bien c’était peut-être eux,
Il y a tellement longtemps,
Dans cet hiver rigoureux,
Abandonné comme un chien,
Qui n’amuse plus les enfants,
Délaissé par les miens,
Sur un autoroute blanc.
Maintenant le blanc je le bois,
Jusqu’à ce qu’il n’en reste pas.
Bouteille de verre pour bouteille de chair,
Maintenant le blanc est en moi.
Et n’en partira pas,
Bouteille de verre contre bouteille de…
Tous les six mois ils viennent me chercher,
Les gentils gens de la brigade cent six.
Un camion blanc m’emmène à leur foyer,
lIs me passent au Karcher, me lavent mes tennis.
Ils me ramènent le lundi matin,
Un slip tout neuf et le ventre plein,
Barbe et cheveux coupés, pull et chaussures lavés,
Je réintègre régulièrement mes quartiers.

Hip Hop Reggae (3:04)

We come from Limoges, little Kingston
Où parait-il la locale foisonne.
We come from Limoges, little Kingston,
Du terrain vague à côté de la zone.
Les odeurs montent des calumets,
C’est parti pour la danse de la paix.
To the hip, to the hop,
To the hip-hop reggae!
On aime le voyage, les basses qui résonnent,
Balancez le moove, balancez le groove.
Le hip hop reggae combat Babylone.
Pour sauver la planète et la couche d’ozone,
La tribu parcourt le pays,
De ville en ville, plante le tipi.

Le balai (3:33)

Quand le bal est…
Des perles de sueur s’accrochent sur les murs.
Mégots écrasés, semelles de chaussures,
La salle vide, l’éclairage blafard,
Racontent chaque soir une nouvelle histoire.
Racontent chaque soir une nouvelle histoire.
Quand le bal est..
Quand le bal est terminé ; balais pas encore passé.
Les odeurs d’alcool, les odeurs de fumée,
Les pièces de monnaie, les papiers déchirés,
Racontent chaque soir une nouvelle histoitre.
Racontent chaque soir une nouvelle histoire
Quand le bal est terminé.

Ragga Protest Song 2 (3:24)

Bad Boy – Dub Version (4:02)

Shadow (3:18)

Shadows cross my life,
Like clouds in the sky.
The Sun gives them life,
Shadow’s my life.
Shadow
In the cold winter,
Shadow’s like a coat.
In the hot summer,
Shadow’s not my fault.

 

Retombées Presse


 

GUITAR PART – Mars 2000

Voilà plus de dix ans que les Ejectés les « Tèj’ » pour les intimes) tâtaient du terrain, en indépendants. En rejoignant enfin une grosse structure, ces furieux représentants du rock-ragga-reg-gae-ska-dub comptent bien faire découvrir leur musique ensoleillée au plus grand nombre. Il faut dire que le combo limougeaud s’est déjà forgé une solide réputation festive sur scène. les atouts principaux de ce « Gangsta Ska » sautent aux oreilles : un groove précis et sans concessions (la basse est pour le moins bavarde), et surtout, des arrangements très originaux qui constituent la marque de fabrique Ejectés : les chœurs féminins sont bien sentis, et la section de cuivres se taille une part de lion dans le succès de l’album.Histoire de pinailler, permettons-nous de trouver certaines compos un peu » convenues « » par rapport aux inévitables tubes que sont Bad Boy, et la reprise fondante de Wild Thing, des Troggs. Mais globalement, pour tout amateur de reggae (allez, soyons réducteur !), voici la sortie incontournable d’un des groupes précurseurs du genre, et en tout cas, acteur principal de son renouveau ces dernières années. Olaïve

L’HUMANITÉ HEBDO

Le reggae made in France commence enfin à être reconnu. Depuis dix ans, les Ejectés effectuent un véritable travail sur le terrain : nombreux concerts, interventions en milieu associatif, ancrage dans les banlieues… Leurs textes (en français), engagés, prennent le soleil au gré de rythmes jamaïcains, mais avec une touche personnelle. Le ska se laisse décoiffer par une belle section de cuivres, tandis que le rocksteady se plaît à mettre l’accent sur l’énergie rock. Mad Professor, qui a remixé Bad Boy, apporte son célèbre cachet dub. Au total, un disque pas si déjanté que ça, mais à la fraîcheur verdoyante et salutaire. F.C

L’AFFICHE – Avril 2000

ÉJECTÉS « Gangsta Skanka » (Tôt Ou Tard/Warner)

Le monde du business et de la promo est vraiment impénétrable : comment se fait-il que l’album des Ejectés ait attire si peu d’attention quand il est sorti fin 1997 alors qu’aujourd’hui il fait -à juste titre – parler de lui ? Est ce parce qu’entre temps on a pris un peu plus au sérieux le rythme du reggae lorsqu’il est mis à la sauce française ? Pas impossible. En tout cas, tant mieux pour Les Ejectés qui voient enfin récompensés dix ans d’efforts et des centaines de concerts, forcément dans la joie et la bonne humeur, voire même dans un certain bordel ! Un groove naturel et omniprésent, une touche de reggae, ragga, un peu de soul et de rock, beaucoup de cuivres, ce groupe de limoges est sur. tout déjanté. Il suffit d’écouter « Raggacronyme » ponctué de VRP, ANPE. CHU, ZUP et autres singles pour s’en douter, avant d’avoir confirmation avec « Bad Boy » (et sa version dub faite par Mad Professor) chanté d’une voix aussi sérieuse que celle de Nathalie (la voix de Billy The Kick). Pas de prise de tête en perspective, juste de la bonne musique : reconnaissons-le, ça fait du bien ! Bertrand Lavaine

ROCK & FOLK – Mars 2000

Depuis plus d’une décennie, les Ejectés de Limoges se sont taillé une solide réputation scénique en écumant l’Hexagone et en multipliant les premières parties. Mais, malgré une discographie conséquente, ils n’ont jamais réussi à se faire connaître au-delà du circuit indé. Et pourtant, ayant évolué très tôt d’un rock festif sous influence Mano Negra au ragga, ils auraient pu bénéficier de la vogue actuelle des musiques sous influence jamaïcaine. Leur dernier album (« OO7 ») un peu bancal n’étant pas parvenu à focaliser l’attention, leur nouvelle maison de disques a décidé deressortir leur meilleur disque à ce jour, paru en 1997. L’excellente impression produite à l’époque se confirme. Les quatorze chansons proposées évoluent plaisamment entre ska cuivré et reggae aéré. La voix est suave, les chœurs restent toujours pertinents et la maîtrise instrumentale du big band de Limoges est à la hauteur des mélodies agréables et des refrains futés qui portent les morceaux phares. Ce disque qui n’a pas pris une ride mérite donc beaucoup mieux que sa diffusion confidentielle de l’époque. H.M.

ROCK SOUND – Février 2000

Les Éjectés ne sont pas nés de la dernière pluie. Ces Limougeauds existent depuis plus de dix ans, et ne sont pas étrangers au succès de la vague ska- reggae qui sévit depuis trois-quatre ans en France avec des groupes comme la Ruda Salska, Zebda ou Tryo. C’est que les Éjectés, mine de rien, ont déjà effectué plus de 700 concerts, et sont des premiers en France à avoir réalisé des connivences entre reggae, ska, funk, et punk avec leurs fameuses » ragga-protest-songs »(dont un tube de ce nom sur l’album de 1994, et une nouvelle version sur « Gangsta Skanka »). Les Éjectés n’ont pas besoin d’y aller dans la gaudriole et dans la rigolade si souvent inhérentes aux sons ska pour faire dans la qualité. Capables de donner à leurs chansons (car ce sont bel et bien des chansons) des accents dramatiques mâtinés de dub (Mad Professor est responsable de l’excel lent mixage de l’album et n’en est pas à sa première collaboration avec eux), leur retour promet un prolongement du mouvement ska et reggae français, et apportera peut-être un vent d’originalité à ses productions. C’est tout le mal qu’on lui souhaite. Thomas Vandenberghe

SKANEWS – N°46

J’ai déjà parlé maintes fois de ce disquc dans Skanews, mais franchement, il fallait vraiment que j’en remette une couche ! L’occasion est trop belle, puisque ce disque paru sur le label des Ejectés en 1997 vient d’être réédité par Warner. Le groupe va plus loin que les autres avec ce disque. En effet, si la plupart des groupes venant de signer une licence sur une major se contentes de rééditer leur album en copie conforme (même pochette, mêmes morceaux), Ejectés sort les griffes en offrant un nouvel habillage (somptueux digipak) et plusieurs titres avec un mixage tout neuf. « Gangsta Skanka »‘ est un album révolutionnaire ! Et je dirais même plus, Ejectés est un groupe révolutionnaire ! Après voir inventé le Rockskaroots il y a plus de 10 ans, les gars de Limoges ont bourlingué dans tous les coins de l’Europe (700 concerts au compteur) et ont enregistré cet album fabuleux Le son est nickel chrome, Mad Prof est derrière les manettes sur certains titres, et la magie est totale. On passe du Ragga au Ska en passant par des notes Reggae, Funk et Soul. Ejectés est un groupe complet qui ne reste pas borné à un style. Ejectés est sans conteste l’un des meilleurs groupes français actuel, tant au niveau de sa musique, de ses mélodies et de ses textes. On passe des galères rencontrées par tous les groupes, « Don’t Bogart That Joint », à la prise de conscience anti-dope, « No Coke No Dope » en passant par les sans-abri, « Abri 56 », l’anti-racisme-connerie, « Ragga Protest Song 2 » et le tube « Bad Boy ». Le seul groupe précurseur du . mouvement Ska-Reggae en France encore en activité aujourd’hui, est toujours bien dans la place ! « Gangsta Skanka » mérite 100 fois d’être disque d’or, définitivement ! J-Pierre

SORTIR ICI – Février/Mars 2000

Contrairement aux apparences, les Éjectés ne nous arrivent pas tout droit des Caraïbes mais de Limoges. Malgré cela, leur musique très exotique n’est pas directement issue du terroir limousin. Ce groupe nous délivre des sonorités à dominante ragga mais aussi hip hop ou bien encore soul, en bref un cocktail savamment dosé qui s’agrémente de voix féminines présentes à chacune des partitions. Si le son se veut festif avec saxo, trombone et trompette, les textes méritent qu’on leur prête une oreille attentive. Ainsi, « Ragga-cronyme » joue avec les mots et les abréviations (comme son nom l’indique) et laisse poindre avec ironie les failles d’un système qui porte en lui ses propres contradictions tout en affirmant, sans détours, que le hip hop reggae combat Babylone (Hip Hop Reggae). Si des mélodies se dégage un optimisme à toute épreuve, les textes contrebalancent ces sonorités par leurs thématiques de révolte à l’émouvante sincérité. L’excellent « Ragga Protest Song » porte ainsi la substance de leur vision désenchantée du monde « Le dollar est un passeport pour passer les frontières sans efforts ».

RADIKAL – N°16 – Février 1998

Après « Glauque City Tej » (90) et « Ragga Protest Songs » (94), le tout récent « Gangsta Skanka » démontre avec force que les Éjectés n’ont rien perdu de leur énergie. Pas de souci donc, Limoges est toujours branchée sur la bonne fréquence. Mettant de côté le vocabulaire et l’imagerie rasta, Steff Tej et sa bande préfèrent ne garder qu’une approche strictement musicale du reggae, et ça leur va bien. Pas de mysticisme, pas de décor à la Kingston, pas de cliché, pas de clonage, juste de la bonne humeur, chaleureuse et débordante. Car les Éjectés transpirent, se défoncent et jouent, vraiment. Derrière « Don’t Bogart that Joint », « Hip-Hop Reggae » ou « Soul Vibration » se cachent des rythmiques sautillantes, rapides, des cuivres bien « lustrés », des guitares funky ou encore des intonations soul. Bref l’esprit de la maison est ouvert, pourvu que ça se mélange et pourvu que ça se mélange bien. La drogue (« No Coke No Dope »), les sans-domicile (« Abri 56 »), la liberté-amère?- (« 0dile »), les thèmes sont divers, traités avec justesse et souvent avec humour. Entre le style parodique (mais respectueux) du style sing-jay façon Eek-A-Mouse (« Bad Boy ») et cette ambiance jazzy, nocturne et enfumée qui flotte sur le titre « Le Balai’, Il existe à priori un fossé. Le reggae à la française des Éjectés le franchit sans complexe.
Sans complexe et sans fausse note. A votre tour d’être ouverts. S. Faure

SKANEWS – N°33 – Septembre/Octobre 1997

« Gangsta Skanka » est un album parfait! Le digipack est somptueux, le son irréprochable et les titres formidables. Les Ejectés prouvent qu’ils sont dignes d’être l’un des plus grands groupes français tous styles confondus. Leur cocktail Ragga/Soul/Funk/Reggae fait mouche à chaque fois. « Hip-Hop Reggae », « Don’t Bogart that Joint » ou « Bad Boy » sont de véritables tubes en puissance (radios! bougez-vous un peu et diffusez-nous ces bonnes vibrations…). Il y a même un ska d’enfer aux cuivres chaleureux (« Gangsta Skanka »), une bonne nouvelle version de « Ragga Protest Song » et un dub de folie « Bad Boy Dub ». Steff Tej a le don de composer des mélodies accrocheuses (mais jamais racoleuses) et d’y placer des textes qui ont vraiment du sens, tout en manipulant à merveille la langue française. Ajoutez à cela une rythmique basse/batterie irréprochable, une guitare qui sait être douce ou tranchante, un clavier jamais envahissant qui fait toujours ce qu’il faut quand il le faut, des choeurs « poumons d’acier », des cuivres puissants et chaleureux, un ingénieur du son qui connait son boulot, et un chanteur qui sait chanter et toaster et vous aurez un disque d’exception qui mériterait de devenir disque d’or! La meilleure chose que j’ ai entendu en France cette année avec Rude Boy System et Improvisators Dub ! Jean-Pierre

BUZZ – N°23 – Novembre/Décembre 1997

Et voilà le troisième album des Éjectés. Les Éjectés, leurs cuivres ravageurs, leurs délicieuses choristes, leur reggae gorgé de ska, de soul, de ragga. Bon, en un mot comme en cent, les Éjectés, qui vont bientôt fêter leurs dix ans d’existence, sont une des meilleures machines à groover de l’hexagone. En quatorze titres, Gangsta Skanka prouve et confirme magistralement tout cela. Une tournée permettra de vérifier ces dires.

