Le Groupe

Les premières années

Les 1ères années

Le groupe a été créé au printemps 1988 par Steff Tej (chant et guitare) aidé par Simon, le manager. Le groupe prend au départ d’une direction musicale au carrefour de punk, ska, reggae,  blues, Rythm’n’blues et Hip Hop avec des influences françaises entre Nino Ferrer et Serge Gainsbourg. Les membres de la bande se sont réunis dans le « barrio »  pour la première répétition autour de Fred (batterie, tambour), Philippe (Bass), Lolo (trompette) et Steff (chant guitare). Ils commencent sans micros pour le chant et la trompette. Le groupe sera bientôt rejoint par Fred (clavier) et Franck (saxophone). Les compositions de Steff commence à prendre forme, « AAOAOAA », « Brûler de Soweto », « Pas de chance » …

Cependant, le groupe rencontre de sérieux problèmes en étant éjectés à plusieurs reprises de locaux de répétitions, le nom Ejectés est venu narellement lorsque la bande se fait virée une nouvelle fois.

Les Ejectés font leur premier concert le 21 Juin 1988 dans la rue pour la fête de la musique. Quelques semaines plus tard, Frank remplace Fred à la batterie. Les Ejectés participent à leurs premiers festivals à Availles Limouzine en Charente et à Vassivière avec Babylon Fighters, les Frolons et Marabunta. Ils sont salués par la presse pour leurs prestations.

Le groupe a trouvé un local stable pour les répétitions et en Novembre font leurs premiers concerts  à St Etienne, Egletons et pour la première fois à l’Auditorium de Limoges, qui est maintenant le CCM John Lennon. En quelques mois, quelques concerts et plusieurs démos, Ejectés se sont construit une bonne réputation et le vrai plaisir commence.

En 1989, le groupe a fait plus de 40 concerts, y compris la participation au Festival SOS Racisme, le festival Off de La Rochelle et une première partie de La Mano Negra à Toulouse Palais des Sports. Festivals, clubs, concert suivront et en Mars, une première démo enregistrée au Chalet Bordeaux est née : 7 titres.

De nombreuses radios indépendantes et le réseau des associations soutiennent le groupe. « AAOAOAA » est rapidement intégré à une compilation du label anglais Unicorn Records. C’est en face d’une grande foule que les Ejectés donnent un concert le 21 Juin 1989 pour célébrer la Fête de la Musique.

A la fin de l’année, François Bregez remarque le groupe. Il produit une vidéo pour la chanson « Rockskaroots » à Paris qui passera sur l’émission de Thierry Ardisson « Lunettes noires pour nuits blanches ».

Le groupe quitte la France pour la première fois pour participer au Festival Carouge Melusiah en Suisse, et aller à «l’île 13» à Genève.

La reconnaissance

La reconnaissance

Plusieurs labels s’intéressent aux Ejectés, et si le groupe aimerait signer avec un indépendant, aucun de ces derniers, pourtant intéressés, n’est en mesure de faire enregistrer le groupe dans un délai satisfaisant. En effet, après un an et demi de répétitions et de concerts, les Ejectés n’attendent qu’une chose : rentrer en studio pour y concocter leur premier album.

Les concerts se multiplient et Musidisc, à l’époque gros label français, fait du forcing pour avoir le groupe. Les Ejectés jouent au Printemps de Bourges au mois d’avril, en découverte à la salle Germinal. Ce concert sera immortalisé par Laurent, guitariste des Bérurier Noir qui le filmera et montera un nouveau clip pour « Rockskaroots ».

Au lendemain du festival, de nombreux labels contactent le groupe. Cependant Musidisc s’est empressé de signer les Ejectés peu de temps avant le Festival.

Tout en continuant sa tournée, le groupe se prépare à l’enregistrement. Steff enregistre et mixe les maquettes de l’album au local. La réalisation du premier album se fera au Sun studio à Puteaux, avec Zaahardine Boukhort aux manettes pour 14 jours de prises, 7 jours de mix et 2 mix par jour.

