The First Years
The group was created in spring 1988 by Steff Tej (vocals and guitar) helped by Simon, who was manager. The group takes from the start a musical direction at the crossroads of punk, ska, reggae, blues Rythm’n and blues and Hip Hop with French influences between Nino Ferrer and Serge Gainsbourg. Members of the band met in the “barrio” Together for the first repeat around Fred (drums, drum), Philippe (Bass), Lolo (trumpet) and Steff (vocals guitar). They start without microphones for vocals and trumpet. The group will soon be joined by Fred (keyboard) and Franck (saxophone). The compositions of Steff beginning to take shape, “AAOAOAA”, “Soweto’s Burning,” “Bad luck” …
However, the group encounter serious problems by being ejected many times from rehearsal rooms.The choice of the name Éjectés became clear when the band get vired once again.
The Ejectés provide first concert June 21, 1988 on the street. A few weeks later, Frank replaces Fred on drums. The Ejectés participate in their first festivals in Availles Limouzine in Charente or in Vassivière with Babylon Fighters, the Frolons and Marabunta. There prestation were hailed by the press.
The group found a stable room for rehearsals and in November, made it to there first real concerts in St Etienne, Egletons and for the first time at the Auditorium of Limoges, which is now the CCM John Lennon. Within months, some concerts and several demos, Ejectés have built a good reputation and the real fun begins.
In 1989 the band made over 40 concerts including participation to the SOS Racism Festival, the Off festival of La Rochelle and a first part of La Mano Negra in Toulouse Palais des Sports. Festivals, clubs, concert will follow and in March, a first demo recorded at Chalet Bordeaux is born: 7 titles that will meet on compilations. “AAOAOAA”, “Rockskaroots”, “good and evil”, “macadam speaker.” Thanks to that the band had from now some proposition for concerts and caught the interest of an RMC host, Franck Pelou passing “Rockskaroots” on the air and sends a tape to at least twenty labels.
Indepedant radios and the associations network support the group. “AAOAOAA” quickly released on a compilation of the English label Unicorn Records. This is in front of a large crowd that the Ejectés give a concert on 21 June 1989 to celebrate the Fete de la Musique and the anniversary of the « Prise de la Bastille »
At the end of the year, François Bregez mark the group. They produced a music video for the song “Rockskaroots” in Paris which will be on the show of Thierry Ardisson « Lunettes noires pour nuits blances ». The group left France for the first time to perform in the Melusiah Carouge Festival in Switzerland, and go to «l’île 13 » in Genève.
La reconnaissance
Plusieurs labels s’intéressent aux Ejectés, et si le groupe aimerait signer avec un indépendant, aucun de ces derniers, pourtant intéressés, n’est en mesure de faire enregistrer le groupe dans un délai satisfaisant. En effet, après un an et demi de répétitions et de concerts, les Ejectés n’attendent qu’une chose : rentrer en studio pour y concocter leur premier album.
Les concerts se multiplient et Musidisc, à l’époque gros label français, fait du forcing pour avoir le groupe. Les Ejectés jouent au Printemps de Bourges au mois d’avril, en découverte à la salle Germinal. Ce concert sera immortalisé par Laurent, guitariste des Bérurier Noir qui le filmera et montera un nouveau clip pour « Rockskaroots ».
Au lendemain du festival, de nombreux labels contactent le groupe. Cependant Musidisc s’est empressé de signer les Ejectés peu de temps avant le Festival.
Tout en continuant sa tournée, le groupe se prépare à l’enregistrement. Steff enregistre et mixe les maquettes de l’album au local. La réalisation du premier album se fera au Sun studio à Puteaux, avec Zaahardine Boukhort aux manettes pour 14 jours de prises, 7 jours de mix et 2 mix par jour.
La section cuivre est amicalement renforcée par Jeff, trombone des Satellites et Muzot, saxo de la Souris Déglinguée. Feel Good Love vient faire quelques guitares.
On voulait un album dans l’urgence, speed, énervé, le quartier était un cadre idéal pour la réalisation de ce disque.
Résultat : 14 petits brulots assénés et crachés en vitesse.
Alors que le groupe tourne sans arrêt et que « Oh Mama » commence à circuler dans les bureaux de Musidisc et sur les cassettes des concerts piratées, la première guerre du Golfe se profile.