LE MAG’ – N°16 – 12 décembre 1997

Il faut impérativement soutenir ce groupe. Il le mérite, car il porte haut les couleurs de la scène électrique limougeaude. Mais en fait, c’est bien l’oreille du spécialiste qui a parlé avant tout. Cet opus, « Gangsta Skanka », est excellent. Les Éjectés, les Tej pour leurs fans, ont produit, techniquement, un album d’un cran supérieur au précédent. Mais ce sont surtout les nouveaux horizons musicaux qu ils explorent qui retiennent l’attention. Ca fleure bon le reggae, le ragga, le jazzy-rock, et toutes les dérives plus ou moins « fusion » de ces styles rythmés.
Bref, c’est un grand cru. On vous encourage donc à les applaudir sur scène: ils sont en tournée partout en France et en Europe jusqu’à fin décembre. Gérard Monseigneur

ON @ FAIM – N°3 – Novembre 1997

Limoges n’est pas Kingston, pourtant il faudra vous y faire: on y pratique le reggae, le ska, la soul et le ragga.
Les Éjectés, depuis 1988, se battent pour imposer leur machine à groove. Un mélange personnel de ska-reggae qui évolue au fil des années et des concerts: en 8 années de tournées plus de 600 concerts (!) en France bien sùr, mais aussi dans une bonne partie de l’Europe.
Les Éjectés sont des gens qu’on aime bien et qui mêlent textes fun avec textes à teneur revendicative (antiraciste et antifasciste), ce qui ne gâche rien.

Ce troisième album (« Gangsta Skanka » distribué par Média 7) est dans la parfaite lignée de « Ragga Protest Songs », avec un travail trés soigné dans la production, les cuivres bien maitrisés (parfois rythm n’ blues) et les chœurs. Ça attaque d’ailleurs très fort avec 3 tubes potentiels « Hip-Hop Reggae », curieux mélange de ska et de soul, « Bad Boy » qui pourrait passer en radio sans problème et dont on retrouve un dub trafiqué par Mad Professor peut être pas au meilleur de sa forme mais très convenable, et « No Coke No Dope » qui vaut le détour. Après un peu de repos avec un reggae très cool, « Odile », légère reprise des hostilités avec un mélange ska- ragga « Dont Bogart That joint » et « Raggacronyme » où pour ma part j’aurai mis un peu plus de basse. Une très bonne et étonnante reprise, « Wild thing », de Chip Taylor et des Troggs (vous n’étiez pas nés) en reggae, puis quelques morceaux plus groove, notamment « Soul Vibration » mélange soul-funk avec chant rap très bien fait, par contre « Abri 56 » sonne trop variété. Avec « Gangsta Skanka » on retrouve un ska joyeux avant de se quitter avec un titre jazzy « Le Balai » et une reprise « Ragga Protest Song 2 » de l’album précédent, carrément d’enfer et plus dur. Voilà pour le disque, les Éjectés avec la sortie de cet album font une méga tournée de 2 mois et demi, à travers la France (comme vous ne risquez pas de voir un clip des Éjectés sur M6 ou de les entendre sur Skyrock allez les découvrir et discuter avec eux) et en Allemagne, Pologne et République Tchèque. Pour les projets, ça se passe à l’étranger avec une compil des meilleurs titres des trois albums à sortir en Espagne sur le label Al-leluia de Barcelone, un maxi en Pologne et en République Tchèque, ainsi que des projets d’enregistrements pour de futurs maxis. Les Éjectés n’arrêtent pas, ils sont suivant la tournée entre 7 et 10, et ça marche plutôt bien.

ROCK HARDI BABY – Mars 98

Qui est une vraie bande de jeunes? Qui met de l’ambiance dans les champs de mines et les restaurants Flunch? Ce sont eux… Les Éjectés, toujours sur la route, toujours en transe, jouant une musique de plus en plus dense, forte, jouissive, permissive, évidente… Ce Gangsta, on peut l’offrir à un kid de six piges comme à un trentenaire en bordée de salon. On sait bien que l’anniversaire va tourner à l’émeute dès que la grosse voix de Steff Tej va surgir de l’ampli vibrant et balancer son groove irrésistible en flirtant avec les basses, guitares et tambours des zicos zingueurs qui l’accompagnent.

A.D. 491 – N°24 – Février 1998

Après des débuts plutôt Rockskaroots (1er album Glauque City Tej), ces limougeauds d’Ejectés ont choisi leur camp en optant pour le ragga-dub. Aujourd’hui, naissance de leur 3ème album Gangsta Skanka, parfaite illustration d’une maturité acquise au fil des années, à cotoyer sur scène des Rita Marley, Specials et autres Last Poets. Excellente qualité de cet album enregistré au Chalet (à Bordeaux); rythmique groove imparable, sorte de cocktail soul-funk-ragga-ska, qui mèle chaleur des cuivres et douceur des choeurs; le tout porté par des textes percutants. Le résultat est bien sùr 100% ragga dub et met des fourmis dans les jambes et la joie au coeur. A noter leur Bad Boy remixé par un certain Mad Professor aux studios Ariwa de Londres! Les Ejectés ont su sortir des sentiers battus et imposer leur style en faisant un ragga dub vivant à la sauce maison. Gangsta Skanka mérite de s’écouter et peut en surprendre plus d’un ! Anne Huguet

Cet article Gangsta Skanka est apparu en premier sur Site officiel de Steff Tej & Éjectés.

]]>
/en/album-gangsta-skanka-2/feed/ 0
Live at Home /en/album-live-at-home-2/ /en/album-live-at-home-2/#respond Fri, 11 Mar 2016 18:01:26 +0000 http://ejectes.com/?p=528 Live at Home Année de production : 2001 Nombre de pistes : 20 Acheter Retour aux albums   Liste des titres :   International Reggae Ragga Dub (3:54) International reggae ragga dub (X4) Le sound system Balance la sauce Les pieds se chaussent Et se déchaussent Les hanches balancent Et se déhanchent Noires et blanches Sur la piste de danse Les odeurs montent des calumets C’est parti pour la danse de la paix International Reggae Ragga Dub (X4) Le MC system balance sa prose Il est temps pour toi de faire la pause Même si je sais tout n’est pas rose Tout arrive à celui qui ose Si tu as envie de l’inviter N’attends pas que le show soit terminé International reggae ragga dub (X4) Cette nuit ta vie est dans le sound system Demain t’auras le temps pour tes problèmes Sur les fauteuils plastiques de l’assedic system Tu verras dans le fond la vie est un poème International reggae ragga dub (X4) Don’t Bogart That Joint (3:03) Don’t Bogart that Joint, don’t Bogart that Joint Sur les coups des deux heures et demie, Au moment fort du show se vidaient les demis, Monsieur Meji était assis sur le rebord

Cet article Live at Home est apparu en premier sur Site officiel de Steff Tej & Éjectés.

]]>
Jaquette de l'album Live at Home - 2001

Live at Home

Année de production : 2001

Nombre de pistes : 20

 

Liste des titres :


 

International Reggae Ragga Dub (3:54)

International reggae ragga dub (X4)
Le sound system
Balance la sauce
Les pieds se chaussent
Et se déchaussent
Les hanches balancent
Et se déhanchent
Noires et blanches
Sur la piste de danse
Les odeurs montent des calumets
C’est parti pour la danse de la paix
International Reggae Ragga Dub (X4)
Le MC system balance sa prose
Il est temps pour toi de faire la pause
Même si je sais tout n’est pas rose
Tout arrive à celui qui ose
Si tu as envie de l’inviter
N’attends pas que le show soit terminé
International reggae ragga dub (X4)
Cette nuit ta vie est dans le sound system
Demain t’auras le temps pour tes problèmes
Sur les fauteuils plastiques de l’assedic system
Tu verras dans le fond la vie est un poème
International reggae ragga dub (X4)

Don’t Bogart That Joint (3:03)

Don’t Bogart that Joint, don’t Bogart that Joint
Sur les coups des deux heures et demie,
Au moment fort du show se vidaient les demis,
Monsieur Meji était assis sur le rebord d’un ampli,
Assis, assoupi, assoupli, les lèvres coincées sur un kesti.
Je sais que c’est pas une vie,
De faire le con toutes les nuits.
Assis, assoupi, assoupli, les lèvres coincées sur un kesti,
Je sais que c’est pas une vie
de faire le con toutes les nuits,
De décharger, de tout monter, de balancer et de jouer,
De démonter de recharger et de temps en temps de bouffer.
Il a tellement d’étoiles l’hôtel qui nous attend ce soir,
Il a tellement d’étoiles qu’ils les ont planquées sous le comptoir.
Dans la salle enfumée, les lumières allumées,
Nous donnaient le signal qu’il fallait écourter la soirée.
Tout le bar pogotait sur les beats reggae,
Et la bière s’écoulait à flot dans les gosiers.
La sono rendait l’âme sous les skanks des claviers,
Mais le show était à son point de loin le plus haut,
Les basses ramassaient, les aigus fusillaient,
Mais le show était à son point de loin le plus chaud.
Pass me the pipe, pass me the Pipe…

Ragga Protest Song (4:21)

Oui c’est le ragga protest song qui te balance de positives ondes
Le ragga protest song il est fait pour toi, pour lui pour tout le monde,
Le ragga protest song qui te balance de positives ondes,
Le ragga protest song on l’écoute un peu partout dans le monde.
Le ragga protest song il nous vient tout droit de Jamaïque,
Influencé au début par les musiciens noirs d’Amérique ;
Du calypso au mento, du ska au reggae électrique,
Maintenant voilà le ragga qui donne de nouvelle répliques.
Refrain : Ragga protest song, this is the ragga protest song
Ragga protest song, this is the ragga protest song
C’est le ragga protest song qui n’aime pas la politique,
Les guerres de religions et tous les conflits ethniques
Qui donnent des situations de plus en plus dramatiques
Où les haines et les craintes appartiennent à des sentiments antiques.

REF : C’est le ragga protest song qui n’aime pas la politique,
Et tous les faux semblants de nombreuses actions diplomatiques,
D’un système manipulant et manipulé par le fric,
Où puissance et pouvoir restent les motivations uniques.
Certains pays s’entre-tuent à coups de chars et d’automatiques,
Vendues par des pays riches qui sont de tous les trafics,
Et qui pour donner la mort trouvent toujours de nouvelles techniques,
Pour développer le marché de l’armement technologique,
Ils vendront bientôt à tous des kits de bombes atomiques,
Et comme aide humanitaire des sacs mortuaires en plastique.
La guerre c’est des gens qui s’entre-tuent qui ne se connaissent pas,
Dirigés par des gens qui se connaissent, mais ne s’entre-tuent pas.

