Steff Tej en concert

Nightklubup

Jaquette du DVD Nightklubup - 2005

Nightklubup

Año de producción : 2005

DVD doble : Nighklubup + Versiones de Clash

Cantidad de pistas : 23 + 22

Lista de las pistas :


Yasmina Dub (N.C.)

Chanson Con (N.C.)

Chemical War (N.C.)

Soweto’s Bruning (2:10)

Soweto’s burning
In the ghetto
Soweto’s burning
Of Soweto
Soweto’s burning
In the ghetto
Soweto’s burning
Trouble and heat

Rude’N’Reggae (2:35)

Des tambours de l’Afrique aux faubourgs de
Kingston en Jamaïque
Des Caraïbes à l’Amérique, l’Europe via les îles
Britanniques
Envoûtant et magique
Apaisant, énergique
Le Reggae Music donne
Vibrations toujours bonnes (bis)
Le Reggae nous ramène aux vibrations de notre mère la Terre
Rocksteady reggae nous entraîne jusqu’à ce que nos sens se libèrent
Laisse entrer le Reggae quand à ta porte il sonne
Par la musique, évade toi de Babylone (bis)
Rebel Music, Music Revolution
Rebel music, Mental Evolution
Le Reggae Music beaucoup donne
Mais je n’oublie pas l’ouverture
Les Vibrations aussi sont bonnes
Dans d’autres musiques et cultures
J’aime le Jazz, j’aime le Gospel, le Rude, le Reggae, le Ragga
J’aime le Rock et la Salsa, j’aime le Rocksteady, la Bossa
J’aime le Bee Bop, le Hip Hop, la Pop, le Trip Hop
J’aime ce qui est cool de la Funk à la Soul (bis)
Rebel Music, Music Revolution
Rebel Music, Mental Evolution (bis)

En voiture avec toi (3:50)

Quand je suis en voiture avec toi
J’ai envie que les feux soient rouges et que plus rien ne bouge
Il n’y a plus rien que toi et moi
Et ces millions d’automobiles au cœur de la ville
Quand je suis en voiture avec toi
Je voudrais que tout s’arrête là (bis)
Toi et moi toujours comme ça
Quand je suis en voiture avec toi
J’ai envie d’un embouteillage, pas de paysage
Je ne vois que toi dans ces cas là
Comme un tout petit ange, son livre d’images
Quand je suis en voiture avec toi
Dans le flot des embouteillages, les klaxons font rage
Mais il n’y a rien que toi et moi
Pendant que grincent les rouages de notre nouvel âge
Quand je suis en voiture avec toi
Je voudrais que tout s’arrête là (bis)
Toi et moi pour toujours comme ça
Quand je suis en voiture avec toi

La TV rend con (N.C.)

No Coke No Dope (3:53)

De ma vie tous les jours,
Je veux rester le M.C.
Avec un total control
Je veux gérer mes envies.
Pas de tics pas de tocs,
Même si je quitte la piste.
Pour le statut de mes veines,
J’ai la tactique tankiste.
Pas de coton dans la cuillère,
Pas de poison dans mes artères,
Pas de coton pour mon cerveau,
Pas de couteau dans les che-pos,
Pas de flic dans les baskets,
Pas de fix dans les toilettes,
Pas de prison, pas de matons,
De télévision sous cachetons.
No coke no dope
Pas de compte â régler,
De dealers à éviter,
Pas de séjour en H. P.,
De garde à vue prolongée,
Pas de citron dans la cuillère,
Pas d’éther pour calmer les nerfs,
Pas de malaise, pas de poussière,
Pas l’air de ne pas avoir l’air.
Pas de coco dans mes narines,
Amphétamines et cocaïne sont les mamelles de la déprime.
No coke, no dope,
Pas de pe-do dans mes pipe lines,
Amphétamines et cocaïne sont les mamelles de la déprime.
L’asepsie cérébrale passe par la seringue,
Moins efficace qu’une balle, plus insidieux qu’un flingue.
Dis toi qu’au fond du trou, sourde sera la jungle.
Les revendications n’ont pas cours chez les dingues.
Pas de chemin tout tracé,
Pas de destin scellé,
Par l’aiguille plantée,
Entre les doigts de pieds.
Pas de coton dans la cuillère,
Pas de poison dans mes artères,
Pas de coton pour mon cerveau,
Pas de couteau dans les che-pos.