Le groupe participe à des festivals avec Parabellum, Thugs, Wampas, Jad Wio ou encore Maroon Town, et donne des concerts sold out au John Lennon à Limoges pour le pré-sortie de l’album en octobre. Ils se produisent également à l’Elysée Montmartre, à Paris, deux fois dans l’année lors d’une soirée Ska avec le groupe Espagnol Securidad Social. Le groupe s’engage aussi en jouant à l’Anti Nazi Festival au Squat Garage à Genève et aux Restos du Cœur à Périgueux. A noter aussi, la participation à la compilation « La Relève » du label Bouchri production de François Hadgi Lazaro qui veut le titre « Vacances à la Mer ».
Début 1991, l’album GLAUQUE CITY TEJ sort en pleine guerre du Golfe. L’ombre de la censure plane sur l’album qui dénonce la guerre et la dictature du dollar. Mais le groupe tourne à plein régime, soutenu par l’underground. Concerts avec les Shérifs, Dirty District, Festival Ras la Meute à Paris avec Molodoï, Parkinson Square et Printemps de Bourges avec Saï Saï et Les Vindicators. Pourtant Ejectés est rincé, lessivé, ils tournent à fond, mais dans des conditions épuisantes : dans un vieux camion tolet sans siège à l’arrière. Quelques milliers de kilomètres plus tard, ils en sortent un peu groggy. Philippe, le bassiste, jette l’éponge ainsi que Frank le saxo et le trompettiste, qui lui, ne vient plus que par intermittence.
Toucher le fond et prendre son élan pour rebondir .
Passage chez Warner
Pourtant fin 98 début 99, le groupe s’essouffle un peu. Steff passe de plus en plus de temps à Prague et Nico, le guitariste, part habiter en Pologne. Nasser, saxophoniste, qui avait rejoint le groupe mi-96 quitte les Éjectés pour tenter sa chance dans le one man show. 1999 c’est aussi la sortie d’un maxi vinyle 4 titres sur le label de Prague Bass-Riot Records. Même si le groupe tourne moins qu’à son habitude cette année-là, les Éjectés iront quand même en Italie et en Allemagne.
En milieu d’année, le groupe est contacté par Vincent Frebot du label Tôt ou Tard de Warner Music. Steff, qui se trouve alors à Prague, est invité dès le lendemain à venir rencontrer le directeur artistique à Paris. Le feeling passe bien et Vincent comprend le désir des Éjectés de garder une certaine indépendance en restant chez les Disques Du Tigre et signe le groupe en licence. Ayant flashé sur GANGSTA SKANKA, l’homme du label Tôt ou Tard décide de ressortir cet album. Un clip sur le morceau « Bad Boy » sera réalisé au théâtre de dix heures par Yann Lebeau et quelques portes commencent à s’ouvrir.
En 2000, l’album ressort donc à grande échelle accompagné de nombreux concerts en France, Tunisie, Espagne, Canada où Warner Canada décide aussi de sortir le disque. Le groupe se retrouve aussi invité à de nombreuses émissions dont il n’avait pas l’habitude. À la fin de l’année, Éjectés filme et enregistre son 1er live qui sortira l’année suivante en CD et VHS (diffusé en salle lors de sa sortie au cinéma Le Lido à Limoges).
Mais l’année 2001 démarre mal. Suite à un changement de direction chez Warner, le groupe est remercié. Le groupe ralentit les concerts et Steff se consacre au mixage du LIVE AT HOME au studio Marcadet avec Jean-Marc Delavallée à Paris et à la réalisation du film « Live at Home » avec Vincent Nast. Le CD et la VHS qui sortent en fin d’année distribution « Productions Spéciales » sont bien accueillis et le groupe attaque une grosse tournée en 2002 entrecoupée des premiers enregistrements du futur album CITOYENS DU MONDE qui sort fin 2003. (DDT/Productions Spéciales). Le groupe termine la tournée en décembre 2003 à Angers et, après 2 mois de repos, part pour une série de concerts à Washington (USA).