REF-bis : Il y a de gros trafics qui rapportent beaucoup, beaucoup de fric,
Et quelques gros trafiquants qui ramassent beaucoup,
beaucoup d’argent ;
Avec l’argent de l’héro et l’argent de la coco,
C’est la coco-corruption de la classe poli-politique.
Pendant que certains trafiquants, de très haut très haut niveau,
De drogues dures en tout genre, fournissent tous les créneaux.
La police court après les petits dealers de sensi,
Et n’inquiéte jamais trop les gros revendeurs de pedo.
Le dollar est un passeport pour passer les frontières sans efforts x2

REF
Couplet 1

Soul Vibrations (4:15)

Everybody, everybody move, Everybody, everybody groove
Faites le choix de votre partenaire,
C’est un pas en avant et un pas en arrière,
Entrez dans la danse, entrez dans la transe,
Entrez dans le pouvoir, dans le pouvoir des sens.
La sono travaille dans les bonnes fréquences,
Mets ton esprit sur la bonne impédance,
La musique te donne la bonne cadence,
Bouge ! Délivres toi de tes souffrances !
Quelle que soit ta couleur, quelles que soient tes humeurs,
On a tous dans le corps le même sang, le même coeur.
Je ne suis qu’un émetteur qui essaie d’être à l’heure.
Difficile labeur par ces temps de douleur.
La musique, langage universel,
N’a pas besoin de castes, pas besoin de querelles,
En pratique, quelle que soit la chapelle,
Le bon et le mauvais représentent un large panel.

Bad Boy (3:30)

Il a vu tous tes films avec Al Pacino.
Dans la rue il marche comme Robert de Niro.
Avec une moto il se prend pour Marlon Brando.
Le Bad boy dans le quartier n’était pas un cadeau.
Bad boy, bad boy, bad boy!
Il ne porte pas de gun, ne porte pas de couteau,
Ne fait pas dans la coco et pas dans la pedo.
Il est toujours on the run en passant au bistrot,
Le bad boy dans le quartier est un grand mafioso.
Bad boy, sous le soleil de Miami.
Bad boy, avec une fille à Paris.
Bad boy, pour la mafia en Italie.
Bad boy, ne te fais pas de soucis.
Non, pas de souci pour le Bad boy.
Le bad boy tous les matins regarde la météo,
Pour savoir ce qu’il va pouvoir se mettre sur le dos.
Il a un carnet d’adresse rempli de numéros,
Mais à toutes ses maîtresses, il préfère Columbo.
De Silvester il n’a pas les pectoraux,
Mais il a le regard à la façon Rambo.
Il porte du XL pour planquer ses abdos,
Le Bad boy tout petit n’était pas un cadeau.

TV Box Office (4:04)

This is the TV The TV box office
Avec l’information je trouve qu’il y a déviation,
Une drôle de mutation nous fait poser les mauvaises questions,
Pour le nouveau jeu TV gagner avec l’info.
Le public en délire est prêt chaque soir à miser gros,
Pour quel événement maintenant allez-vous jouer,
À quelle catastrophe en direct allez-vous assister
Un télex nous annonce qu’une guerre a éclatée,
On réclame le super bingo pour cette partie serrée.
This is the TV box office
Call the TV not the police this is the TV…
Le dernier jeu télé bat les records du box office
Directement relié aux voitures de police.
Si un soir le journal est calme rien jamais ne sera factice,
Nous créerons l’événement il y aura 100% de risque
: Combien de victimes pour cet accident attristant,
Pour ce volcan qui s’allume ou ce bateau qui a sombré.
À ma droite on me dit cent, à ma gauche on me dit trois cents ;
Pour le super gagnant super lot une super télé,
Un appel nous fait part qu’une nouvelle émeute a éclatée,
On réclame le super bingo pour cette partie serrée.
This is the TV box office
Call the TV not the police this is the TV……
Le dernier jeu télé bat les records du box office
Si en bas de chez vous il y a un mort ou un cataclysme,
N’appelez pas les pompier n’appelez pas la police,
Téléphonez à la télé en premier vous allez passer
Combien de victimes pour cet accident attristant,
À ma droite on me dit cent, à ma gauche on me dit trois cents;
Je dis qu’avec l’information il y a déviation,
À qui profite cette solution du contrôle par l’aliénation.
À qui profite cette solution,
Du contrôle par l’aliénation.
This is the TV the TV the TV box office . . . . . .
Brother and sister move your ass
and listen
The Jericho’s trumpets

Aaoaoaa (3:00)

Voici la véritable histoire vraie d’un type qui avait pris un cachet
Mais les cachets c’est mauvais et le type était malade à en crever
Et il ne savait plus où il allait et il ne savait plus où il était
T’aurais pas du prendre ça A A O A O A A
Dans ta tête plus rien ne va A A O A O A A
Perdu dans la foule, les murs s’écroulent
A A O A O A A AAOA OAA AAOA OAA

Je cours (2:21)

Fight Back (3:28)

T’occupe pas de ce qu’ils disent ou font
Quand ils te donnent un coup de blues
Soigne ta gauche soigne ta droite
Jamais ne tombe
Jamais ne sombre
Fight back
Come back
Prends toi en main
Ne tourne pas le dos
Fais ton chemin
Ne sois pas idiot
Soigne ta gauche soigne ta droite
Jamais ne sombre
Jamais ne tombe
Fight back 000
Come back
I said fight back 000
Come back
T’occupe pas de ce qu’ils disent ou font
En toi tu trouveras toutes les solutions
Laisse pas passer les mauvaises vibrations
Regarde du côté des nouveaux horizons
T’occupe pas de ce qu’ils disent ou font
Les laisser te blesser c’est leur donner raison
Soigne ta garde, à toi de toute façon
D’être prêt pour le show et d’en avoir raison

Gangsta skanka (2:21)

54.46 (part 1)

Odile (4:36)

Je te rends ton sac et tes larmes de crocodile, Odile.
J’ai vidé le mien et me sens beaucoup bien.
Je reprends mon arc et mes livres de Buff Alo Bill,
J’arrête de jouer à tes jeux de crétin.
J’ai mis mon blazer et mes chaussures de ville, Odile.
Il n’y a dans mes poches que mes mains.
Je suis reparti pour une nouvelle vie civile,
Demain je ne serai plus des tiens.
T’es difficile, tellement difficile, Odile,
C’est difficile, tellement difficile.
Je te rends les clés de ton automobile, Odile.
Je te laisse mon vélo et mes patins.
Tu vivras sûrement beaucoup d’autres idylles, Odile.
Et de moi tu ne garderas jamais rien.
Comme Robinson je repars dans mon île, Odile.
Tes coups de téléphone n’y pourront rien.
Je m’envelopperai dans la fierté de mon exil,
Et tu n’y pourras plus jamais rien.
Je te rends ton sac et tes larmes de crocodile, Odile.
J’ai vidé le mien et me sens beaucoup bien.
Je suis reparti pour une nouvelle vie civile,
Demain je ne serai plus des tiens.

Rocskaroots (3:09)

Tous les timbrés de la Terre vont danser le rocskaroots
Tous les timbrés de la Terre vont danser entre deux mousses
Tous les gosses de la Terre vont danser le rocskaroots
Tous les gosses de la Terre vont danser entre deux mousses
Le rocskaroots c’est l’anti-soupe
Le rocskaroots est fait par tous
Le rocskaroots ça éclabousse

Soweto’s Bruning (2:10)

Soweto’s burning
In the ghetto
Soweto’s burning
Of Soweto
Soweto’s burning
In the ghetto
Soweto’s burning
Trouble and heat

Merci. Merci. (3:18)

Hip Hop Reggae (3:04)

We come from Limoges, little Kingston
Où parait-il la locale foisonne.
We come from Limoges, little Kingston,
Du terrain vague à côté de la zone.
Les odeurs montent des calumets,
C’est parti pour la danse de la paix.
To the hip, to the hop,
To the hip-hop reggae!
On aime le voyage, les basses qui résonnent,
Balancez le moove, balancez le groove.
Le hip hop reggae combat Babylone.
Pour sauver la planète et la couche d’ozone,
La tribu parcourt le pays,
De ville en ville, plante le tipi.

My Baby Just Care for Me (n.c.)

Raggacronyme (3:15)

Je suis né au C.H.U.
À côté d’une Z.U.P.
J’ai été au C.P
Quitté avant le L.E.P.
Sûr que dans mon C.V
Y’aura jamais le B.A.C.
Sûr que dans mon C.V
Y’aura jamais le B. E. P.
Je n’ai pas le profil V.R.P
Je n’ai pas le style P.D.G.
Pas de porte flingue à mon Q.G.
Je ne travaille pas pour les R.G.
Je vis en P.C.V.
De C.E.S. en T.U.C.
Patiente aux A.S.S.E.D.l.C.
Pointe à l’A.N.P.E.
Je prends pas le T.G.V.
J’ai pas la T.V J.V.C.
La facture E.D.F.
Relève de la S.F
Je me sens un peu perdue,
Au milieu de tous ces M.O.T.S.
Je lance un S.O.S. à mon A.S.
Pour ne pas finir en Q.H.S.
Je suis né au C.H.U.
À côté d’une Z.U.P.
Je vis en P.C.V
De C.E.S. en T.U.C.
D’après la S.O.F.R.E.S.
M’explique t’on chez mon A.S.
À la fin de mes droits C.A. F.
J’aurai la mention S.D.F.

La Voix Du Coeur (n.c.)

54.46 (Part 2)

 

Retombées Presse


 

442eme rue – N°44

Les Ejectés doublement chez eux comme ils le disent, puisque enregistrés sur scène et à limoges. Une sorte de bilan de 13 années de bons et loyaux services rendus à la planète reggae-ragga- ska. Au fil du temps, les Éjectés sont devenus une redoutable machine à groover et à skanker, ce live est là pour en apporter un nouveau témoignage. Affirmé et ouvragé au cours d’une tournée marathon, le spectacle des Ejectés, en ce 20 octobre 2000, était parfaitement au point et mûr pour un enregistrement à chaud qui manquait encore à leur disco. Mission accomplie donc, qui nous permet de les retrouver dans leur élément naturel, la scène, la sueur, l’énergie, le feeling, le combat face à son pire ennemi, soi-même. Rassurez-vous, ils en sortent vainqueurs haut la main, avec une facilité et une aisance qui frisent l’insolence tant leur musique parait naturellement leur suinter des doigts et des pores. Certes, il faudra probablement attendre leur prochain album studio pour voir dans quelle direction ils vont désormais diriger leurs pas, cet album n’apportant aucune surprise, offrant juste une vingtaine de titres sublimés par la scène, ce qui n’est déjà pas rien, vous l’avouerez.

491 – Mensuel Lyon – Octobre 2001

Depuis Gangsta Skanka (97, réédition en 2000), les éjectés se sont fait discret côté production discographique. S’offrant plutôt une méga tournée qui les a baladés à travers la France, mais aussi un peu partout en Europe. Les revoilà prêts à dégainer, avec en poche une petite galette, précautionneusement enregistrée chez eux à Limoges à la fin de leur virée des scènes. 20 titres live qui sentent bon leur musique, pimentée juste ce qu’il faut. Le collectif limougeaud fait dans le ragga-dub, largement humecté à la soul et saupoudré de rock. Ils n’ont certes rien inventé, mais un groove omniprésent donne vite des fourmis dans les jambes. On retrouve quelques-uns des titres forts qui ont marqué leur carrière,tels Ragga Protest Song, Bad Boy ou Gangta Skanka. Bien sûr, toute l’essence de leur musique est palpable : des cuivres au taquet, les guitares rock, souvent funky, les chœurs soutien de tous les instants. De toute manière, les éjectés n’ont jamais cherché à poser, ni à postuler pour une image tendance Kingston, ils sont eux, mélange détonnant de textes engagés, bonne humeur chaleureuse et d’un solide sens de la fête. Rythmique emballée sur Rockskaroots ou soweto’s burning, pulsation jouissive sur Odile, skank syncopé de Fight back. On peut reconnaître un vieux Toots 54.46 ou encore la reprise speedée de My baby just care for me. Un album joyeux qui met du beaume au cœur. Anne Hugue

RAGGA MAGAZINE – N°23

EXISTANT DEPUIS 1988 (!!!), LES ÉJECTÉS N’ONT JAMAIS LÂCHÉ L’AFFAIRE, SORTANT QUATRE ALBUMS ET TRAVERSANT DE NOMBREUSES GALÈRES. BILAN EXPRESS À L’AUBE DE LA SORTIE D’UN ALBUM LlVE ET D’UNE VIDÉO.