La section cuivre est amicalement renforcée par Jeff, trombone des Satellites et Muzot, saxo de la Souris Déglinguée. Feel Good Love vient faire quelques guitares.

On voulait un album dans l’urgence, speed, énervé, le quartier était un cadre idéal pour la réalisation de ce disque.

Résultat : 14 petits brulots assénés et crachés en vitesse.

Alors que le groupe tourne sans arrêt et que « Oh Mama » commence à circuler dans les bureaux de Musidisc et sur les cassettes des concerts piratées, la première guerre du Golfe se profile.

Le groupe participe à des festivals avec Parabellum, Thugs, Wampas, Jad Wio ou encore Maroon Town, et donne des concerts sold out au John Lennon à Limoges pour le pré-sortie de l’album en octobre. Ils se produisent également à l’Elysée Montmartre, à Paris, deux fois dans l’année lors d’une soirée Ska avec le groupe Espagnol Securidad Social. Le groupe s’engage aussi en jouant à l’Anti Nazi Festival au Squat Garage à Genève et aux Restos du Cœur à Périgueux. A noter aussi, la participation à la compilation « La Relève » du label Bouchri production de François Hadgi Lazaro qui veut le titre « Vacances à la Mer ».

Début 1991, l’album GLAUQUE CITY TEJ sort en pleine guerre du Golfe. L’ombre de la censure plane sur l’album qui dénonce la guerre et la dictature du dollar. Mais le groupe tourne à plein régime, soutenu par l’underground. Concerts avec les Shérifs, Dirty District, Festival Ras la Meute à Paris avec Molodoï, Parkinson Square et Printemps de Bourges avec Saï Saï et Les Vindicators. Pourtant Ejectés est rincé, lessivé, ils tournent à fond, mais dans des conditions épuisantes : dans un vieux camion tolet sans siège à l’arrière. Quelques milliers de kilomètres plus tard, ils en sortent un peu groggy. Philippe, le bassiste, jette l’éponge ainsi que Frank le saxo et le trompettiste, qui lui, ne vient plus que par intermittence.

Une nouvelle équipe débarque : Kevin à la basse remplacé un an plus tard par Fred, Renaut au saxophone, Jim au trombone. 3 semaines de répets et c’est reparti pour un tour. Tour de chauffe à St Léonard (87) chez leur pote Pierrot avant le Festival Ile au Card à Tours devant 10 000 personnes avec les Fleshtones et les Garçons Bouchers.
Le combat continu au sein du groupe on a eu des pertes, mais les nouveaux ramènent une énergie qui va faire du bien à la machine à rythme. Juillet, août, septembre, octobre, novembre : tournée. La ferria de Béziers avec la Mano Négra, concert avec les Mescaleros, LSD, Pow Wow *, garçon Bouchers, Washington Dead quats. Le groupe commence à muer, il devient plus rock et en même temps plus ragga et en même temps plus chanson.

1992, ça tourne, concert avec Mlka Family, Shérif, Happy drivers, super accueil et ambiance hystérique kors d’un concert surprise pour le fête de la musique à Limoges. Les Ejectés embarquent fin novembre pour Redjavic en Islande afin d’y donner une série de concerts. Retour en France et on finit l’année en beauté avec Murphys Law. Côté enregistrement, le 1er concert de Redjavic a été filmé par la Télé islandaise et au printemps été le groupe enregistre une démo pour le prochain album sur fond d’émeutes. Steff mixe les morceaux au D M Studio à Limoges où il traîne de temps en temps, il en restera les titres : Bad Time « compilation + Ragga Protset Songs », Colorado 2 et la 1ère version Ejectés de chanson con qui se retrouveront sur le Greatest Hits espagnol de 1998.