La Descendance (3:55)

Pas de soucis, pas de problèmes
On a tous tendance à se prouver sa haine
La haine attire la haine, les mains attirent les poings
Les fusils les canons, les chars les avions
Le flingue entre tes mains est peut-être l’engin
Qui tuera un matin ton fils, ton frère, ton cousin
Entre les mains se tient de chacun son destin
Entre nos mains se tient le monde de demain
À chacun de savoir quel est le bon chemin
À suivre chaque jour pour essayer de faire les choses bien (bis)
Prendre conscience de ses actes
Agir dans le bon sens
Pour vous, pour la descendance
Le futur fera ce qu’on en fera (bis)
As-tu déjà pensé à la descendance ?
Aux valeurs à lui transmettre, à l’incidence
De tes actions, leurs conséquences, regarde la tendance
Le respect se perd, la mode est à la décadence
Prends conscience de tes actes, agis dans le bon sens
Car tu influences les jeunes qui jouent leur vie sur l’enfance
À chacun son histoire, tu n’as peut-être pas eu de chance
Mais demain se construit aujourd’hui
Prends soin de la descendance !
On lance un message aux jeunes adolescents
N’ayant que peu d’expérience dans leur sac à dos.
Laissant de côté la sagesse : dans une vie le gouvernail.
Réfléchir avant d’agir pour ne pas finir dans la faille
Nous tous, acteurs du présent, sommes les auteurs de l’avenir,
Pour nos gosses, faut qu’on bosse, pour assurer leur devenir
Seule façon d’agir sur le monde, agir sur soi-même
Le futur sera ce que toi et moi feront pour ceux qu’on aime !

Action (4:32)

Les Grains de Beauté (N.C.)

Monkey Business (2:37)

Je vis dans une jungle city
J’y tue mes jours et j’y tue mes nuits
Dans les rues de jungle city
Bêtes de jour et bêtes de nuit
C’est le temps de la jungle Ô Ô Ô
des couteaux et des flingues Ô Ô Ô
Monkey Monkey
Buzy Buzy
Qu’est ce que t’as à vendre
Ne te fais pas attendre
C’est te temps des dollars
De la bourse au pouvoir
C’est le temps des dollars Ô Ô Ô
Et des cités dortoirs Ô Ô Ô
Monkey Monkey
Buzy Buzy

Alleluia (3:02)

Je n’ai pas Dieu, pas de Jésus
Pour guider mon chemin
Et si la vie m’a ainsi conçu
Ce doit être mon destin
La main de Dieu m’a frôlée
Sans jamais me toucher
Je n’en tire ni fierté ni culpabilité
Je ne suis pas plus un pêcheur
Que la plupart des prêcheurs
Ma guitare en bandoulière
Je parcours la terre
J’essaie de semer un peu de bonheur
Par la musique et dans la sueur
Si Dieu existe il est le regard qui redonne l’espoir
Tant de sang dans les livres d’histoire
Tant de sang au journal du soir
Tant de violence et si peu d’espoir
Laissent en moi tant de questions
Sur les enjeux les motivations
De chaque confession
Si Dieu existe il a le pouvoir de poser le poignard

Yasmina (3:36)

Yasmina, dans mon camion je pense à toi
La route file mais je ne vois
Que tes beaux yeux sombres posés sur moi
Yasmina, j’aime te serrer dans mes bras
Sentir contre moi ton cœur qui bat
Yasmina tu es tout pour moi
Yasmina si je devais te perdre un jour
De la terre je ferais le tour
Jusqu’à ce que je retrouve mon amour
Yasmina, je serai là samedi soir
Et je t’emmènerai danser
Je ne me lasserai jamais de voir
Dans la musique ton corps s’enlacer
Yasmina, tu sais tu peux compter sur moi
Même la mort ne m’empêchera pas
D’être là quand il le faudra