Mais à leur retour, une bonne partie du groupe jette l’éponge et c’est une nouvelle formation qui répète au printemps 2004 avec 2 projets conséquents : l’enregistrement d’un nouveau live Ejectés en France et en Pologne et le projet Clash…Cash, concert de « commande » hommage au célèbre groupe anglais The Clash, Ejectés reprenant un concert complet du groupe de Joe Strummer en tentant de se rapprocher le plus possible du look, du son, des arrangements d’un concert Clash période 79/81 « style reconstitution historique » cf. doc on The Clash. Le tout sera enregistré fin 2004 pour donner le double CD et DVD NIGHTKLUBUP qui sortira en octobre 2005. Au mixage Jean-Marc Delavallée et au montage Vincent Nast, on ne change pas une équipe qui gagne.
En 2005 et 2006 malgré plusieurs changements de line up, le groupe ne chôme pas. Il tourne en France et Lituanie début 2005 puis à nouveau en août. En octobre sortie du double DVD NIGHTKLUBUP.
Début 2006 tournée en France avec le plateau Éjectés + Clash-Cash. En juin enregistrement d’un titre « écologique » avec de jeunes handicapés. En juillet 2006 tournée marathon en France, Allemagne, République Tchèque et Pologne. En septembre concert a la Fête de l’Huma. A l’automne 2006, en réaction aux élections de 2002, Éjectés enregistre le morceau « Aux urnes citoyens », un appel au vote dont le clip et le single seront diffusés à partir de novembre.
En janvier 2007, préparation du nouvel album L’ENFER ET LE PARADIS, concert au Zénith de Limoges pour l’ouverture de ce dernier. L’ENFER ET LE PARADIS se termine pendant l’été, en septembre sortie du single et du clip « Mon Manager ». Sortie de l’album à l’automne.
L’ENFER ET LE PARADIS, considéré comme le meilleur album du groupe, sort finalement début Novembre. Salué par la critique, l’album emmène le groupe sur plusieurs dates en France, République Tchèque, Pologne, Espagne entre octobre 2007 et février 2008.
En juin 2008, le groupe fête ses 20 ans d’enregistrement et de tournée lors d’un concert au profit de « SOS racisme » à Limoges. Pour cette occasion, est prévue la sortie d’une compilation, regroupant des inédits, des remixes et des incontournable du groupe. Le projet verra le jour à l’automne 2008.
Un changement de formation
En juillet 2008, Steff Tej part pour une tournée marathon en formation réduite avec un répertoire essentiellement composé de reprises Punk/Reggae et Rocksteady.
Au fil des dates et des pays (France, Rep. Tchèque, Roumanie, Macédoine, Bulgarie) et à la demande de nombreux fans, Steff Tej réarrange de nombreuses chansons Ejectés pour une formation réduite (3 à 5 musiciens). Le succès de cette formule engage le groupe à enregistrer ces nouvelles versions ainsi que des reprises de standards, à partir de l’automne 2008, destinés à sortir sous forme d’album BEST OF, prévu pour l’année 2009.
En février 2009, Les Ejectés en trio, avec Emilien à la batterie et Etienne à la basse, partent pour une tournée couronnée de succès en République Tchèque et Pologne. L’album COVERS est en cours de finalisation et un clip réalisé à partir d’images de la tournée est aussi en préparation.
Durant la suite de l’année 2009 le groupe tourne sous différentes formes en France, Slovénie, Serbie, Croatie, Suisse et prépare l’album …TO THE ROOTS ! qui sortira en février 2010, sous le nom de groupe Steff Tej & Ejectés. Une nouvelle formule qui s’apprête une fois encore à aller défendre leur album sur les routes pour une soixantaine de concerts en France, République Tchèque et Pologne. Le clip de « Jalmince » est réalisé par Philippe Labonne et en fin d’année Steff Tej et ses Ejectés retournent en studio pour l’enregistrement de l’album « NUS ». Dès janvier 2011, l’album est mixé au studio Marcadet par Big John.
En avril 2011 Le groupe sort donc son onzième album intitulé NUS, accompagné du clip vidéo « Appelle-moi » réalisé par Vincent Nast. Le groupe partira pour une cinquantaine de concerts en France, Angleterre, Pologne et République Tchèque avec quelques rendez-vous incontournables au festival Le Printemps de Bourges (scène off), Festival International de Ska de Londres au Clapham Théâtre le 22 avril 2011. Et participation à la soirée Brassens co-organisée par France Bleu où les Ejectés reprennent : « Les copains d’abord » et « Le Roi ».