« Cela fait trois ans qu’on a le projet de sortir un live et nous avons dernièrement eu l’opportunité de le faire. C’est aussi un aboutissement des quatre années qu’a duré la tournée Gangsta Skanka. On a beaucoup tourné sur le méme set. Ce disque va aussi nous permettre de passer à autre chose. On passe énormément de temps sur la route. La vidéo a été tournée avec des bouts de ficelle et du système D. On essaye de faire du mieux possible pour que ça tienne la route ». Leur précédent disque, Gangsta Skanka, s’est retrouvé en licence chez Warner pour une courte pério- de: « Ça a été assez rapide. Au bout de quatre mois, ils savaient déjà qu’ils ne nous garderaient pas. Le label a déménagé, la moitié du catalogue a été liquidé et ils nous ont rendu notre contrat. Si on avait vendu deux millions d’albums ils ne nous auraient sans doute pas virés. On pensait vraiment avoir trouvé un label avec lequel on aurait pu travailler sur du long terme. Ce qui nous aurait permis de nous occuper un peu plus de la musique et un peu moins de l’extra-musical : la promotion, la recherche de dates de concerts… De toute façon, si on a envie de faire quelque chose, on n’at- tend pas qu’un label ou qu’un tourneur vien- ne nous voir pour se lancer. Il est vital que les groupes se prennent en charge sur pas mal ce niveaux comme du point juridique, ne serait-ce que pour ne pas signer n’im- porte quoi ». Après plus de huit cents concerts un peu partout en Europe (Alle- magne, Pologne, République Tchèque, Espagne, Italie…), l’envie de jouer semble toujours aussi présente: « C’est une manière formidable de nous recharger au niveau humain. On aurait sans doute pas continué le groupe aussi longtemps si on n’avait pas vécu ces expériences dans d’autres pays. C’est la scène qui t’amène à la scène. On a toujours envie de continuer à jouer même si nous aurions également envie de pouvoir nous poser un moment pour pouvoir écrire et nous reposer un peu, ce qu’on n’a prati- quement pas réussi à faire depuis dix ans. En fait, on se régénère essentiellement sur la route. Depuis nos débuts, il y a eu pas mal de changement dans la composition du groupe: 13 ans d’Ejectés, c’est éreintant ! Multiplier les concerts, ça t’apporte beau- coup mais ça te prend également. Il y a tout de méme un noyau dur et constant dans le groupe depuis plusieurs années » . Par Franck Black

PAVILLON 36 – N°50 – Nov/Dec 2001

Quoi de plus logique pour un groupe qui collectionne plus de 800 concerts en 10 ans, que de sortir un live. Et en plus, quand on connaît LES ÉJECTÉS, ont peut être sûr que l’on va avoir droit à un travail de qualité. Eh bien c’est bel est bien la cas avec « LIVE AT HOME ». Au titre, on devine que l’ enregistrement de ce live s’est passé à Limoges, au CCM plus précisément, le 20 octobre dernier. 21 titres où Steff TEJ , entouré d’une dizaine de musiciens, délivre en pleine forme un ragga/reggae/soul/ska/steady ….. comme ils ont déjà su si bien le faire lors de leurs quatre précédents albums. Une vidéo d’excellente qualité au niveau du son et de l’image, a également été enregistrée ce jour là et vous est disponible.

MUSICAST

LES EJECTES – LIVE AT HOME – REC-PLAY

Si vous ne connaissez pas les Éjectés et que vous aimez les Sound system, reggae, ragga, rhythm’blues, précipitez-vous ! Ils ont effectivement remplacé peu à peu le ska des débuts (pas complètement). Sur scène, c’est en grande formation que se présentent les Éjectés pour parler le langage universel, celui de la musique. C’est cool, tranquille, drôle aussi. Toujours des cuivres, des guitares électriques et l’énergie positive que l’on ressent lors qu’on les voit, pour de vrai. D’ailleurs une vidéo de cet enregistrement est disponible pour bénéficier du visuel en plus du plaisir des oreilles. Que demander de plus ?

VINYL – N°31 – Septembre/Octobre 2001

Les grand classiques des « Tej.. ne sont évidemment pas oubliés: Soweto’s Burning, Fight Back, Bad Boy, Soul Vibration, TV Box Office, l’addictif Rocskaroots, un Raggacronyme très différent de l’album Gangsta Skanka et l’hymne Ragga Protest Song dont je te rappelle ce leitmotiv qui, compte tenue de l’actualité brûlante, prend aujourd’hui une couleur particulière : « La guerre, c’est des gens qui s’entretuent, qui ne se connaissent pas Dirigés par des gens qui se connaissent mais ne s’entretuent pas… » Confondant, non ? De quoi chauffer, s’il en était encore besoin, cette pleine Usine à Chapeaux où les fidèles du groupe semblent être venus nombreux. Sans parler des curieux visiblement attirés par l’ambiance festive des Éjectés….

Rappel Disco « Tej »
Après plus de 800 concerts en France, Italie, République Tchèque, Islande, Tunisie, Allemagne, Espagne, Pologne, Canada, etc, c’est finalement à Limoges, en octobre 2000 que fut enregistré le spectacle (qui a dit que nul n’était prophète en son pays ?) dont nous avons reçu le CD Live At Home en avant-première, c’est-à-dire en copie faite par les intéressés eux-mêmes (nul piratage, donc). Souhaitons que le CD officiel gomme les « blancs » inter-plage peu compatibles avec un album « Live » et que, à l’heure où tu liras ces lignes, sa distribution soit effective! Pour le reste c’est aussi jouissif que le spectacle du 9 février et presque aussi complet (manque la reprise de 007). De quoi inciter à la réécoute du back-catalogue (voir ci-contre) et se replonger dans le ragga-reggae-ska-soul-rock-dub multicolore des « Tej ». Ce que j’ai d’ailleurs fait…

ROCKSOUND – 2002

USUAL SUSPECTS

Le Limousin salue enfin le premier album live de son plus ancien groupe, Éjectés. « Live At Home » arrive à point pour ceux qui auraient manqué l’un des 800 concerts que la joyeuse troupe a donnés ces quinze dernières années.

LES ÉJECTÉS EN QUESTION SONT AU NOMBRE DE NEUF ET C’EST LORS D’UN COURT VOYAGE DANS LA CAPITALE QUE NOUS AVONS PU RENCONTRER LA JOYEUSE PETITE TROUPE.

Franck, batteur, et Stéphane, chanteur, ont gentiment accepté de parler de « Live At Home ».
– « On aurait voulu le sortir plus tôt mais alors que tout était prêt en décembre 98, mais on a dû reporter le projet à plus tard. » C’est donc pour la rentrée que vous pourrez trouver ce premier live accompagné d’une vidéo. « Enregistrer la vidéo et le son en même temps nous a contraints à tout faire le même soir. En fait, il s’agit d’un seul concert (. . .) Mais du fait que l’enregistrement ait été retardé, la tournée Gangsta Skanka a commencé en 1997 et s’est achevée après l’enregistrement du live fin 2000. »
« Live At Home » est l’aboutissement d’un travail de trois ans et retrace le parcours musical des Éjectés depuis 1990. « C’est aussi un peu un ‘best of’ de tous nos disques. Le retard s’est révélé être positif car le track-Listing a évolué et on a essayé de garder le meilleur, un instantané d’Éjectés. » Le concert durant 2 h 15 à l’origine, 21 chansons ont été conservées. Sur la version finale, on retrouve l’excellent « Bad Boy » tiré de « Gansta Skanka » sorti en 2000 chez Tôt ou Tard (un label de Warner). Nous abordons le sujet puisqu’après un an de bons et loyaux services, Éjectés doit quitter le navire. « II y a eu une restructuration et le label a dû se séparer d’une partie de ses artistes. Nous étions parmi les derniers arrivés, c’est dur mais compréhensible. L’important est d’aller de l’avant à présent. On aurait préféré travailler avec eux sur du long terme mais ça fait partie de l’aventure. » Cela étant, malgré les déboires, la suite ne devrait pas tarder à voir le jour…

SKANEWS – N°53 – Septembre/Décembre 2001

EJECTES : LA VOIX DU CŒUR

J’écoute les Éjectés depuis des lustres. J’ai eu la chance de vivre toutes leurs périodes musicales, du » Rockskaroots » de la fin des années 80 aux rythmes plus variés d’aujourd’hui… Du look perfecto / mèche rebelle aux chemises et baskets. . . pas de rides, pas de lassitude. . . Cette formation a un petit quelque chose qui la place tout en haut du panier de la scène musicale française. Ce petit quelque chose, c’est’ sans aucun doute l’ouverture d’esprit et la liberté, celle avec un grand L. Liberté de choix, Liberté des styles, Liberté de mouvement, Liberté de faire son chemin loin des stéréotypes tracés par l’industrie musicale d’aujourd’hui. Cette formation peut être fière de son parcours, ces morceaux tiennent véritablement la route et parlent de choses qui touchent chacun d’entre nous. Éjectés a toujours porté un soin particulier à la réalisation de ses disques, que ce soit en matière de compositions, textes, enregistrement ou mixage. La qualité a toujours été au rendez-vous. Ce » Live » qui vient de sortir en C.D et vidéo en est encore une preuve. Quelle claque! Le Reggae danse avec le Hip Hop, le Ska flirte avec la Soul et le Rock. L’originalité, l’émotion et l’énergie sont réunis pour notre plus grand plaisir. . . Le disque de l’année ? Yes sir !

L’ÉCHODU CENTRE

Enregistrée à Limoges, la version « vivante » des Éjectés arrive dans les bacs. Une double production (CD et Vidéo) qui illustre la démarche d’un groupe imprégné d’indépendance et sans cesse régénéré par la scène. L’art de vivre en « Iive ». Une longue route , faite de plus de 800 concerts. C’est ce qu’il aura fallu aux Éjectés avant de sortir leur premier album enregistré en public. Un CD et une vidéo de 73 minutes qui résume de manière énergique les treize premières années d’un groupe limougeaud devenu incontournable. A peu près partout en France, en Europe (Italie, Allemagne, Islande, Pologne, Espagne, République Tchèque), mais aussi au Maghreb ou en Amérique du Nord, les Éjectés sont partis porter la bonne parole du ska-reggae-ragga dans le monde entier. Mais après ces multiples périples musicaux, les « Téj » ont choisi leur « chez-eux » pour fixer sur bande un peu de ces moments réputés imprenables. Et quel meilleur endroit pour cela que le CCM John-Lennon puisque Les Éjectés y jouaient déjà, du temps où le lieu s’appelait l’Auditorium. Séance spéciale d’enregistrement en octobre dernier pour un concert qui dope les vingt titres sélectionnés de toute l’énergie scénique. « Depuis nos débuts, le public s’est renouvelé même s’il y a toujours une base de fidèles. Les gens qui viennent nous voir restent assez jeunes. » Conduite chaloupée et accélérations foudroyantes pour un public au diapason. L’enregistrement permet en tout cas, aux anciens et aux modernes, de retrouver des sons familiers. Des secousses syncopées de Rocskaroots, au cuivres omniprésents des Bad Boys, de l’Internationale reggae-ragga dub aux re- prises de rigueur (54-46 et My Baby just care for me), l’ensemble ne pouvait que tenir la route. Mieux, il combine une conduite chaloupée le long des soul vibrations, ( devenues peu à peu marques de fabrique d’une formation pourtant née un jour de grand ska), et des accélérations foudroyantes, qui enflamment une salle au diapason. Mais si le public a pris un coup de jeune, si la musique s’est faite plus enrobée, il est une chose immuable, c’est l’esprit indépendant du groupe. « C’est un bon moyen pour aller où on veut et gérer notre carrière », explique Steff. « On a signé quelques contrats de licence ou de distribution mais on tient à conserver le contrôle ». Cette auto-production en fait la preuve. Réalisée avec le concours actif (au son, à la lumière…) de tout ceux qui étaient dans la fosse, jadis, lors des concerts fondateurs, elle bénéficie pour l’instant d’un premier tirage limitée à 3.000 exemplaires; Avec une distribution, presque sous le manteau, en ayant recours au système D. Autant dire que le CD ne sera pas poussé par la bande FM (mis à part les dernières excroissances des radios-libres), et la vidéo pas plus promotionnée à la télévision (qui pourtant ne néglige pas le spectacle). Bref,ne serait-ce que pour ça, un opus à se procurer d’urgence. Après un concert en novembre, les Éjectés prendront le temps de souffler, avant de travailler sur un nouvel album, enrichi d’ambiances bossa ou latino. Avec les Éjectés, y’a rien à jeter…

L’EXPRESS

L’explosion culturelle de Limoges n’a que dix ans mais le chanteur guitariste des Ejectés a toujours milité pour « une vie artistique loin de Paris», en l’occurrence dans sa province natale. Depuis treize ans qu’ils tournent en France et en Europe, les Ejectés affichent cinq albums au compteur. A Limoges,ils enseignent le rap dans les quartiers et promeuvent des groupes locaux en première partie de leurs concerts. Dans un style reggae pêchu, ils condamnent tous azi- muts l’affairisme et l’intégrisme à travers les paroles écrites par Steff Tej. Fan de cinéma, ce dernier rêve de jouer dans le prochain film du Japonais Takeshi Kitano. P.-M. L G.