Sunday Morning (4:14)

Ça me fait un peu chier l’effet du dimanche matin
Entre chien et loup, automne et hiver
Sur le pick up un vieux tube jamaïquain
Te rappelle à, me rappelle à mes souvenirs mon frère
Sunday Morning
Oh Sunday Morning
Sunday Morning
Oh, Sunday Morning
On a écumé des salles de billard
Toujours sur le bon coup man, sur le bon coup
Des bars, des gares et même des aérogares
Mais ça valait le coup man, toujours le coup
De refaire le monde au levé du soleil
Hébétés par une nuit sans sommeil
Dans notre jungle, c’était la liberté
Le monde était à nous, tout nous appartenait
Vivre vite, trop vite, trop court
Négocier les virages pour faire un autre tour
Puis un jour partir discrètement
Direction le cimetière des éléphants
Maintenant quand je vois se lever le soleil
Où que je sois, rien n’est jamais vraiment pareil
Ça me fait comme un vide quelque part chez moi
Les rues de ce monde ne sont plus les mêmes sans toi
Sunday morning
Oh, Sunday morning…

Périphérique (2:44)

Je vis une vie électrique
Sur le bord d’un périphérique
Je passe mon temps dans ce trafic
De bitume et de mécanique
Le soleil ne traverse jamais la brume des gaz d’échappement
Quelque soit l’heure ou bien le temps les néons sont la seule clarté
les lampadaires sont allumés
La file des voitures anonymes
Avance lentement sans jamais s’arrêter
Il n’y a pas de joie n’y a pas de déprime
Dans cet univers auquel je suis condamné
Le soleil ne traverse jamais la brume des gaz d’échappement
Quelque soit l’heure ou bien le temps les néons sont la seule clarté
Les lampadaires sont allumés
Du haut des échangeurs ou des toits des cités
Qui forment les rives de ce fleuve de fer
Je jette des cailloux j’balance des pavés
Sans jamais arrêter le cour de cet enfer
Je vis une vie électrique
Sur le bord d’un périphérique

Wrong Em Boyo (N.C.)

Colorado Banjo (0:27)

Message to You (N.C.)

Soixante Secondes (3:23)

Une minute en enfer
Juste à la fin du concert
Je me suis retrouvé par terre le nez planté dans la poussière
Je n’avais entre les oreilles plus d’cervelle mais un courant d’air
Je croyais que c’était arrivé
Que la mort me tirait par les pieds
À ma cervelle disjonctée aucun membre ne répondait
Une minute en enfer le nez planté dans la poussière
Dans ma tête résonnait ce putain de mot en anglais
BLACKOUT BLACKOUT
J’aurais voulu me relever
Mais je ne pouvais plus bouger
Les yeux cassés, le nez bouché, les jambes et les bras fracassés
Corps écrasé dans le néant je ne comprenais pas comment
Dans ma tête un brouillage radio

Gangsta World ° Polska Tour (N.C.)

War ° Polska Tour (3:16)

En voiture avec toi (3:50)

Quand je suis en voiture avec toi
J’ai envie que les feux soient rouges et que plus rien ne bouge
Il n’y a plus rien que toi et moi
Et ces millions d’automobiles au cœur de la ville
Quand je suis en voiture avec toi
Je voudrais que tout s’arrête là (bis)
Toi et moi toujours comme ça
Quand je suis en voiture avec toi
J’ai envie d’un embouteillage, pas de paysage
Je ne vois que toi dans ces cas là
Comme un tout petit ange, son livre d’images
Quand je suis en voiture avec toi
Dans le flot des embouteillages, les klaxons font rage
Mais il n’y a rien que toi et moi
Pendant que grincent les rouages de notre nouvel âge
Quand je suis en voiture avec toi
Je voudrais que tout s’arrête là (bis)
Toi et moi pour toujours comme ça
Quand je suis en voiture avec toi