Niveau line up, un deuxième guitariste et 2 choristes, Martha et Betty, intègre la formation fin 92.
Cette année 92, c’est aussi une rencontre importante avec Denis Morris, chanteur de base bad five, ami et photographe de Bob Marley et John Lydol. Le jamaïcain, en l’espace de quelques semaines avec les Ejectés, leur apporte de nouvelles bases de travail. Il en résultera des titres comme Fight Back, composition de Morris, que ces derniers assaisonnent à leur rythme.

Côté chaud biz, alors que leur dernier album commence à se concrétiser avec Musidisc, il est question d’enregistrer en Jamaïque. Mais le départ de leur directeur artistique du sein de la société met le projet à l���eau. Et le groupe rompt le contrat d’un commun accord avec la maison de disques, non sans mal puisqu’il perd dans la bataille son 1er album. Malgré quelques pistes, le groupe se retrouve sur le carreau et il faut toujours se battre pour continuer d’exister.
Le rythme des concerts ralentis en cette année de 1993 et les Ejectés en profitent pour attaquer sérieusement l’enregistrement d’un deuxième album et crée les Disques Du Tigre.

L’album est enregistré et mixé au studio le Chalais par Petros Droses et un premier single sort au mois de décembre 1993 sous le nom Steff Tej et les 2jectés avec 4 titres dont Ragga Protest Songs. L’accueil est plutôt bon et l’album « Ragga Protest Songs » qui sort en 1994, distribué par Media 7 permis au groupe de reprendre sérieusement la route et confiance en lui.
Première tournée en Italie avec une petite distribution et concert à la pelle en France. En 93 et 94, le groupe aura l’occasion de rencontrer Last Poets, Selecter, Burning Aids, Les Naufragés, Molka Family, les potes de Dirty District et donneront un paquet de concert brûlant.

1995 confirme le succès de Ragga Protest Songs et les Ejectés font près de 80 concerts dans l’année en France, en Espagne, (où ils sont accueillis à l’énorme festival reggae Uzona,) en Suisse et en Italie où une deuxième tournée se joue à la fin de l’année. 1995 s’est aussi l’arrivée de Bruno à la basse et Nico à la guitare en début d’année et de François au clavier qui remplace en décembre Elie qui avait lui-même remplacé Fred début 93. (Fred décide de fonder une famille et Elie de se consacrer à ses études et écrire un livre). En 1996, le groupe, comme à son habitude, tourne à mort, 1ère tournée dans l’Est, Allemagne, République Tchèque et Pologne en février où l’accueil est fabuleux suivi de 2 tournées en Italie et retour au Festival reggae Uzona en Espagne.

Depuis la sortie de leur deuxième album, le groupe a supprimé la particule Les Ejectés et s’appelle désormais Ejectés mais il s’agit bien du même groupe. Au cours de cette année 95, le groupe aura joué avec Les Specials, Rita Marley ou encore Zebda.
Entre 2 concerts, le groupe attaque l’enregistrement de leur 3ème album Gangsta Skanka au Chalais à Bordeaux, fait quelques mix avec Mad Professor à Londres et rencontre Jean-Marc Delavallée au studio Marcadet à la plaine St Denis avec qui Steff Tej travaillera sur les mix de l’album : Interview de Steff Tej paru dans Pro-Tej n°8 (bulletin d’informations des Ejectés et réalisé par Frank, interview qui sortira aussi dans le fanzine On a faim, qui était l’investigateur de la compilation « Cette machine sert à tuer les fascistes, sortie en 89 où Ejectés se fend d’une reprise des Specials « It Doesn’t make it all right »
Ce mois-ci, télégramme spécial sortie Gangsta Skanka, sans doute l’album Ejectés le plus épuisant à accoucher mais aussi le plus intéressant. L’aventure commençait dés la sortie de Ragga Protest Songs, fin 94 a pris sa 1ère forme en tant que maquette enregsitré au Media Studio à Beaubreuil avec l’aide d’Alain Mirancourt pendant l’été 96.