GUITAR PART – Fin 2001 Début 2002

Un » Live At Home » pour percer l’univers déjanté d’ ÉJECTÉS et onduler aux côtés de Steff Tej (chanteur/guitariste) sur fond de reggae, ska, rocksteady. Avant de rentrer en studio, entre un rancard aux Assedic et une tasse de café, petite conversation par portables interposés. Quoi de plus naturel pour les Éjectés que de clore cette première décennie de concerts endiablés par un live rétrospectif et énergique aux accents lointains ? Rien bien sûr, en plus, ça nous fait plaisir. Steff Tej, toujours à la tête du combo limougeaud délirant, nous invite à suivre son groove en vibrant et oscillant du popotin. Maîtrise instrumentale du big band à l’appui, rythmiques sautillantes plus qu’engageantes, impossible de rester calé dans son fauteuil à siroter une bière à l’écoute de titres comme AAOAOAA ou 54.46. Rien à dire, cet opus dégage une énergie live remarquable. Qui plus est, et à la différence de certains, les Éjectés n’usent et n’abusent d’aucun support politique pour légitimer leur appartenance à la famille du reggae français.Vague d’insouciance et de légèreté garanties à l’écoute de cet opus cuivré.

– Ce n’est pas trop difficile de gérer sa carrière de Limoges ?
– C’est à double tranchant. Au départ, ça a été quelque chose de vraiment difficile à surpasser. On ne peut pas dire que la ville de Limoges soit très porteuse en matière de musique. Tu gardes l’estampille » province » .
En France, beaucoup de choses restent centrées sur Paris et c’est dommage. Quand tu vas en Italie ou en Espagne, tu sens que dans chaque région il ya un véritable centre culturel. Ici non. Ce qui compte alors est d’écouter de la musique mais surtout d’aller chercher la bonne musique.
– Ou. ?
– Je pense qu’il y a des talents tous styles de musiques confondues. Il faut aller chercher les artistes intéressants en blues, en reggae, en jazz, en classique, en rap, en tout ce que tu voudras plutôt que de se laisser entraîner par un même courant. Les mômes ont tendance à se bloquer sur un style et à ne pas aller voir ailleurs. C’est dommage, ça isole plus qu’autre chose. Ce qui me dérange en plus, c’est que pas mal d’artistes dénoncent ce qui se passe dans la société et ne font que traduire ce qu’ils critiquent à une moindre échelle. Ce n’est pas constructif, il faut s’ouvrir et rester vigilant. Loup Ferrignon

Cet article Live at Home est apparu en premier sur Site officiel de Steff Tej & Éjectés.

]]>
/en/album-live-at-home-2/feed/ 0
Citoyens du monde /en/album-citoyens-du-monde-2/ /en/album-citoyens-du-monde-2/#respond Fri, 11 Mar 2016 18:00:19 +0000 http://ejectes.com/?p=526 Citoyens du monde Année de production : 2003 Nombre de pistes : 16 Acheter Retour aux albums   Liste des titres :   Yasmina (3:36) Yasmina, dans mon camion je pense à toi La route file mais je ne vois Que tes beaux yeux sombres posés sur moi Yasmina, j’aime te serrer dans mes bras Sentir contre moi ton cœur qui bat Yasmina tu es tout pour moi Yasmina si je devais te perdre un jour De la terre je ferais le tour Jusqu’à ce que je retrouve mon amour Yasmina, je serai là samedi soir Et je t’emmènerai danser Je ne me lasserai jamais de voir Dans la musique ton corps s’enlacer Yasmina, tu sais tu peux compter sur moi Même la mort ne m’empêchera pas D’être là quand il le faudra Je Cours (3:08) Sept heures sonnent à ma Timex Je mets le cap sur mes baskets Je parcours mon monoplex Dura lex sed lex Je ne voudrais pas rester Coincé dans les blocs starting Passer devant la télé Le reste de ma vie en leasing Et je cours man, oui je cours Je surfe sur la vie pour ne jamais être à la bourre Et je cours

Cet article Citoyens du monde est apparu en premier sur Site officiel de Steff Tej & Éjectés.

]]>
Jaquette de l'album Citoyen du monde - 2003

Citoyens du monde

Année de production : 2003

Nombre de pistes : 16

 

Liste des titres :


 

Yasmina (3:36)

Yasmina, dans mon camion je pense à toi
La route file mais je ne vois
Que tes beaux yeux sombres posés sur moi
Yasmina, j’aime te serrer dans mes bras
Sentir contre moi ton cœur qui bat
Yasmina tu es tout pour moi
Yasmina si je devais te perdre un jour
De la terre je ferais le tour
Jusqu’à ce que je retrouve mon amour
Yasmina, je serai là samedi soir
Et je t’emmènerai danser
Je ne me lasserai jamais de voir
Dans la musique ton corps s’enlacer
Yasmina, tu sais tu peux compter sur moi
Même la mort ne m’empêchera pas
D’être là quand il le faudra

Je Cours (3:08)

Sept heures sonnent à ma Timex
Je mets le cap sur mes baskets
Je parcours mon monoplex
Dura lex sed lex
Je ne voudrais pas rester
Coincé dans les blocs starting
Passer devant la télé
Le reste de ma vie en leasing
Et je cours man, oui je cours
Je surfe sur la vie pour ne jamais être à la bourre
Et je cours man, oui je cours
Sûr qu’à courir comme ça, je ne serai jamais pris de court
Je bouge de cet endroit
Quand je marche, à chaque pas
Une voix me dit tout bas
Mais qu’est ce que, qu’est ce que tu fous là ?
Alors je presse le pas
Sans regarder derrière moi
Pas facile de gagner
Quand t’as tout ce qu’il faut pour perdre
Endors toi, petit Joe
Laisse le monde là où il est
Le tien te tient lieu de ghetto
Laisse, laisse le couler
Demain tu presseras le pas
Sans regarder derrière toi
Une voix qui te dira tout bas
Mais qu’est ce que tu fous là ?

La Télé rend fou (2:56)

De drôles de choses passent par le petit écran
Un écrou pour la tête de chaque ruminant
Reality-show, pognon à gogo
Je te dis tout va bien (bis)
Pendant que la télé aliène le citoyen
Que de ce monde on nous dit que ce que l’on veut bien
Les ombres brunes se frayent leur chemin
En eaux troubles tels de grands requins
La télé rend fou, je te dis que la télé rend fou
Éteins cette merde avant qu’elle ne t’éteigne
La télé rend fou, je te dis la télé rend fou
Arrête cette merde avant qu’elle ne te flingue
Décrypter les infos est un travail de pro
Qui demande patience et travail d’impro
Reality-show, pognon à gogo
Autant de carottes pour crypter mon cerveau
J’ai l’esprit emmêlé, la télé rend fou
Je me sens contrôlé, la télé rend fou
Je me sens surveillé, la télé rend fou
Man, faut se réveiller, la télé rend fou
La télé rend fou, je te dis la télé rend fou
Éteins cette merde avant qu’elle ne t’éteigne
La télé rend fou, je te le dis la télé rend fou
Arrête cette merde avant qu’elle ne te flingue

Rude’N’Reggae (2:35)

Des tambours de l’Afrique aux faubourgs de
Kingston en Jamaïque
Des Caraïbes à l’Amérique, l’Europe via les îles
Britanniques
Envoûtant et magique
Apaisant, énergique
Le Reggae Music donne
Vibrations toujours bonnes (bis)
Le Reggae nous ramène aux vibrations de notre mère la Terre
Rocksteady reggae nous entraîne jusqu’à ce que nos sens se libèrent
Laisse entrer le Reggae quand à ta porte il sonne
Par la musique, évade toi de Babylone (bis)
Rebel Music, Music Revolution
Rebel music, Mental Evolution
Le Reggae Music beaucoup donne
Mais je n’oublie pas l’ouverture
Les Vibrations aussi sont bonnes
Dans d’autres musiques et cultures
J’aime le Jazz, j’aime le Gospel, le Rude, le Reggae, le Ragga
J’aime le Rock et la Salsa, j’aime le Rocksteady, la Bossa
J’aime le Bee Bop, le Hip Hop, la Pop, le Trip Hop
J’aime ce qui est cool de la Funk à la Soul (bis)
Rebel Music, Music Revolution
Rebel Music, Mental Evolution (bis)

La Descendance (3:55)

Pas de soucis, pas de problèmes
On a tous tendance à se prouver sa haine
La haine attire la haine, les mains attirent les poings
Les fusils les canons, les chars les avions
Le flingue entre tes mains est peut-être l’engin
Qui tuera un matin ton fils, ton frère, ton cousin
Entre les mains se tient de chacun son destin
Entre nos mains se tient le monde de demain
À chacun de savoir quel est le bon chemin
À suivre chaque jour pour essayer de faire les choses bien (bis)
Prendre conscience de ses actes
Agir dans le bon sens
Pour vous, pour la descendance
Le futur fera ce qu’on en fera (bis)
As-tu déjà pensé à la descendance ?
Aux valeurs à lui transmettre, à l’incidence
De tes actions, leurs conséquences, regarde la tendance
Le respect se perd, la mode est à la décadence
Prends conscience de tes actes, agis dans le bon sens
Car tu influences les jeunes qui jouent leur vie sur l’enfance
À chacun son histoire, tu n’as peut-être pas eu de chance
Mais demain se construit aujourd’hui
Prends soin de la descendance !
On lance un message aux jeunes adolescents
N’ayant que peu d’expérience dans leur sac à dos.
Laissant de côté la sagesse : dans une vie le gouvernail.
Réfléchir avant d’agir pour ne pas finir dans la faille
Nous tous, acteurs du présent, sommes les auteurs de l’avenir,
Pour nos gosses, faut qu’on bosse, pour assurer leur devenir
Seule façon d’agir sur le monde, agir sur soi-même
Le futur sera ce que toi et moi feront pour ceux qu’on aime !

En voiture avec toi (3:50)

Quand je suis en voiture avec toi
J’ai envie que les feux soient rouges et que plus rien ne bouge
Il n’y a plus rien que toi et moi
Et ces millions d’automobiles au cœur de la ville
Quand je suis en voiture avec toi
Je voudrais que tout s’arrête là (bis)
Toi et moi toujours comme ça
Quand je suis en voiture avec toi
J’ai envie d’un embouteillage, pas de paysage
Je ne vois que toi dans ces cas là
Comme un tout petit ange, son livre d’images
Quand je suis en voiture avec toi
Dans le flot des embouteillages, les klaxons font rage
Mais il n’y a rien que toi et moi
Pendant que grincent les rouages de notre nouvel âge
Quand je suis en voiture avec toi
Je voudrais que tout s’arrête là (bis)
Toi et moi pour toujours comme ça
Quand je suis en voiture avec toi

Tous Présents (3:11)

Pas de soucis, pas de problème
On est tous présents pour se dire qu’on s’aime
Pas de soucis, pas de problème
On s’étripe, on se tue, mais malgré tout on s’aime
Pas de soucis, pas de problème
On se vend des fusils, on se vend de la haine
On se vend des canons, se donne des raisons
De frapper le premier qui n’a pas la même opinion
Tous présents
Pour se dire que l’on s’aime
Tous présents
Pour se dire que l’on s’aime (bis)
Pas de soucis, pas de problème
On est tous présents pour se dire qu’on s’aime
On s’embrasse, on s’enlace et un jour on se lasse
De regarder le temps qui vient et puis qui passe
Je t’aime mon amour, nous deux c’est pour toujours
Pour toujours, c’est sûr tu partiras un jour
Rompant les liens sacrés d’un éternel amour
Pour un joli sourire, une histoire d’un jour
Tous présents
Pour se dire que l’on s’aime
Tous présents
Pour se dire que l’on s’aime (bis)
Pas de soucis, pas de problème
On est tous présents pour se dire qu’on s’aime
Mais quand les bras de chemise il faut relever
Qu’il faut mettre la main dans le porte-monnaie
Pas de soucis, pas de problème
Je sens que beaucoup déjà se sont désistés
À répondre à l’appel de la fraternité
À répandre l’amour plutôt que la stupidité.