Cubierta en la prensa


LONGUEUR D’ONDES – OCTOBRE 2005

« Autre trip, mais comme je sais que tu aimes les groupes qui cartonnent sur scène, je ne saurais trop te conseiller le double DVD des Ejectés qui propose pas moins de 37 titres, plus foultitude de suppléments. Mais outre leur ska festif et mélodique à la fois, leur reggae-roots cuivré et leur énergie positive, les huit musiciens ont réussi à être super bien filmé ; on se croirait sur scène à leur côtés, c’est impressionnant ! Sur l’une des galettes, judicieusement nommée Clash-Cash, cinq membres du groupe reprennent avec un brio étonnant les titres de Joe Strummer et sa bande. Un très bel hommage. Should I stay ou Should I go? I Stay!”

ABUS DANGEREUX n°95 / Décembre – janvier 2006

« Amis du live, bienvenue ! A ma droite, un nouvel enregistrement public des Ejectés de Limoges. A ma gauche, la première trace discographique de la fraction armée du commando Tej sous le nom de Clash-Cash, autrement un hommage à Strummer, Jones and co. Chaleur, cuivres et frénésie pour le premier. Instantané clashien plein de déférence pour le second. Libre interprétation des classiques Ejectés sur le Nightklubup. Copie conforme des géniaux Clash sur le Clash-Cash (jusqu’aux tenues et postures). Bref, une salle (John Lenon de Limoges), deux ambiances pour un double album et surtout pas de vainqueur…sauf les amis du live ! »

RAM DAM – JANVIER 2006

« Le DVD live des Ejectés débarque, concert enregistré lors du « Citoyens du monde Tour 2004-2005 ». Groupe méconnu du grand public mais au combien méritant, plus de 800 concerts en 15 ans de tournées, à travers l’Europe, l’Afrique du Nord et même la grande Amérique. De clubs en salles, de salles en festivals, ils ont joué avec, entre autres, Rita Marley, The Specials, Last Poets, The Selecter, Mano Negra, Zebda, NTM, Toots and the Maytals…

Le groupe proprement dit a été formé à Limoges au printemps 1988 par Steff Tej (chant, guitare, textes). Aujourd’hui, il se compose de 7 à 10 instrumentistes, une belle famille qui a la bougeotte rien qu’à voir le nombre de pays déjà visités.

Le DVD est en fait un double DVD. Le premier disque, NIGHTKLUBUP, contient pas moins de 19 morceaux live ! Et dès le premier morceau, on comprend vite que l’ambiance va être chaude et agitée parce que ça bouge grave sur scène, n’ayons pas peur des mots, avec du bon ska à la sauce frenchie. En gros, un détonnant cocktail à base de reggae vitaminé, où se mélangent soul, ska, rock et ragga.

Le deuxième disque, Clash-Cash, est un hommage au groupe mythique des 80’s, The Clash. Les Ejectés, eux aussi auteurs de textes engagés, interprètent cette fois-ci ceux des Clash. Là non plus, ils ne font pas semblant, rien qu’à voir la sueur sur leurs visages… Et enfin des bonus : clips TV, extraits de concerts et des surprises »

ROCKNFOLK – Janvier 2006

« Les Ejectés de Limoges ont de la suite dans les idées : après plus d’une décennie de bons et loyaux services, ils exhibent avec fierté un bilan live réjouissant et, pour faire la nique aux majors qui se désintéressent d’eux, ils s’offrent un double album : d’abord un panorama musical torride de leur dernière tournée avec plus de 20 titres captés dans leur fief et particulièrement représentatifs de leur irrésistible potion reggae-ska-rock. Et puis un autre disque en public où cinq des membres de ce big band affichent leurs sources et influences en revisitant le répertoire des Clash. »

ZICAZIC

« S’il y a un petit moment que nous n’avions pas eu de nouvelles d’Ejectés pour cause de bon temps passé sur la route, c’est par la grande porte qu’ils reviennent avec une paire de doubles live, le premier en CD, l’autre en DVD, retraçant d’une part la tournée « Citoyens du Monde », de l’autre un tribute aux légendaires Clash. Au grand complet sur ses compositions personnelles, le groupe se retrouve en quintet pour l’hommage aux pères du punk anglais et de la « Revolution Rock » et nous abreuve de toute la furie que Steff Tej et ses sbires ont en eux. Il y aura bientôt vingt ans que ça dure et une chose est évidente, ils n’ont pas fini de nous faire pogoter ces Limougeauds !