En septembre 96, la 1ère cession studio débute à Bordeaux : 7 jours, 7 morceaux. Cette 1ère cession est chaude et vivante, l’album commence à prendre vie. Dans la foulée, je pars à Londres pour retrouver un Mad Professor légèrement à morphe et qui finira quand même par nous pondre Bad Boy Dub présent sur l’album et Don’t bogart That Join présent sur la compilation 10 Ans du Off de La Rochelle 07/97.
Je finirais très tard au Ariwa Studio en compagnie de Dereck, l’ingénieur maison avec qui nous passons un bon moment en travaillant sur un mix de « No coke no dope ».

De retour de Londres, la mort dans l’âme, nous sommes obligés d’annuler une tournée dans l’Est (le tromboniste reste introuvable, il est en fait, nous le saurons plus tard, en « tournée » dans les bistrots auvergnats.) Mais la chance se mêle à notre malheur et nous avons la possibilité d’aller passer 3 jours au studio Marcadet à Paris où nous rencontrons Jean-Marc « Big John » Delavallée avec qui nous mixerons finalement tout l’album au fil des mois.
Le studio est très bien équipé et Mr Big John est à l’écoute. Nous retournons plusieurs fois au Chalet à Bordeaux pour les prises et autant de fois au studio C de Marcadet pour les mix dont je garderais (cession prise et mix) d’excellents souvenirs.
Tout n’est pas simple mais nous trouverons toujours la solution, parfois de justesse. L’album se termine à Paris avec le remix « No coke No dope » que je trouve enfin satisfaisant (mention spéciale pour ce morceau qui ne nous demandera pas moins de 4 mix différent entre septembre 96 et août 97.
Nous posons la dernière pierre avec le mastering (nous nous y reprenons à 2 fois), chez Amplitude Studio, toujours avec Mr Big John. Le lundi 1 septembre à 2H du matin, il n’y a plus qu’à presser l’album.

Voilà, résumé plus que succinctement ce que fût l’enregistrement. Je n’y aborde brièvement que le côté son mais on pourrait aussi des heures et des heures de répétitions, des heures passées avec Warning K à la conception de la pochette des heures passées en camion, en train, en voiture, en bateau, des heures à chercher de l’argent, un label, un distributeur, des heures passées au téléphone, sans compter que dan,s notre cas, nous continuons de tourner, enregistrement ou pas, soit plus de 60 concerts entre septembre 96 et septembre 97 en France, Espagne, Pologne et République Tchèque.
97 est donc une année encore bien chargée en concert : 1 semaine à la boîte à Barcelone, 2nde tournée en Pologne et République Tchèque, Espagne, Suisse, nombreux festivals et rencontres avec Toots and the maytals. L’album Ragga Protest Songs sort cett année-là en Pologne sur le labl punk de Varsovie QQRYQ Records et le 3ème album Gansgta Skanska sort en France en octobre 97, distribution Média 7, et sera très bien accueillis.* De plus, le groupe s’investira à partir de cette année dans la vie locale en aidant de jeunes groupes de rap. Steff Tej participera à de nombreux ateliers et les Ejectés emméneront dans leur bagages plusieurs groupes qui feront leur première partie. La squadra, Dackland,…
L’aventure se finalisera en partie avec l’invitationj du groupe Val de Connexion sur la chanson et le clip « la télé rend fou » de l’album Citoyens du monde et la coécriture du morceau « la descendance » avec le rappeur Flur’s morceau dont la version studio se trouve sur Citoyens du monde et la version live que Nightklubup.

1998 se trouve aussi être une année marathon. Nombreux concerts en France, Suisse, Pologne, République Tchèque, Espagne où le groupe participera au Festival Docteur musique au côté de Bob Dylan, Bestee Boys, Deep Purple, Iggy Pop, The corrs. En 1998, c eset aussi l’enregistrement et la sortie de l’album 007 en France, sortie de Gangsta Skanka en Pologne et sortie uniquement en Espagne d’un greatest Hits 88/98 sur le label Al.Leluïa Records de Barcelone accompagné d’un clip réalisé à Barcelone par Reyes Torio sur le morceau Don’t Bogart The Join.