Cette nuit (2:30)

J’ai rêvé cette nuit d’un putain de pays
Où simple était la vie sans guerre sans haine et sans conflit
J’ai rêvé cette nuit d’un coin de paradis
Sans sexisme sans haine sans xénophobie
Car chacun est un tout, riche de chaque couleur
La voix du cœur toujours te donnera le meilleur
Souris à ton prochain indique le compteur
Et tu récolteras la moisson de ton cœur
J’ai rêvé cette nuit d’un putain de pays
Où simple était la vie sans guerre sans haine et sans conflit
J’ai rêvé cette nuit d’un coin de paradis
Libérés de nos peines on avait construit
J’ai rêvé cette nuit d’un putain de pays
Où simple était la vie sans haine sans guerre et sans conflit
J’ai rêvé cette nuit d’un coin de paradis
Libérés de nos haines on avait bâti
… un coin de paradis
Je marchais dans un quartier, la musique sortait
De la cave au grenier en passant par le rez-de-chaussée
Les DJ envoyaient du Rock, du Rap et du Reggae
L’ambiance était Funky et les décors Groovy
Une fille assise là me sourit, se leva
Et me prit par le bras pour danser, faire la java
Ça sentait bon le ska, le houblon, la Salsa
C’était du haut en bas le règne de la joie
OK ! dans ce pays c’est pas très compliqué
OK ! dans ce pays loin ça va pas chercher
Faut dire que dans la vie si tu veux rigoler
Au moins pour cette nuit vaut mieux pas trop penser

Sunday Morning (4:14)

Ça me fait un peu chier l’effet du dimanche matin
Entre chien et loup, automne et hiver
Sur le pick up un vieux tube jamaïquain
Te rappelle à, me rappelle à mes souvenirs mon frère
Sunday Morning
Oh Sunday Morning
Sunday Morning
Oh, Sunday Morning
On a écumé des salles de billard
Toujours sur le bon coup man, sur le bon coup
Des bars, des gares et même des aérogares
Mais ça valait le coup man, toujours le coup
De refaire le monde au levé du soleil
Hébétés par une nuit sans sommeil
Dans notre jungle, c’était la liberté
Le monde était à nous, tout nous appartenait
Vivre vite, trop vite, trop court
Négocier les virages pour faire un autre tour
Puis un jour partir discrètement
Direction le cimetière des éléphants
Maintenant quand je vois se lever le soleil
Où que je sois, rien n’est jamais vraiment pareil
Ça me fait comme un vide quelque part chez moi
Les rues de ce monde ne sont plus les mêmes sans toi
Sunday morning
Oh, Sunday morning…

Alleluia (3:02)

Je n’ai pas Dieu, pas de Jésus
Pour guider mon chemin
Et si la vie m’a ainsi conçu
Ce doit être mon destin
La main de Dieu m’a frôlée
Sans jamais me toucher
Je n’en tire ni fierté ni culpabilité
Je ne suis pas plus un pêcheur
Que la plupart des prêcheurs
Ma guitare en bandoulière
Je parcours la terre
J’essaie de semer un peu de bonheur
Par la musique et dans la sueur
Si Dieu existe il est le regard qui redonne l’espoir
Tant de sang dans les livres d’histoire
Tant de sang au journal du soir
Tant de violence et si peu d’espoir
Laissent en moi tant de questions
Sur les enjeux les motivations
De chaque confession
Si Dieu existe il a le pouvoir de poser le poignard

La petite maison (3:00)

J’ai une petite maison
Un bout de terre et quelques pierres
On vit au rythme des saisons
J’ai ma place dans l’univers
J’ai une petite maison
Et à ma vie une raison
Une femme et puis des gamins
Qui courent après le chien
J’ai une petite maison (bis)
Il pousse autour de ma maison
Plantée en bas d’une colline
Quelque soit la saison
Des sapins et des aubépines
L’hiver est parfois sévère
Le printemps sait nous apaiser
L’automne a la douceur amère
D’un été qui ne veut pas s’en aller
J’ai une petite maison
Quelque part au fond de ma tête
Un frêle château de carton
Qui héberge ma solitude

La Voix du Coeur (2:49)

Je n’ai pas de leçons à te donner
De vérité à t’asséner
De précepte à t’imposer
J’ai pas de potion à te prescrire
De solution pour l’avenir
Ce que j’ai dans ma ligne de mire
Tes propres yeux pourront te le dire
C’est toujours dans ton cœur
Que tu trouveras le meilleur (bis)
Yo no tengo dinero
Pero tengo la musica
Creo que nuestro mundo
Sera lo que quereamos que sea
À toi de penser ce que tu voudras
De savoir ce qui est bien ou pas
Mais je me dis qu’ici bas…
C’est toujours dans ton cœur
Que tu trouveras le meilleur (bis)
J’ai seulement un micro
De la musique, quelques mots
Je te dis au passage
Je ne suis pas toujours sage
J’ai seulement un micro
De la musique, quelques mots
Écoute bien ce message
Il vient du fond des âges
Ce ne m’empêche pas de te dire ce que je pense de tout ça
Mais je te dis qu’ici bas, celle du cœur est la bonne voie

Yasmina Dub (3:53)

International Reggae Ragga Dub (3:54)

International reggae ragga dub (X4)
Le sound system
Balance la sauce
Les pieds se chaussent
Et se déchaussent
Les hanches balancent
Et se déhanchent
Noires et blanches
Sur la piste de danse
Les odeurs montent des calumets
C’est parti pour la danse de la paix
International Reggae Ragga Dub (X4)
Le MC system balance sa prose
Il est temps pour toi de faire la pause
Même si je sais tout n’est pas rose
Tout arrive à celui qui ose
Si tu as envie de l’inviter
N’attends pas que le show soit terminé
International reggae ragga dub (X4)
Cette nuit ta vie est dans le sound system
Demain t’auras le temps pour tes problèmes
Sur les fauteuils plastiques de l’assedic system
Tu verras dans le fond la vie est un poème
International reggae ragga dub (X4)

Merci Merci (4:38)

Je remercie la cogema
Pour tout ce qu’elle a fait pour moi
De bons repas et un toit
La sécurité de l’emploi
La préretraite a trente-cinq ans
Pour mon hospitalisation
L’assurance-vie pour les enfants
En cas de non guérison
Merci merci je remercie la cogema
Merci merci de tout ce qu’elle a fait pour moi
Merci merci je remercie la cogema
Merci merci de tout ce qu’elle a fait pour moi
Ses enfants l’école a gardé
La nature ses lacs et ses forêts
L’usine a ouvert a fermé
Mais les déchets continuent de s’entasser
Je remercie la société
Pour toutes ces générosités
Même si le prix à payer
Coule à flot par le robinet
Je remercie la cogema
Jamais en reste avec « ces gens-là »
De faire partager mon calvaire
A tout mes congénères
Tous égaux devant la …
Tous égaux devant la …
Tous égaux devant la cogema
Tous égaux devant la Mururoa
Tous égaux devant la cogema
Tous égaux devant Hiroshima
Tous égaux devant la cogema
Tous égaux devant la Mururoa
Tous égaux devant la cogema
Tous égaux devant Hiroshima
Tous égaux devant la cogema
Tous égaux devant la …
Tous égaux devant la …
Tous égaux devant la …
Tous égaux devant la …
Tous égaux devant la …mort

Urban Jungle (4:17)

Les odeurs du bush, au petit matin
Le soleil qui se lève, et réveille les tiens
Tout cela pour toi, tellement, tellement loin
Le marché et ses lois
À jamais changea ton destin
Urban
Urban Jungle (bis)
À quatorze ans à peine, un camion, un bateau
L’exil et les sirènes, de ce monde nouveau
Quatre saisons d’hiver se suivirent chaque année
Dans un rythme d’enfer, univers d’acier
Traversées d’un désert peuplé de blocs de béton
De passants aux faces austères, la violence en toile de fond
D’une civilisation qui se perd, avec le sens de la terre
Urban
Urban jungle (bis)
Tout une vie passée, sans papiers, rejeté
Dans la tempête de l’humanité
Après ce long chemin, enfin tu es rentré
Mais une vie d’humain suffit à tout changer
Ton pays maintenant, à jamais bouleversé
N’est plus pour tes enfants que béton et acier

 

Retombées Presse


 

ROCK SOUND music & attitude

LES EJECTES Merveilles du monde

Depuis 1988, le groupe de Limoges injecte un vrai rayon de soleil dans la scène française. Le public apprécie. De cet échange, qui ne semble pas faiblir, naît une relation intense et passionnée qui a nourri « Citoyens du monde », le nouvel album des Ejectés.

Derrière ce titre se cache toute la symbolique du groupe. « Il est important de faire le point sur ce qui nous réunit » explique Steff, leader de la formation limougeaude. « Que ce soit en France, en Pologne, en Tunisie, en Espagne ou au Canada, je me sens citoyen du monde, en communion avec des gens que l’on rencontre, qui nous accueillent et viennent aux concerts. La plupart d’entre eux ont les mêmes attentes, les mêmes motivations (vivre en paix et en harmonie). Cette conscience d’appartenir au même monde où nous avons tous tant de choses à partager est pour moi primordiale » Ce discours, les Ejectés le tiennent depuis toujours. Depuis 1988, année de la formation du groupe. Une telle longévité relève de l’exploit. Mais qu’est-ce qui vous motive tant Les Ejectés ? « La foi. Non pas en Dieu (je suis athée) mais dans les gens : le plaisir de faire plaisir, de communiquer, de communier ; la foi en notre combat : celui d’être citoyen du monde parmi d’autres pour, dans la musique, faire aboutir nos projets. » Des projets où se mêlent créativité et social, passion et communication. Le ska et le reggae semblent d’ailleurs particulièrement appropriés pour ce genre de mission. « Je pense que les gens ont besoin de se retrouver et de faire la fête. Ca peut passer par plein de styles de musiques mais je trouve que le ska, le reggae et la soul sont, plus que d’autres, des musiques de l’âme et du cœur. » Avec ce nouvel album, le groupe s’est pris totalement en main, de l’enregistrement au mixage. « Musicalement, l’expérience nouvelle pour nous est dans l’utilisation d’instruments nouveaux (Saz, Didjeridoo) ainsi que d’autres effets (écho à bande). On trouve également plus de guitare sur cet album. Quant au mix, nous avons fait l’expérience d’une session unique d’une dizaine de jours en travaillant 24h/24 avec deux équipes se relayant, et la présence de tous au moment de la finalisation de chaque titre. Cette expérience fut extrêmement positive chacun apportant ces idées pour un travail commun. » Jamais le groupe n’aura été aussi soudé, à l’écoute de lui-même. Et donc du monde. FRANCK FREJNIK

RAGGA MAGAZINE

EJECTES : « Citoyens du monde »

Ce groupe se situe à la croisée du rock et du reggae. Comme Sinsémila et consort, et plutôt que de copier maladroitement les Yardies, les Ejectés ont préféré laisser couler le robinet de leurs influences plurielles pour recueillir le présent breuvage. Résultat : un cocktail varié ou le ska, le rock steady et le reggae répondent aux guitares. Ou la pêche du chant rock fait écho à un toastin’ à l’ancienne mais néanmoins énergique. Ils parlent de leurs visions du monde comme dans La télé rend fou ou dans Merci Merci ils expriment ironiquement une fausse gratitude au trust du nucléaire qui risque un jour de nous faire péter à la gueule ou au mieux nous empoisonner parce qu’on aime plus les bougies. Dans la petite maison (chez les Ingalls ?), ça commence comme un songe bucolique sauf que ce rêve est celui d’un déclassé qui n’a plus que ça pour vivre avec ou sans espoir. Les sentiments ne sont pas exclus avec l’ode à sa belle (Yasmina). C’est donc un ensemble de petite vignette à la sauce reggae rock qui exprime les flétrissures du quotidien et rien de tel qu’un peu de reggae pour éviter l’aigreur en attendant le cimetière des éléphants. GHOST DOG

ROCK N FOLK – Janvier 2004 – « Citoyens du monde »

Le bilan des Ejectés de Limoges est impressionnant : en treize ans, ils ont à leur actif des centaines de concerts torrides, six albums et des collaborations remarquées (Mad Professor, Dennis Morris). Présenté comme un carnet de route sur notre société vécue au quotidien, ce nouveau disque continue de privilégier l’option jamaïcaine, à grand renfort de reggae-ska-dub haut de gamme, mais ne s’interdit pas pour autant d’intégrer cette mixture réjouissante des incursions du côté du rock et de la soul.

LONGUEUR D’ONDES

Ejectés « Citoyens du monde » (Les Disques Du Tigre)

C’est dans un cri d’amour pour Yasmina que commence le nouvel album des Ejectés. Steff Tej, compositeur, chanteur et guitariste a travaillé avec une vingtaine de morceaux pour réaliser cette création originale et pertinente. Ces seize titres présentent des chansons optimistes avec des messages simples tel que « Je surfe sur la vie pour ne jamais être à la bourre » ou encore « Je me dis qu’en bas celle du cœur est la bonne voie ». A travers cette musique entraînante aux couleurs du reggae, des idées plus engagées sont aussi exprimées : « J’ai rêvé cette nuit d’un putain de pays où simple était la vie sans guerre et sans conflit. » En bref, les Ejectés sont comme leur nom l’indique, loin du monde qu’ils essaient pourtant de critiquer doucement mais objectivement. GWEN RIOU

Cet article Citoyens du monde est apparu en premier sur Site officiel de Steff Tej & Éjectés.