« Nightklubup » nous permet de revivre une tournée riche en moments forts qui a conduit le ska rock punkisant de cette bande de fêlés de Pologne en Lituanie et bien plus loin encore. Embarqué dans ses standards mais également dans de nouveaux titres, Ejectés nous démontre au fil des morceaux que sa musique ne se limite pas aux frontières et que sa manière de faire du rock emprunte autant aux territoires anglo-saxons qu’à d’autres plus latins ou même nord-africains. Passées les « Chanson con », « la TV rend fou », « No coke no dope » et d’autres « Yasmina » survitaminées à grands coups de cuivres fédérateurs, on se laisse embringuer dans un projet « Clash-Cash » qui titillait la fraction punk à roulettes du combo depuis déjà un petit moment. Rien n’y manque, ni les « Capitol radio » ou « Hate War », ni les « I Fought The Law » et autres « Should I Stay Or Should I Go » ! Au point qu’en fermant les yeux, ce qui je vous l’accorde est très con quand on regarde un DVD, on en arrive à se remémorer les vieux souvenirs de la bande à Strummer et Jones. Ponctués de bonus à la pelle, les deux DVD regroupent à eux seuls 42 titres, 5 clips, des reportages divers et variés sur la vie du groupe sur la route et backstage…Deux perles de la même huître, c’est suffisamment rare pour le faire remarquer ! »

MUSICOMANIA – Canada Novembre 2005

« Voici un DVD qui était très attendu des fans du groupe français : Les Ejectés (…), il s’agit certainement d’un des meilleurs documents à posséder sur le groupe. »

REGGAE.FR – Janvier 2006

« Le groupe déjanté des Ejectés sort leur double DVD, un composé d’image de leur dernière tournée et un autre consacrés au Clash. Les amateurs devraient vraiment apprécier cette sortie, c’est du lourd ! »

INTRAMUROS – Janvier 2006

« Nous, on aime bien les limougeauds d’Ejectés, d’abord pour leur façon de composer des perles rocksteady, ska-punk, voire même groove. Aussi pour leur prestations live époustouflantes… »

JOURNAL DE LA HAUTE-MARNE – Janvier 2006

« Entreprise casse-gueule par excellence, faire revivre le fameux gang de Londres période punk en revisitant son répertoire n’était pas à la portée de tous. Un d »fi musical pour les Ejectés qui s’y sont attaqués avec beaucoup de culot et pas mal de respect. »

REGGAETOM.COM – Février 2006

« Stop/Ejectés !

C’est toujours chez Les Disques du Tigre que les Ejectés font leur rentrée 2006 sur les chapeaux de roues, grâce au double DVD live NIGHTKLUBUP. Chacun des deux CD présente un projet distinct. Sur le premier, le concert donné « à domicile » lors de la tournée Citoyens du Monde (leur 5ème et précédant album studio) en novembre 2004. Le deuxième est le concert Clash-Cash, monté plus récemment en hommage à Joe Strummer, chanteur du groupe mythique The Clash, pour le lequel la formation a subi quelques transformations… Prépare-toi à jumper dans ton canap’ ! »
utre consacrés au Clash. Les amateurs devraient vraiment apprécier cette sortie, c’est du lourd ! »