Toucher le fond et prendre son élan pour rebondir .

Passage chez Warner

Passage chez Warner

Pourtant fin 98 début 99, le groupe s’essouffle un peu. Steff passe de plus en plus de temps à Prague et Nico, le guitariste, part habiter en Pologne. Nasser, saxophoniste, qui avait rejoint le groupe mi-96 quitte les Éjectés pour tenter sa chance dans le one man show. 1999 c’est aussi la sortie d’un maxi vinyle 4 titres sur le label de Prague Bass-Riot Records. Même si le groupe tourne moins qu’à son habitude cette année-là, les Éjectés iront quand même en Italie et en Allemagne.

En milieu d’année, le groupe est contacté par Vincent Frebot du label Tôt ou Tard de Warner Music. Steff, qui se trouve alors à Prague, est invité dès le lendemain à venir rencontrer le directeur artistique à Paris. Le feeling passe bien et Vincent comprend le désir des Éjectés de garder une certaine indépendance en restant chez les Disques Du Tigre et signe le groupe en licence. Ayant flashé sur GANGSTA SKANKA, l’homme du label Tôt ou Tard décide de ressortir cet album. Un clip sur le morceau « Bad Boy » sera réalisé au théâtre de dix heures par Yann Lebeau et quelques portes commencent à s’ouvrir.

En 2000, l’album ressort donc à grande échelle accompagné de nombreux concerts en France, Tunisie, Espagne, Canada où Warner Canada décide aussi de sortir le disque. Le groupe se retrouve aussi invité à de nombreuses émissions dont il n’avait pas l’habitude. À la fin de l’année, Éjectés filme et enregistre son 1er live qui sortira l’année suivante en CD et VHS (diffusé en salle lors de sa sortie au cinéma Le Lido à Limoges).

Mais l’année 2001 démarre mal. Suite à un changement de direction chez Warner, le groupe est remercié. Le groupe ralentit les concerts et Steff se consacre au mixage du LIVE AT HOME au studio Marcadet avec Jean-Marc Delavallée à Paris et à la réalisation du film « Live at Home » avec Vincent Nast. Le CD et la VHS qui sortent en fin d’année distribution « Productions Spéciales » sont bien accueillis et le groupe attaque une grosse tournée en 2002 entrecoupée des premiers enregistrements du futur album CITOYENS DU MONDE qui sort fin 2003. (DDT/Productions Spéciales). Le groupe termine la tournée en décembre 2003 à Angers et, après 2 mois de repos, part pour une série de concerts à Washington (USA).

Mais à leur retour, une bonne partie du groupe jette l’éponge et c’est une nouvelle formation qui répète au printemps 2004 avec 2 projets conséquents : l’enregistrement d’un nouveau live Ejectés en France et en Pologne et le projet Clash…Cash, concert de « commande » hommage au célèbre groupe anglais The Clash, Ejectés reprenant un concert complet du groupe de Joe Strummer en tentant de se rapprocher le plus possible du look, du son, des arrangements d’un concert Clash période 79/81 « style reconstitution historique » cf. doc on The Clash. Le tout sera enregistré fin 2004 pour donner le double CD et DVD NIGHTKLUBUP qui sortira en octobre 2005. Au mixage Jean-Marc Delavallée et au montage Vincent Nast, on ne change pas une équipe qui gagne.

En 2005 et 2006 malgré plusieurs changements de line up, le groupe ne chôme pas. Il tourne en France et Lituanie début 2005 puis à nouveau en août. En octobre sortie du double DVD NIGHTKLUBUP.

Début 2006 tournée en France avec le plateau Éjectés + Clash-Cash. En juin enregistrement d’un titre « écologique » avec de jeunes handicapés. En juillet 2006 tournée marathon en France, Allemagne, République Tchèque et Pologne. En septembre concert a la Fête de l’Huma. A l’automne 2006, en réaction aux élections de 2002, Éjectés enregistre le morceau « Aux urnes citoyens », un appel au vote dont le clip et le single seront diffusés à partir de novembre.