]]>
/en/album-citoyens-du-monde-2/feed/ 0
Nightklubup /en/album-nightklubup-2/ /en/album-nightklubup-2/#respond Fri, 11 Mar 2016 17:59:05 +0000 http://ejectes.com/?p=524 Nightklubup Année de production : 2005 Double-DVD : Nighklubup + Reprises de Clash Nombre de pistes : 23 + 22 Acheter Retour aux albums   Liste des titres :   Yasmina Dub (N.C.) Chanson Con (N.C.) Chemical War (N.C.) Soweto’s Bruning (2:10) Soweto’s burning In the ghetto Soweto’s burning Of Soweto Soweto’s burning In the ghetto Soweto’s burning Trouble and heat Rude’N’Reggae (2:35) Des tambours de l’Afrique aux faubourgs de Kingston en Jamaïque Des Caraïbes à l’Amérique, l’Europe via les îles Britanniques Envoûtant et magique Apaisant, énergique Le Reggae Music donne Vibrations toujours bonnes (bis) Le Reggae nous ramène aux vibrations de notre mère la Terre Rocksteady reggae nous entraîne jusqu’à ce que nos sens se libèrent Laisse entrer le Reggae quand à ta porte il sonne Par la musique, évade toi de Babylone (bis) Rebel Music, Music Revolution Rebel music, Mental Evolution Le Reggae Music beaucoup donne Mais je n’oublie pas l’ouverture Les Vibrations aussi sont bonnes Dans d’autres musiques et cultures J’aime le Jazz, j’aime le Gospel, le Rude, le Reggae, le Ragga J’aime le Rock et la Salsa, j’aime le Rocksteady, la Bossa J’aime le Bee Bop, le Hip Hop, la Pop, le Trip Hop J’aime ce

Cet article Nightklubup est apparu en premier sur Site officiel de Steff Tej & Éjectés.

]]>
Jaquette du DVD Nightklubup - 2005

Nightklubup

Année de production : 2005

Double-DVD : Nighklubup + Reprises de Clash

Nombre de pistes : 23 + 22

 

Liste des titres :


 

Yasmina Dub (N.C.)

Chanson Con (N.C.)

Chemical War (N.C.)

Soweto’s Bruning (2:10)

Soweto’s burning
In the ghetto
Soweto’s burning
Of Soweto
Soweto’s burning
In the ghetto
Soweto’s burning
Trouble and heat

Rude’N’Reggae (2:35)

Des tambours de l’Afrique aux faubourgs de
Kingston en Jamaïque
Des Caraïbes à l’Amérique, l’Europe via les îles
Britanniques
Envoûtant et magique
Apaisant, énergique
Le Reggae Music donne
Vibrations toujours bonnes (bis)
Le Reggae nous ramène aux vibrations de notre mère la Terre
Rocksteady reggae nous entraîne jusqu’à ce que nos sens se libèrent
Laisse entrer le Reggae quand à ta porte il sonne
Par la musique, évade toi de Babylone (bis)
Rebel Music, Music Revolution
Rebel music, Mental Evolution
Le Reggae Music beaucoup donne
Mais je n’oublie pas l’ouverture
Les Vibrations aussi sont bonnes
Dans d’autres musiques et cultures
J’aime le Jazz, j’aime le Gospel, le Rude, le Reggae, le Ragga
J’aime le Rock et la Salsa, j’aime le Rocksteady, la Bossa
J’aime le Bee Bop, le Hip Hop, la Pop, le Trip Hop
J’aime ce qui est cool de la Funk à la Soul (bis)
Rebel Music, Music Revolution
Rebel Music, Mental Evolution (bis)

En voiture avec toi (3:50)

Quand je suis en voiture avec toi
J’ai envie que les feux soient rouges et que plus rien ne bouge
Il n’y a plus rien que toi et moi
Et ces millions d’automobiles au cœur de la ville
Quand je suis en voiture avec toi
Je voudrais que tout s’arrête là (bis)
Toi et moi toujours comme ça
Quand je suis en voiture avec toi
J’ai envie d’un embouteillage, pas de paysage
Je ne vois que toi dans ces cas là
Comme un tout petit ange, son livre d’images
Quand je suis en voiture avec toi
Dans le flot des embouteillages, les klaxons font rage
Mais il n’y a rien que toi et moi
Pendant que grincent les rouages de notre nouvel âge
Quand je suis en voiture avec toi
Je voudrais que tout s’arrête là (bis)
Toi et moi pour toujours comme ça
Quand je suis en voiture avec toi

La TV rend con (N.C.)

No Coke No Dope (3:53)

De ma vie tous les jours,
Je veux rester le M.C.
Avec un total control
Je veux gérer mes envies.
Pas de tics pas de tocs,
Même si je quitte la piste.
Pour le statut de mes veines,
J’ai la tactique tankiste.
Pas de coton dans la cuillère,
Pas de poison dans mes artères,
Pas de coton pour mon cerveau,
Pas de couteau dans les che-pos,
Pas de flic dans les baskets,
Pas de fix dans les toilettes,
Pas de prison, pas de matons,
De télévision sous cachetons.
No coke no dope
Pas de compte â régler,
De dealers à éviter,
Pas de séjour en H. P.,
De garde à vue prolongée,
Pas de citron dans la cuillère,
Pas d’éther pour calmer les nerfs,
Pas de malaise, pas de poussière,
Pas l’air de ne pas avoir l’air.
Pas de coco dans mes narines,
Amphétamines et cocaïne sont les mamelles de la déprime.
No coke, no dope,
Pas de pe-do dans mes pipe lines,
Amphétamines et cocaïne sont les mamelles de la déprime.
L’asepsie cérébrale passe par la seringue,
Moins efficace qu’une balle, plus insidieux qu’un flingue.
Dis toi qu’au fond du trou, sourde sera la jungle.
Les revendications n’ont pas cours chez les dingues.
Pas de chemin tout tracé,
Pas de destin scellé,
Par l’aiguille plantée,
Entre les doigts de pieds.
Pas de coton dans la cuillère,
Pas de poison dans mes artères,
Pas de coton pour mon cerveau,
Pas de couteau dans les che-pos.

La Descendance (3:55)

Pas de soucis, pas de problèmes
On a tous tendance à se prouver sa haine
La haine attire la haine, les mains attirent les poings
Les fusils les canons, les chars les avions
Le flingue entre tes mains est peut-être l’engin
Qui tuera un matin ton fils, ton frère, ton cousin
Entre les mains se tient de chacun son destin
Entre nos mains se tient le monde de demain
À chacun de savoir quel est le bon chemin
À suivre chaque jour pour essayer de faire les choses bien (bis)
Prendre conscience de ses actes
Agir dans le bon sens
Pour vous, pour la descendance
Le futur fera ce qu’on en fera (bis)
As-tu déjà pensé à la descendance ?
Aux valeurs à lui transmettre, à l’incidence
De tes actions, leurs conséquences, regarde la tendance
Le respect se perd, la mode est à la décadence
Prends conscience de tes actes, agis dans le bon sens
Car tu influences les jeunes qui jouent leur vie sur l’enfance
À chacun son histoire, tu n’as peut-être pas eu de chance
Mais demain se construit aujourd’hui
Prends soin de la descendance !
On lance un message aux jeunes adolescents
N’ayant que peu d’expérience dans leur sac à dos.
Laissant de côté la sagesse : dans une vie le gouvernail.
Réfléchir avant d’agir pour ne pas finir dans la faille
Nous tous, acteurs du présent, sommes les auteurs de l’avenir,
Pour nos gosses, faut qu’on bosse, pour assurer leur devenir
Seule façon d’agir sur le monde, agir sur soi-même
Le futur sera ce que toi et moi feront pour ceux qu’on aime !

Action (4:32)

Les Grains de Beauté (N.C.)

Monkey Business (2:37)

Je vis dans une jungle city
J’y tue mes jours et j’y tue mes nuits
Dans les rues de jungle city
Bêtes de jour et bêtes de nuit
C’est le temps de la jungle Ô Ô Ô
des couteaux et des flingues Ô Ô Ô
Monkey Monkey
Buzy Buzy
Qu’est ce que t’as à vendre
Ne te fais pas attendre
C’est te temps des dollars
De la bourse au pouvoir
C’est le temps des dollars Ô Ô Ô
Et des cités dortoirs Ô Ô Ô
Monkey Monkey
Buzy Buzy

Alleluia (3:02)

Je n’ai pas Dieu, pas de Jésus
Pour guider mon chemin
Et si la vie m’a ainsi conçu
Ce doit être mon destin
La main de Dieu m’a frôlée
Sans jamais me toucher
Je n’en tire ni fierté ni culpabilité
Je ne suis pas plus un pêcheur
Que la plupart des prêcheurs
Ma guitare en bandoulière
Je parcours la terre
J’essaie de semer un peu de bonheur
Par la musique et dans la sueur
Si Dieu existe il est le regard qui redonne l’espoir
Tant de sang dans les livres d’histoire
Tant de sang au journal du soir
Tant de violence et si peu d’espoir
Laissent en moi tant de questions
Sur les enjeux les motivations
De chaque confession
Si Dieu existe il a le pouvoir de poser le poignard

Yasmina (3:36)

Yasmina, dans mon camion je pense à toi
La route file mais je ne vois
Que tes beaux yeux sombres posés sur moi
Yasmina, j’aime te serrer dans mes bras
Sentir contre moi ton cœur qui bat
Yasmina tu es tout pour moi
Yasmina si je devais te perdre un jour
De la terre je ferais le tour
Jusqu’à ce que je retrouve mon amour
Yasmina, je serai là samedi soir
Et je t’emmènerai danser
Je ne me lasserai jamais de voir
Dans la musique ton corps s’enlacer
Yasmina, tu sais tu peux compter sur moi
Même la mort ne m’empêchera pas
D’être là quand il le faudra

Sunday Morning (4:14)

Ça me fait un peu chier l’effet du dimanche matin
Entre chien et loup, automne et hiver
Sur le pick up un vieux tube jamaïquain
Te rappelle à, me rappelle à mes souvenirs mon frère
Sunday Morning
Oh Sunday Morning
Sunday Morning
Oh, Sunday Morning
On a écumé des salles de billard
Toujours sur le bon coup man, sur le bon coup
Des bars, des gares et même des aérogares
Mais ça valait le coup man, toujours le coup
De refaire le monde au levé du soleil
Hébétés par une nuit sans sommeil
Dans notre jungle, c’était la liberté
Le monde était à nous, tout nous appartenait
Vivre vite, trop vite, trop court
Négocier les virages pour faire un autre tour
Puis un jour partir discrètement
Direction le cimetière des éléphants
Maintenant quand je vois se lever le soleil
Où que je sois, rien n’est jamais vraiment pareil
Ça me fait comme un vide quelque part chez moi
Les rues de ce monde ne sont plus les mêmes sans toi
Sunday morning
Oh, Sunday morning…

Périphérique (2:44)

Je vis une vie électrique
Sur le bord d’un périphérique
Je passe mon temps dans ce trafic
De bitume et de mécanique
Le soleil ne traverse jamais la brume des gaz d’échappement
Quelque soit l’heure ou bien le temps les néons sont la seule clarté
les lampadaires sont allumés
La file des voitures anonymes
Avance lentement sans jamais s’arrêter
Il n’y a pas de joie n’y a pas de déprime
Dans cet univers auquel je suis condamné
Le soleil ne traverse jamais la brume des gaz d’échappement
Quelque soit l’heure ou bien le temps les néons sont la seule clarté
Les lampadaires sont allumés
Du haut des échangeurs ou des toits des cités
Qui forment les rives de ce fleuve de fer
Je jette des cailloux j’balance des pavés
Sans jamais arrêter le cour de cet enfer
Je vis une vie électrique
Sur le bord d’un périphérique

Wrong Em Boyo (N.C.)

Colorado Banjo (0:27)

Message to You (N.C.)

Soixante Secondes (3:23)

Une minute en enfer
Juste à la fin du concert
Je me suis retrouvé par terre le nez planté dans la poussière
Je n’avais entre les oreilles plus d’cervelle mais un courant d’air
Je croyais que c’était arrivé
Que la mort me tirait par les pieds
À ma cervelle disjonctée aucun membre ne répondait
Une minute en enfer le nez planté dans la poussière
Dans ma tête résonnait ce putain de mot en anglais
BLACKOUT BLACKOUT
J’aurais voulu me relever
Mais je ne pouvais plus bouger
Les yeux cassés, le nez bouché, les jambes et les bras fracassés
Corps écrasé dans le néant je ne comprenais pas comment
Dans ma tête un brouillage radio

Gangsta World ° Polska Tour (N.C.)