CHRONIQUES DU CAFZIC n°40

Les Ejectés « Nightklubup » (Les Disques Du Tigre) DVD

Le premier DVD nous propose un live de 19 morceaux enregistré notamment à Limoges, pour leur « Citoyen du monde Tour » à la suite de leur 6ème album. On retrouve également des clips en bonus. Rigolos. Au-delà de la réalisation audiovisuelle qui passe bien, ce live montre le côté pro des Ejectés. Et ouais avec la bouteille qu’ils ont, pas étonnant ! Avec une organisation scénique bien rodée, les choristes féminines « en-chantent » les sonorités « reggae » récurrentes tout en stimulant les morceaux plus ska par leurs chorégraphies sautillantes ou encore en posant leur voie sur des sons plus « world » (Yasmina)…Les musiciens bien en place assurent les bases pour un chant des plus toniques de Steff Tej (leader guitare chant). Donc ce DVD balaye bien toutes les orientations musicales de ce groupe de rock français, aux couleurs reggae ska en passant par des ouvertures plus urbaines comme sur « La Descendance », avec le chanteur du groupe de Hip Hop lyonnais FLURS. Bien sûr, des morceaux plus funky « No coke no dope » ponctuent un set vraiment reggae-ska-rock. Toujours dans le même esprit depuis leur création, ce live est « chaud show », engagé par les textes « La Tv rend fou » et le son bien entraînant. Et puis le second DVD, « Clash-Cash » nous prouve leur influence rock, Steff assure vraiment bien son rôle de Joe Strummer (on s’y croirait !!) LES EJECTES – déguisés- nous offrent une prestation super carrée, reprenant des morceaux emblématiques des Clash comme « I fought the law », « Should i stay or should i go », « Police and thieves » donc du rock au pop-disco « Train in vain » sans oublier des sons plus reggae. Ce projet de rendre hommage aux Clash a de suite intéressé le groupe, commandité par le programmateur du CCSM de Limoges. Quelques répèt après, un choix collectif des reprises a été proposé…et BAM ! Voilà un spectacle super travaillé jusque dans les détails puisque la gratte de Steff est la réplique de celle de Joe Strummer (couleur, stickers…) Excellent ! Ce double DVD est un bon cadeau à offrir ou à s’offrir pour les froides soirées hivernales, histoire de se réchauffer un peu !

L’HEURE-TARD n°45

A la maison comme en Pologne, les Ejectés se sont fait plaisir et comme le plaisir des uns peut être aussi le plaisir des autres… Un live et un tribute dans un même double CD/double DVD c’est à la fois un bonheur mais aussi un risque surtout lorsque le tribute est consacré aux Clash. Se faire tout seul un tribute aux Clash, cela peut paraître prétentieux et en même temps s’avérer casse-gueule. Se faire un live c’est bien, surtout quand on est un groupe de scène mais cela peut tourner au ridicule si l’on est pas bien produit, bien filmé, si l’on est pas au top de sa condition musicale, si l’on est pas sincère… le live Nightklubup nous ôte tout de suite nos doutes. Tant au niveau des images, que du son, de la musique, les Ejectés nous offrent le concert magistral. Des morceaux presque essentiellement tirés de leur excellent dernier album « Citoyens du monde » mais aussi de leurs précédents opus, des morceaux que je connais pas (inédits ?), qui montrent bien tout le talent de performers et de songwriters que sont les Ejectés en concert avec des choristes dignes d’un gospel band, des musiciens qui savent faire prendre la mayonnaise punk-reggae. Le tribute aux Clash est un exercice plus ardu ? Nombre de groupes se sont saisis d’un ou plusieurs titres du combo à Joe Strummer avec plus ou moins de succès. C’est presque un passage obligé pour tout punk qui se respecte. Les Ejectés se tirent plutôt bien d’affaire même si chacun y retrouvera à redire – sur la production, la justification de tel titre plutôt que tel autre, l’esprit Clashien – c’est inévitable. Dire que les Ejectés est un groupe Clashien me paraît tout à fait évident. Tant dans l’aspect métissé que dans le message, la musique des Ejectés est comparable même si elle est différente, plus orientale… Le double CD comme le double DVD sont des cadeaux rares et le plus dur sera sans doute de les dissocier. Avec des bonus en veux tu en voilà, ces galettes limousines seraient presque un testament si les Ejectés n’étaient pas les Ejectés. A découvrir partout sur la planète ? Ce que j’aime particulièrement dans ces lives, c’est ce côté spontané, humain, sincère avec les défauts et les qualités du genre et les Ejectés dans cet exercice nous offrent une réussite dans ce domaine. »