En janvier 2007, préparation du nouvel album L’ENFER ET LE PARADIS, concert au Zénith de Limoges pour l’ouverture de ce dernier. L’ENFER ET LE PARADIS se termine pendant l’été, en septembre sortie du single et du clip « Mon Manager ». Sortie de l’album à l’automne.

L’ENFER ET LE PARADIS, considéré comme le meilleur album du groupe, sort finalement début Novembre. Salué par la critique, l’album emmène le groupe sur plusieurs dates en France, République Tchèque, Pologne, Espagne entre octobre 2007 et février 2008.

En juin 2008, le groupe fête ses 20 ans d’enregistrement et de tournée lors d’un concert au profit de « SOS racisme » à Limoges. Pour cette occasion, est prévue la sortie d’une compilation, regroupant des inédits, des remixes et des incontournable du groupe. Le projet verra le jour à l’automne 2008.

Un changement de formation

En petite formation

En juillet 2008, Steff Tej part pour une tournée marathon en formation réduite avec un répertoire essentiellement composé de reprises Punk/Reggae et Rocksteady.
Au fil des dates et des pays (France, Rep. Tchèque, Roumanie, Macédoine, Bulgarie) et à la demande de nombreux fans, Steff Tej réarrange de nombreuses chansons Ejectés pour une formation réduite (3 à 5 musiciens). Le succès de cette formule engage le groupe à enregistrer ces nouvelles versions ainsi que des reprises de standards, à partir de l’automne 2008, destinés à sortir sous forme d’album BEST OF, prévu pour l’année 2009.
En février 2009, Les Ejectés en trio, avec Emilien à la batterie et Etienne à la basse, partent pour une tournée couronnée de succès en République Tchèque et Pologne. L’album COVERS est en cours de finalisation et un clip réalisé à partir d’images de la tournée est aussi en préparation.

Durant la suite de l’année 2009 le groupe tourne sous différentes formes en France, Slovénie, Serbie, Croatie, Suisse et prépare l’album …TO THE ROOTS ! qui sortira en février 2010, sous le nom de groupe Steff Tej & Ejectés. Une nouvelle formule qui s’apprête une fois encore à aller défendre leur album sur les routes pour une soixantaine de concerts en France, République Tchèque et Pologne. Le clip de « Jalmince » est réalisé par Philippe Labonne et en fin d’année Steff Tej et ses Ejectés retournent en studio pour l’enregistrement de l’album « NUS ». Dès janvier 2011, l’album est mixé au studio Marcadet par Big John.
En avril 2011 Le groupe sort donc son onzième album intitulé NUS, accompagné du clip vidéo « Appelle-moi » réalisé par Vincent Nast. Le groupe partira pour une cinquantaine de concerts en France, Angleterre, Pologne et République Tchèque avec quelques rendez-vous incontournables au festival Le Printemps de Bourges (scène off), Festival International de Ska de Londres au Clapham Théâtre le 22 avril 2011. Et participation à la soirée Brassens co-organisée par France Bleu où les Ejectés reprennent : « Les copains d’abord » et « Le Roi ».

Le groupe décide également d’actualiser le clip « Aux urnes citoyens » dès le mois de novembre 2011 s’impliquant dans une démarche citoyenne incitant jeunes et moins jeunes à s’inscrire sur les listes électorales et à voter lors des prochaines présidentielles en 2012. Le clip de la nouvelle version du titre « Aux urnes citoyens » sort en avril 2012 et fait le tour des radios et des télés. Steff Tej prouve une nouvelle fois son engagement citoyen.
Ce titre est inclus sur le nouvel album Dr ROCKSTEADY, préparé dès la fin 2011, et qui sortira en septembre 2012, lancé officiellement lors de leur passage au festival « Les Nuits de nacre » à Tulle, après un été riche de concerts.