Le groupe décide également d’actualiser le clip « Aux urnes citoyens » dès le mois de novembre 2011 s’impliquant dans une démarche citoyenne incitant jeunes et moins jeunes à s’inscrire sur les listes électorales et à voter lors des prochaines présidentielles en 2012. Le clip de la nouvelle version du titre « Aux urnes citoyens » sort en avril 2012 et fait le tour des radios et des télés. Steff Tej prouve une nouvelle fois son engagement citoyen. Ce titre est inclus sur le nouvel album Dr ROCKSTEADY, préparé dès la fin 2011, et qui sortira en septembre 2012, lancé officiellement lors de leur passage au festival « Les Nuits de nacre » à Tulle, après un été riche de concerts.
C’est sur les routes que Steff Tej & Ejectés passent une grande partie de l’année 2012, comme à leur habitude. Sur les routes et dans les airs pour leur retour au Québec 12 ans après leur passage aux Francofolies de Montréal. Des fans, Frank et Simon, contactent le groupe et se lancent dans l’organisation d’une tournée sur place en Août. Le groupe retrouve en partie son public québécois et rentre en France avec le désir d’y retourner, et vite !
Au lendemain des 25 ans d’existence
En 2013, le groupe fête ses 25 ans d’existence. 25 ans déjà. C’est l’âge qu’avait Steff quand il a créé les premiers Ejectés. L’histoire suit son cours et pour fêter cela, quoi de mieux qu’une compilation des titres qui ont parsemé le long chemin du groupe. Il aura fallu deux ans de travail, de réarrangements et de prise de recul pour faire naître la compilation de titres emblématique « Since 88 » au Printemps 2015. Composé de 24 titres, dont plusieurs inédits. L’écouter c’est retracer l’histoire des Éjectés puis Steff Tej & Éjectés, c’est entendre la grande formation des débuts et le trio des dernières années
Les concerts de 2015 offrent au public la possibilité d’entendre ces morceaux, tout en découvrant, concert après concert, de nouveaux morceaux, encore jusque-là jamais entendu. Ils ne sont tout simplement pas encore parus sur un album. Steff Tej les teste devant le public. C’est ainsi que nait petit à petit ce qui fera les nouvelles compositions du groupe pour l’album qui parait le 11 Mars 2016. Voilà plus de 3 ans que le groupe n’a pas enregistré de compositions. Entre 2014 et 2015 plusieurs heures de studio sont nécessaire à Steff Tej et ses acolytes Éjectés pour faire les prises de son, chez Alain Miraucourt à Verneuil sur Vienne. Steff Tej retourne à la Seine Saint Denis pour mixer le tout avec Bryan Pachaud, et fera confiance de nouveau à Alain Miraucourt pour le Mastering.
Mais cette fois ce ne sera pas tout. Steff Tej ne souhaite pas s’arrêter-là, et prépare, avec deux nouveaux musiciens fraîchement débarqués dans l’aventure, un nouveau spectacle. Tom et Paul s’allient donc aux idées florissantes de la figure de proue du groupe et ensemble, ils font renaître les anciens morceaux, en les réarrangeant, et intègrent les nouveaux dans un mélange de nouvelles sonorités, tantôt urbaines, tantôt funk, tout en gardant une patte bien Rocksteady. De plus, le groupe se met à utiliser une pédale boucleur sur scène. On retrouve là des souvenirs de la grande formation, quand Steff Tej était accompagné d’un deuxième guitariste. Certains morceaux s’offrent alors une nouvelle jeunesse, et les plus récents ont une profondeur sonore incroyable. Un groove indéniable. Cela laisse également la possibilité pour Steff Tej de se déplacer de nouveau sur scène, de danser et de partager avec le public, libéré de sa guitare par moment.
A la veille des 30 ans d’existence, le groupe ne souhaite pas s’arrêter là ! De nombreux concerts sont prévus en France, mais également de beaux projets de tournées à l’étranger : l’Europe de l’Est à l’automne, et certainement l’Amérique Latine et l’Asie dans les années à venir !