War ° Polska Tour (3:16)

En voiture avec toi (3:50)

Quand je suis en voiture avec toi
J’ai envie que les feux soient rouges et que plus rien ne bouge
Il n’y a plus rien que toi et moi
Et ces millions d’automobiles au cœur de la ville
Quand je suis en voiture avec toi
Je voudrais que tout s’arrête là (bis)
Toi et moi toujours comme ça
Quand je suis en voiture avec toi
J’ai envie d’un embouteillage, pas de paysage
Je ne vois que toi dans ces cas là
Comme un tout petit ange, son livre d’images
Quand je suis en voiture avec toi
Dans le flot des embouteillages, les klaxons font rage
Mais il n’y a rien que toi et moi
Pendant que grincent les rouages de notre nouvel âge
Quand je suis en voiture avec toi
Je voudrais que tout s’arrête là (bis)
Toi et moi pour toujours comme ça
Quand je suis en voiture avec toi

 

Retombées Presse


 

LONGUEUR D’ONDES – OCTOBRE 2005

« Autre trip, mais comme je sais que tu aimes les groupes qui cartonnent sur scène, je ne saurais trop te conseiller le double DVD des Ejectés qui propose pas moins de 37 titres, plus foultitude de suppléments. Mais outre leur ska festif et mélodique à la fois, leur reggae-roots cuivré et leur énergie positive, les huit musiciens ont réussi à être super bien filmé ; on se croirait sur scène à leur côtés, c’est impressionnant ! Sur l’une des galettes, judicieusement nommée Clash-Cash, cinq membres du groupe reprennent avec un brio étonnant les titres de Joe Strummer et sa bande. Un très bel hommage. Should I stay ou Should I go? I Stay!”

ABUS DANGEREUX n°95 / Décembre – janvier 2006

« Amis du live, bienvenue ! A ma droite, un nouvel enregistrement public des Ejectés de Limoges. A ma gauche, la première trace discographique de la fraction armée du commando Tej sous le nom de Clash-Cash, autrement un hommage à Strummer, Jones and co. Chaleur, cuivres et frénésie pour le premier. Instantané clashien plein de déférence pour le second. Libre interprétation des classiques Ejectés sur le Nightklubup. Copie conforme des géniaux Clash sur le Clash-Cash (jusqu’aux tenues et postures). Bref, une salle (John Lenon de Limoges), deux ambiances pour un double album et surtout pas de vainqueur…sauf les amis du live ! »

RAM DAM – JANVIER 2006

« Le DVD live des Ejectés débarque, concert enregistré lors du « Citoyens du monde Tour 2004-2005 ». Groupe méconnu du grand public mais au combien méritant, plus de 800 concerts en 15 ans de tournées, à travers l’Europe, l’Afrique du Nord et même la grande Amérique. De clubs en salles, de salles en festivals, ils ont joué avec, entre autres, Rita Marley, The Specials, Last Poets, The Selecter, Mano Negra, Zebda, NTM, Toots and the Maytals…

Le groupe proprement dit a été formé à Limoges au printemps 1988 par Steff Tej (chant, guitare, textes). Aujourd’hui, il se compose de 7 à 10 instrumentistes, une belle famille qui a la bougeotte rien qu’à voir le nombre de pays déjà visités.

Le DVD est en fait un double DVD. Le premier disque, NIGHTKLUBUP, contient pas moins de 19 morceaux live ! Et dès le premier morceau, on comprend vite que l’ambiance va être chaude et agitée parce que ça bouge grave sur scène, n’ayons pas peur des mots, avec du bon ska à la sauce frenchie. En gros, un détonnant cocktail à base de reggae vitaminé, où se mélangent soul, ska, rock et ragga.

Le deuxième disque, Clash-Cash, est un hommage au groupe mythique des 80’s, The Clash. Les Ejectés, eux aussi auteurs de textes engagés, interprètent cette fois-ci ceux des Clash. Là non plus, ils ne font pas semblant, rien qu’à voir la sueur sur leurs visages… Et enfin des bonus : clips TV, extraits de concerts et des surprises »

ROCKNFOLK – Janvier 2006

« Les Ejectés de Limoges ont de la suite dans les idées : après plus d’une décennie de bons et loyaux services, ils exhibent avec fierté un bilan live réjouissant et, pour faire la nique aux majors qui se désintéressent d’eux, ils s’offrent un double album : d’abord un panorama musical torride de leur dernière tournée avec plus de 20 titres captés dans leur fief et particulièrement représentatifs de leur irrésistible potion reggae-ska-rock. Et puis un autre disque en public où cinq des membres de ce big band affichent leurs sources et influences en revisitant le répertoire des Clash. »

ZICAZIC

« S’il y a un petit moment que nous n’avions pas eu de nouvelles d’Ejectés pour cause de bon temps passé sur la route, c’est par la grande porte qu’ils reviennent avec une paire de doubles live, le premier en CD, l’autre en DVD, retraçant d’une part la tournée « Citoyens du Monde », de l’autre un tribute aux légendaires Clash. Au grand complet sur ses compositions personnelles, le groupe se retrouve en quintet pour l’hommage aux pères du punk anglais et de la « Revolution Rock » et nous abreuve de toute la furie que Steff Tej et ses sbires ont en eux. Il y aura bientôt vingt ans que ça dure et une chose est évidente, ils n’ont pas fini de nous faire pogoter ces Limougeauds !

« Nightklubup » nous permet de revivre une tournée riche en moments forts qui a conduit le ska rock punkisant de cette bande de fêlés de Pologne en Lituanie et bien plus loin encore. Embarqué dans ses standards mais également dans de nouveaux titres, Ejectés nous démontre au fil des morceaux que sa musique ne se limite pas aux frontières et que sa manière de faire du rock emprunte autant aux territoires anglo-saxons qu’à d’autres plus latins ou même nord-africains. Passées les « Chanson con », « la TV rend fou », « No coke no dope » et d’autres « Yasmina » survitaminées à grands coups de cuivres fédérateurs, on se laisse embringuer dans un projet « Clash-Cash » qui titillait la fraction punk à roulettes du combo depuis déjà un petit moment. Rien n’y manque, ni les « Capitol radio » ou « Hate War », ni les « I Fought The Law » et autres « Should I Stay Or Should I Go » ! Au point qu’en fermant les yeux, ce qui je vous l’accorde est très con quand on regarde un DVD, on en arrive à se remémorer les vieux souvenirs de la bande à Strummer et Jones. Ponctués de bonus à la pelle, les deux DVD regroupent à eux seuls 42 titres, 5 clips, des reportages divers et variés sur la vie du groupe sur la route et backstage…Deux perles de la même huître, c’est suffisamment rare pour le faire remarquer ! »

MUSICOMANIA – Canada Novembre 2005

« Voici un DVD qui était très attendu des fans du groupe français : Les Ejectés (…), il s’agit certainement d’un des meilleurs documents à posséder sur le groupe. »

REGGAE.FR – Janvier 2006

« Le groupe déjanté des Ejectés sort leur double DVD, un composé d’image de leur dernière tournée et un autre consacrés au Clash. Les amateurs devraient vraiment apprécier cette sortie, c’est du lourd ! »

INTRAMUROS – Janvier 2006

« Nous, on aime bien les limougeauds d’Ejectés, d’abord pour leur façon de composer des perles rocksteady, ska-punk, voire même groove. Aussi pour leur prestations live époustouflantes… »

JOURNAL DE LA HAUTE-MARNE – Janvier 2006

« Entreprise casse-gueule par excellence, faire revivre le fameux gang de Londres période punk en revisitant son répertoire n’était pas à la portée de tous. Un d »fi musical pour les Ejectés qui s’y sont attaqués avec beaucoup de culot et pas mal de respect. »

REGGAETOM.COM – Février 2006

« Stop/Ejectés !

C’est toujours chez Les Disques du Tigre que les Ejectés font leur rentrée 2006 sur les chapeaux de roues, grâce au double DVD live NIGHTKLUBUP. Chacun des deux CD présente un projet distinct. Sur le premier, le concert donné « à domicile » lors de la tournée Citoyens du Monde (leur 5ème et précédant album studio) en novembre 2004. Le deuxième est le concert Clash-Cash, monté plus récemment en hommage à Joe Strummer, chanteur du groupe mythique The Clash, pour le lequel la formation a subi quelques transformations… Prépare-toi à jumper dans ton canap’ ! »
utre consacrés au Clash. Les amateurs devraient vraiment apprécier cette sortie, c’est du lourd ! »

CHRONIQUES DU CAFZIC n°40

Les Ejectés « Nightklubup » (Les Disques Du Tigre) DVD

Le premier DVD nous propose un live de 19 morceaux enregistré notamment à Limoges, pour leur « Citoyen du monde Tour » à la suite de leur 6ème album. On retrouve également des clips en bonus. Rigolos. Au-delà de la réalisation audiovisuelle qui passe bien, ce live montre le côté pro des Ejectés. Et ouais avec la bouteille qu’ils ont, pas étonnant ! Avec une organisation scénique bien rodée, les choristes féminines « en-chantent » les sonorités « reggae » récurrentes tout en stimulant les morceaux plus ska par leurs chorégraphies sautillantes ou encore en posant leur voie sur des sons plus « world » (Yasmina)…Les musiciens bien en place assurent les bases pour un chant des plus toniques de Steff Tej (leader guitare chant). Donc ce DVD balaye bien toutes les orientations musicales de ce groupe de rock français, aux couleurs reggae ska en passant par des ouvertures plus urbaines comme sur « La Descendance », avec le chanteur du groupe de Hip Hop lyonnais FLURS. Bien sûr, des morceaux plus funky « No coke no dope » ponctuent un set vraiment reggae-ska-rock. Toujours dans le même esprit depuis leur création, ce live est « chaud show », engagé par les textes « La Tv rend fou » et le son bien entraînant. Et puis le second DVD, « Clash-Cash » nous prouve leur influence rock, Steff assure vraiment bien son rôle de Joe Strummer (on s’y croirait !!) LES EJECTES – déguisés- nous offrent une prestation super carrée, reprenant des morceaux emblématiques des Clash comme « I fought the law », « Should i stay or should i go », « Police and thieves » donc du rock au pop-disco « Train in vain » sans oublier des sons plus reggae. Ce projet de rendre hommage aux Clash a de suite intéressé le groupe, commandité par le programmateur du CCSM de Limoges. Quelques répèt après, un choix collectif des reprises a été proposé…et BAM ! Voilà un spectacle super travaillé jusque dans les détails puisque la gratte de Steff est la réplique de celle de Joe Strummer (couleur, stickers…) Excellent ! Ce double DVD est un bon cadeau à offrir ou à s’offrir pour les froides soirées hivernales, histoire de se réchauffer un peu !

L’HEURE-TARD n°45

A la maison comme en Pologne, les Ejectés se sont fait plaisir et comme le plaisir des uns peut être aussi le plaisir des autres… Un live et un tribute dans un même double CD/double DVD c’est à la fois un bonheur mais aussi un risque surtout lorsque le tribute est consacré aux Clash. Se faire tout seul un tribute aux Clash, cela peut paraître prétentieux et en même temps s’avérer casse-gueule. Se faire un live c’est bien, surtout quand on est un groupe de scène mais cela peut tourner au ridicule si l’on est pas bien produit, bien filmé, si l’on est pas au top de sa condition musicale, si l’on est pas sincère… le live Nightklubup nous ôte tout de suite nos doutes. Tant au niveau des images, que du son, de la musique, les Ejectés nous offrent le concert magistral. Des morceaux presque essentiellement tirés de leur excellent dernier album « Citoyens du monde » mais aussi de leurs précédents opus, des morceaux que je connais pas (inédits ?), qui montrent bien tout le talent de performers et de songwriters que sont les Ejectés en concert avec des choristes dignes d’un gospel band, des musiciens qui savent faire prendre la mayonnaise punk-reggae. Le tribute aux Clash est un exercice plus ardu ? Nombre de groupes se sont saisis d’un ou plusieurs titres du combo à Joe Strummer avec plus ou moins de succès. C’est presque un passage obligé pour tout punk qui se respecte. Les Ejectés se tirent plutôt bien d’affaire même si chacun y retrouvera à redire – sur la production, la justification de tel titre plutôt que tel autre, l’esprit Clashien – c’est inévitable. Dire que les Ejectés est un groupe Clashien me paraît tout à fait évident. Tant dans l’aspect métissé que dans le message, la musique des Ejectés est comparable même si elle est différente, plus orientale… Le double CD comme le double DVD sont des cadeaux rares et le plus dur sera sans doute de les dissocier. Avec des bonus en veux tu en voilà, ces galettes limousines seraient presque un testament si les Ejectés n’étaient pas les Ejectés. A découvrir partout sur la planète ? Ce que j’aime particulièrement dans ces lives, c’est ce côté spontané, humain, sincère avec les défauts et les qualités du genre et les Ejectés dans cet exercice nous offrent une réussite dans ce domaine. »

Cet article Nightklubup est apparu en premier sur Site officiel de Steff Tej & Éjectés.

]]>
/en/album-nightklubup-2/feed/ 0