C’est sur les routes que Steff Tej & Ejectés passent une grande partie de l’année 2012, comme à leur habitude. Sur les routes et dans les airs pour leur retour au Québec 12 ans après leur passage aux Francofolies de Montréal. Des fans, Frank et Simon, contactent le groupe et se lancent dans l’organisation d’une tournée sur place en Août. Le groupe retrouve en partie son public québécois et rentre en France avec le désir d’y retourner, et vite !

Au lendemain des 25 ans d’existence

25 ans

En 2013, le groupe fête ses 25 ans d’existences. L’histoire suit son cours et pour fêter cela, quoi de mieux qu’une compilation des titres qui ont parsemés le long chemin du groupe. Il aura fallu deux ans de travail, de réarrangements pour faire naître la compilation de titres emblématique « Since 88 » au Printemps 2015. Composé de 24 titres, dont plusieurs inédits. L’écouter c’est retracer l’histoire du groupe, d’autre part c’est la première compilation Ejectes à sortir en France, une première compilation était sotie en 1998, mais uniquement en Espagne.
Les concerts de 2015 offrent au public la possibilité d’entendre ces morceaux, tout en découvrant, concert après concert, de nouvelles chansons, encore jusque-là jamais entendu. elles ne sont tout simplement pas encore parus sur album. Steff Tej les teste devant le public. C’est ainsi que nait petit à petit ce qui fera les nouvelles compositions du groupe pour l’album qui parait le 11 Mars 2016 : Informel. Entre 2014 et 2015 plusieurs heures de studio sont nécessaire à Steff Tej et Éjectés pour faire les prises de son, chez Alain Miraucourt à Limoges. Steff Tej retourne à la Seine Saint Denis pour mixer le tout avec Bryan Pachaud, et fera confiance de nouveau à Alain Miraucourt pour le Mastering.
Mais cette fois ce ne sera pas tout. Steff Tej ne souhaite pas s’arrêter-là, et le répertoire est retravailler de fond en comble, présentant ainsi un nouveau spectacle. Les musiciens s’allient donc aux idées florissantes de la figure de proue du groupe et ensemble, ils font renaître les anciens morceaux, en les réarrangeant, et intègrent les nouveaux dans un mélange de nouvelles sonorités, tantôt urbaines, tantôt funk, tout en gardant une patte Rocksteady. De plus, le groupe se met à utiliser une pédale boucleur sur scène, multipliant les possibilités. Certains morceaux s’offrent alors une nouvelle jeunesse, et les plus récents ont une profondeur sonore incroyable. Un groove indéniable. Cela laisse également la possibilité pour Steff Tej de se déplacer de nouveau sur scène, de danser et de partager avec le public, libéré de sa guitare par moment. 2016, et la sortie de l’album Informel est aussi émaillé par la réalisation de plusieurs clips, Quand elle m’emmène et Uncle Paulie, sous la direction de Philpe Labonne et 1990, un titre réalisé avec le rappeur El Cholo, sous la direction de Vincent Nast. Les danseurs du team MultiFA7, participent à la réalisation du clip. 2016 verra aussi le groupe prendre la route pour une grande tournée française d’une cinquantaine de dates.
A la veille des 30 ans d’existence, le groupe ne souhaite pas s’arrêter là ! De nombreux concerts sont prévus en France, mais également de beaux projets de tournées à l’étranger : l’Europe de l’Est, et certainement l’Amérique Latine et l’Asie dans les années à venir !, un autre clip extrait de l’album « Informel » est aussi en cours de réalisation, et sortira en 2017. Le groupe se prépare aussi à fêter ses 30 ans d’activités, pour 2018. Plusieurs projets discographiques sont en cours d’élaborations, un volume 2 de la compilation since 88, un projet d’album de reprises, et un nouvel album qui se prépare, lentement, mais surement. Pour Steff Tej & Ejectes, 2017 sera aussi la suite de la tournée Informel, que le groupe continu à défendre sur la route …